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L'EXPERTISE N'EST PAS UNE SCIENCE EXACTE Par Adrian Darmon
26 Mai 2011
Catégorie : FOCUS
Cet article se compose de 7 pages.
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Autre problème: les expertises relevant des ayants-droit, c'est à dire les héritiers d'un artiste décédé depuis moins de 70 ans. Dans la majorité des cas, ceux-ci ont une connaissance limitée de l'œuvre du peintre ou du sculpteur dont ils protègent la mémoire tout en percevant des droits sur chaque oeuvre vendue.

Là, les exemples d'avis insensés fourmillent à la pelle, notamment de la part de telle veuve, mariée à 25 ans à un artiste de 35 ans plus âgé appelée à authentifier des oeuvres peintes par ce dernier alors qu'elle n'était même née, de telle autre, cocufiée à outrance du temps de son mariage, s'obstinant à rejeter des oeuvres offertes par son mari à ses maîtresses ou d'autres ayants-droit qui se sont évertués à expertiser des créations d'artistes sans avoir jamais mis les pieds dans leurs ateliers.

Finalement, on aurait tort de penser que les certificats d'authenticité ont un caractère immuable. Il y a 50 ans, les changements d'avis étaient pratiquement inexistants concernant des oeuvres modernes mais plus fréquents s'agissant de maîtres anciens. Ainsi, de nombreuses oeuvres auparavant attribuées formellement à Rembrandt et d'autres artistes ayant vécu entre la fin du Moyen-Âge et le début du 19e siècle ont été ainsi déclassées suite au progrès effectuées au niveau de la recherche dans l'histoire de l'art.

Avec l'apparition d'ouvrages documentés et de catalogues raisonnés dès la fin du XIXe siècle, peu d'œuvres réalisées depuis 1830 ont été remises en question après avoir été certifiées comme authentiques mais à partir de la fin du XXe siècle, des expertises relatives à certains artistes modernes ont fini par être contestées après la mort des spécialistes de leur oeuvre, leurs successeurs décrétant alors les précédents certificats comme nuls et non avenus. Inutile de dire que cela aura été de nature à provoquer bien des disputes juridiques.

L'erreur est certes humaine mais parfois, des experts ont refusé de délivrer des certificats pour des raisons particulières, notamment quand la provenance d'une oeuvre était sujette à caution. Exemple: en 2000, un amateur qui cinq ans auparavant avait chiné dans un marché aux Puces une oeuvre d'un célèbre peintre fauve avait voulu la faire expertiser par l'intermédiaire d'un commissaire-priseur. Après avoir consulté l'expert, ce dernier était revenu voir le possesseur de ce tableau pour l'informer d'un air contrit que le spécialiste voulait la saisir au motif qu'elle avait été volée.

Revenu de sa surprise, l'amateur s'était alors enquis de savoir à quelle date l'œuvre avait été dérobée et en apprenant que le vol avait eu lieu peu avant la dernière Guerre Mondiale, il avait rétorqué que l'expert n'avait aucun droit de la saisir étant donné que la prescription de 30 ans pour un vol était largement dépassée, ce à quoi le commissaire-priseur lui avait répondu que sachant à qui elle avait été volée, le spécialiste avait décrété qu'il ne délivrerait jamais de certificat d'authenticité tant qu'il serait vivant.

L'expert étant décédé deux ans plus tard, l'amateur en question s'avisa de contacter Interpol pour savoir si cette oeuvre ne faisait pas partie des biens spoliés par les nazis. Ayant appris que sa peinture n'était nullement recherchée comme telle, il se décida plus tard à la soumettre au comité nouvellement créé pour authentifier les oeuvres de cet artiste pour s'entendre dire qu'elle n'était nullement de la main de ce dernier, à croire qu'il avait rêvé lorsque l'expert en titre de ce peintre avait menacé de la saisir, non pas parce qu'il s'agissait d'un plagiat mais d'une oeuvre volée. En attendant, l'amateur s'est juré que le jour où il mettrait la main sur une publication mentionnant ou reproduisant l'œuvre en question, il n'hésiterait pas à attaquer le comité pour parjure.

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