Le site paléolithique de la vallée de Foz Côa, au nord-est du Portugal, vient d'être porté sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO. Ce site avait failli être englouti par les eaux d'un barrage en construction jusqu'à la décision du gouvernement portugais d'abandonner le chantier en 1996.
Le site, avec des centaines de gravures vieilles de quelque 20 000 ans à ciel ouvert, un fait rare pour des oeuvres de la préhistoire, est un des plus riches du monde. Le site n'est nullement représentatif d'un art religieux confiné aux grottes mais d'un comportement destiné à marquer le paysage, avec des contenus symboliques sur tout un territoire utilisé par les chasseurs du Paléolithique.
Il y eut une continuité artistique commencée il y a plus de 20 000 ans qui se prolongea vers l'an 8000 avant notre ère. Les centaines de gravures recensées représentent des aurochs, des chevaux, des bouquetins et des cervidés en général. Les artistes qui travaillèrent à Olga Grande, à l'embouchure de la rivière Ribeirinha laquelle se jette dans le Côa, étaient dotés d'un talent certain, notamment dans la superposition de gravures donnant l'illusion du mouvement.
Les archéologues estiment que le site est riche de plusieurs milliers de gravures produites sur des parois verticales de schiste. La plupart mesurent entre 40 et 50 cm de hauteur avec un minimum de 15 cm et un maximum de 180 cm. Les traits sont larges, accompagnés souvent de traits fins. Ces gravures s'étendent sur près de 20 km et leur exposition évoque un sanctuaire en plein air, voué à la rivière.
Cinq sites en plein air, datant de la période paléolithique, sont connus en Europe occidentale alors que sont recensées 280 grottes. Ceux-ci, outre celui de Côa, sont à Mazouco, distant de 25 km, près de Cinta, toujours au Portugal, à Fornols-Haut (Campône) dans les Pyrénées orientales du côté français, et en Espagne, à Domongo Garcia, près de Ségovie, et à Siega Verde, près de Ciudad Rodrigo, dans la vallée de la Agueda distante de quelques dizaines de kilomètres de Côa.
La découverte du site de Côa a amené les archéologues a émettre l'hypothèse que l'art paléolithique était représenté en plein air, ce qui expliquerait que de nombreux sites aient disparu à la suite de phénomènes d'érosion ce qui fait qu'on le retrouve plus souvent dans les grottes.
Le site paléolithique de la vallée de Foz Côa, au nord-est du Portugal, vient d'être porté sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO. Ce site avait failli être englouti par les eaux d'un barrage en construction jusqu'à la décision du gouvernement portugais d'abandonner le chantier en 1996.
Le site, avec des centaines de gravures vieilles de quelque 20 000 ans à ciel ouvert, un fait rare pour des oeuvres de la préhistoire, est un des plus riches du monde. Le site n'est nullement représentatif d'un art religieux confiné aux grottes mais d'un comportement destiné à marquer le paysage, avec des contenus symboliques sur tout un territoire utilisé par les chasseurs du Paléolithique.
Il y eut une continuité artistique commencée il y a plus de 20 000 ans qui se prolongea vers l'an 8000 avant notre ère. Les centaines de gravures recensées représentent des aurochs, des chevaux, des bouquetins et des cervidés en général. Les artistes qui travaillèrent à Olga Grande, à l'embouchure de la rivière Ribeirinha laquelle se jette dans le Côa, étaient dotés d'un talent certain, notamment dans la superposition de gravures donnant l'illusion du mouvement.
Les archéologues estiment que le site est riche de plusieurs milliers de gravures produites sur des parois verticales de schiste. La plupart mesurent entre 40 et 50 cm de hauteur avec un minimum de 15 cm et un maximum de 180 cm. Les traits sont larges, accompagnés souvent de traits fins. Ces gravures s'étendent sur près de 20 km et leur exposition évoque un sanctuaire en plein air, voué à la rivière.
Cinq sites en plein air, datant de la période paléolithique, sont connus en Europe occidentale alors que sont recensées 280 grottes. Ceux-ci, outre celui de Côa, sont à Mazouco, distant de 25 km, près de Cinta, toujours au Portugal, à Fornols-Haut (Campône) dans les Pyrénées orientales du côté français, et en Espagne, à Domongo Garcia, près de Ségovie, et à Siega Verde, près de Ciudad Rodrigo, dans la vallée de la Agueda distante de quelques dizaines de kilomètres de Côa.
La découverte du site de Côa a amené les archéologues a émettre l'hypothèse que l'art paléolithique était représenté en plein air, ce qui expliquerait que de nombreux sites aient disparu à la suite de phénomènes d'érosion ce qui fait qu'on le retrouve plus souvent dans les grottes.