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"Ce n'est pas le but qui est intéressant, ce sont les moyens pour y parvenir." Georges Braque
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Biographies
Artcult vous propose une sélection de biographies de grands maîtres. Sélection par Adrian Darmon.
Maximilien LUCE
Date naissance/Mort : 1858-1941 Nationalité : Français Activité : Peintre et graveur Fourchette de prix : Entre 10 000 et 35 000 euros pour les oeuvres après 1914 - Entre 90 000 et 1 miillion d'euros pour les oeuvres produites jusqu'en 1910 |
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Né à Paris le 13 mars 1858 et mort dans la même ville le 6 février 1941, Maximilien Luce travailla d'abord comme apprenti chez Hildebrans en 1872 tout en suivant des cours du soir pour devenir graveur. Il entra en 1876 comme ouvrier qualifié chez Froment, qui dirigeait un atelier spécialisé dans la production de gravures pour de nombreux journaux illustrés. L'année suivante, il partit avec Froment pour Londres et retourna en France en 1879 pour y effectuer son service militaire, d'abord en Bretagne puis à Paris où il put étudier sous la direction de Carolus Duran. Désireux de travailler en plein air, il reçut alors les conseils de Camille Pissarro avant de devenir avec Paul Signac un des fondateurs de l'école des Néo-Impressionnistes.
Travaillant dès lors dans un style Divisionniste, il produisit de nombreux tableaux pointillistes sur la vie de Paris, des toiles d'excellente facture aujourd'hui très recherchées.
En 1887, Luce adhéra à la société des Indépendants et prit une part active aux expositions de ce groupe dont la figure dominante était Signac.
Désireux de représenter des scènes populaires après avoir été marqué par les événements de la Commune, il peignit des ouvriers, des maçons et des terrassiers ainsi que quelques vues de la capitale.
Luce collabora aussi à des feuilles anarchistes comme "Le Père Peinard"ou "La Révolte" ainsi qu'à "L'Assiette au Beurre", un illustré très populaire en son temps. A cause de ses activités en faveur des anarchistes, il fut impliqué dans le "Procès des Trente" en 1894 et fut brièvement emprisonné avant de se réfugier à Charleroi où il fit connaître le Divisionnisme en Belgique.
A partir des années 1910, Luce se détourna malheureusement de la peinture pointilliste pour peindre des toiles dans un style post-impressionniste. Installé à Rolleboise à partir de 1920, il produisit de nombreux tableaux représentant des paysages, cependant beaucoup moins appréciées que ses oeuvres divisionnistes.
En 1935, il succéda à Signac à la présidence de la Société des Artistes Indépendants, poste duquel il démissionna durant l'occupation en signe de protestation contre l'interdiction faite aux artistes juifs d'exposer.
Durant sa carrière, Luce produisit un nombre impressionnants d'huiles, de dessins et surtout d'illustrations à ses débuts ainsi que des lithographies. Il entretint également une correspondance importante avec de nombreux peintres, comme Seurat, Angrand, Van Rysselberghe et Valtat.
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Né à Paris le 13 mars 1858 et mort dans la même ville le 6 février 1941, Maximilien Luce travailla d'abord comme apprenti chez Hildebrans en 1872 tout en suivant des cours du soir pour devenir graveur. Il entra en 1876 comme ouvrier qualifié chez Froment, qui dirigeait un atelier spécialisé dans la production de gravures pour de nombreux journaux illustrés. L'année suivante, il partit avec Froment pour Londres et retourna en France en 1879 pour y effectuer son service militaire, d'abord en Bretagne puis à Paris où il put étudier sous la direction de Carolus Duran. Désireux de travailler en plein air, il reçut alors les conseils de Camille Pissarro avant de devenir avec Paul Signac un des fondateurs de l'école des Néo-Impressionnistes.
Travaillant dès lors dans un style Divisionniste, il produisit de nombreux tableaux pointillistes sur la vie de Paris, des toiles d'excellente facture aujourd'hui très recherchées.
En 1887, Luce adhéra à la société des Indépendants et prit une part active aux expositions de ce groupe dont la figure dominante était Signac.
Désireux de représenter des scènes populaires après avoir été marqué par les événements de la Commune, il peignit des ouvriers, des maçons et des terrassiers ainsi que quelques vues de la capitale.
Luce collabora aussi à des feuilles anarchistes comme "Le Père Peinard"ou "La Révolte" ainsi qu'à "L'Assiette au Beurre", un illustré très populaire en son temps. A cause de ses activités en faveur des anarchistes, il fut impliqué dans le "Procès des Trente" en 1894 et fut brièvement emprisonné avant de se réfugier à Charleroi où il fit connaître le Divisionnisme en Belgique.
A partir des années 1910, Luce se détourna malheureusement de la peinture pointilliste pour peindre des toiles dans un style post-impressionniste. Installé à Rolleboise à partir de 1920, il produisit de nombreux tableaux représentant des paysages, cependant beaucoup moins appréciées que ses oeuvres divisionnistes.
En 1935, il succéda à Signac à la présidence de la Société des Artistes Indépendants, poste duquel il démissionna durant l'occupation en signe de protestation contre l'interdiction faite aux artistes juifs d'exposer.
Durant sa carrière, Luce produisit un nombre impressionnants d'huiles, de dessins et surtout d'illustrations à ses débuts ainsi que des lithographies. Il entretint également une correspondance importante avec de nombreux peintres, comme Seurat, Angrand, Van Rysselberghe et Valtat.
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