Une cariatide en fonte du XIXe siècle, estimée à 200 FF , vendue 7500FF par son propriétaire à un brocanteur dans les années 1980, rachetée par le marchand Guy Ladrière pour 300 000 FF en 1987 et revendue 3,2 millions FF au musée du Louvre par ce dernier était en réalité un rarissime atlante en bronze du XVIe siècle.
Pour cette erreur d'appréciation, M. Revillon d'Apreval, l'expert, et M° Christian Blandin, le commissaire-priseur qui avait envoyé celui-ci évaluer les meubles et objets de M. Antoine Chavagnac, propriétaire d'un château dans la région parisienne, ont été condamnés par la première chambre civile de la cour d'appel de Paris à lui payer un dédommagement de 300 000 FF.
M. Chavagnac fut néanmoins informé par un brocanteur que sa statue en fonte était en fait en bronze et la vendit à ce dernier pour 7500 FF. En 1987, le marchand d'objets de haute époque Guy Ladrière découvrit cette statue chez le brocanteur et la lui acheta pour 300 000 FF.
Guy Ladrière entama des recherches sur cette pièce et découvrit qu'elle était historique puisqu'il s'agissait d'un «atlante» en bronze qui avait orné le tombeau du prince Alessandro Contarini à Padoue. Ce bronze avait été réalisé par le sculpteur Agostino Zoppo entre 1555 et 1560. Fort de sa découverte, il la vendit le 18 mars 1987 au musée du Louvre pour la somme mirifique de 3,2 millions FF.
S'estimant floué, M. de Chavagnac décida de poursuivre le brocanteur, Guy Ladrière, la réunion des musées nationaux et l'Etat français pour obtenir réparation du préjudice subi. La cour d'Appel de Paris le débouta de son action en novembre 1990 mais, nullement découragé, il assigna alors M. Révillon d'Apreval l'expert et le commissaire-priseur, M. Christian Blandin, qui s'étaient chargés d'estimer ses meubles et objets en 1981.
La première chambre civile de la cour d'Appel de Paris a finalement condamné l'expert et le commissaire-priseur à lui verser 300 000 FF à titre de réparation.
Une cariatide en fonte du XIXe siècle, estimée à 200 FF , vendue 7500FF par son propriétaire à un brocanteur dans les années 1980, rachetée par le marchand Guy Ladrière pour 300 000 FF en 1987 et revendue 3,2 millions FF au musée du Louvre par ce dernier était en réalité un rarissime atlante en bronze du XVIe siècle.
Pour cette erreur d'appréciation, M. Revillon d'Apreval, l'expert, et M° Christian Blandin, le commissaire-priseur qui avait envoyé celui-ci évaluer les meubles et objets de M. Antoine Chavagnac, propriétaire d'un château dans la région parisienne, ont été condamnés par la première chambre civile de la cour d'appel de Paris à lui payer un dédommagement de 300 000 FF.
M. Chavagnac fut néanmoins informé par un brocanteur que sa statue en fonte était en fait en bronze et la vendit à ce dernier pour 7500 FF. En 1987, le marchand d'objets de haute époque Guy Ladrière découvrit cette statue chez le brocanteur et la lui acheta pour 300 000 FF.
Guy Ladrière entama des recherches sur cette pièce et découvrit qu'elle était historique puisqu'il s'agissait d'un «atlante» en bronze qui avait orné le tombeau du prince Alessandro Contarini à Padoue. Ce bronze avait été réalisé par le sculpteur Agostino Zoppo entre 1555 et 1560. Fort de sa découverte, il la vendit le 18 mars 1987 au musée du Louvre pour la somme mirifique de 3,2 millions FF.
S'estimant floué, M. de Chavagnac décida de poursuivre le brocanteur, Guy Ladrière, la réunion des musées nationaux et l'Etat français pour obtenir réparation du préjudice subi. La cour d'Appel de Paris le débouta de son action en novembre 1990 mais, nullement découragé, il assigna alors M. Révillon d'Apreval l'expert et le commissaire-priseur, M. Christian Blandin, qui s'étaient chargés d'estimer ses meubles et objets en 1981.
La première chambre civile de la cour d'Appel de Paris a finalement condamné l'expert et le commissaire-priseur à lui verser 300 000 FF à titre de réparation.