« L'art et la vie ne faisant qu'un, c'est dans la recherche de la poésie de tous les jours, à base d'objets manufacturés ou de structures existantes, que je peux déterminer ma poétique » (Jean-Pierre Raynaud)
Les vols dans les musées français restent préoccupants car les moyens de protection sont toujours insuffisants à l'orée de l'an 2000. Plusieurs grands musées- le Louvre, Carnavalet, Ecouen, Compiègne, Angers pour ne citer que ceux-là - ont été l'objet de vols ou de dépradations au cours de l'année 1997. On a compté pas moins de 40 objets volés au cours d'une seule année, notamment des pièces de petites dimensions faciles à décrocher et à dérober dans les salles d'exposition et aussi dans les réserves.
Souvent, la protection se limite à une surveillance humaine et seuls les grands musées sont équipés d'instruments électroniques (alarmes, détection volumétrique, vitrines blindées ou caméras vidéo). Le problème numéro un pour les établissements est de dégager les crédits nécessaires pour des installations de surveillance assez coûteuses. D'autre part, les agents de sécurité ne sont pas assez nombreux pour assurer une surveillance constante dans la plupart des petits musées.
L'idéal serait d'insérer des puces électroniques dans les objets et tableaux pour empêcher les voleurs de quitter les lieux sans être interceptés durant les heures de visite mais les conservateurs rechignent le plus souvent à franchir ce pas car ce serait endommager les oeuvres.
L'Italie détient le record de vols dans les musées en Europe, loin devant la France, alors que les Etats-Unis sont champions en matière de protection. Outre-Atlantique, les musées et institutions privées ont investi à profusion dans des matériels électronique de sécurité. Ainsi, tout mouvement suspect est repéré dans les salles grâce à des caméras de contrôle et des équipements d'alarme plutôt dissuasifs pour les voleurs.
Face aux vols, les musées hésitent encore à faire appel aux journaux pour tenter de retrouver les pièces dérobées. Pourtant, chaque fois que la presse a évoqué des disparitions, la récupération des objets ou tableaux volés a été de ce fait facilitée. Les polices européennes et américaines ont depuis ces cinq dernières années intensifié leur coopération et répertorié les oeuvres volées grâce à l'informatique. Le répertoire centralisé permet un meilleur recensement et des résultats plus probants en matière de récupération.
Il reste que les musées font des efforts louables de vigilance surtout après juillet 1990 lorsque trois musées parisiens, dont le Louvre, avaient été victimes de vols en plein jour. Un jeune homme s'était ainsi emparé d'une toile de Paul Huet au musée Carnavalet, d'un portrait de jeune femme et d'un autre portrait de femme par Hébert au Louvre. Il avait revendu certaines de ces pièces à un antiquaire établi sur la Rive Gauche, près du Parc Monceau et au marché aux Puces de Saint-Ouen et avait pu être ainsi arrêté. Bizarrement, le marchand ne passa que 24 heures en garde à vue alors qu'en temps normal, celui-ci aurait dû être condamné et écroué pour recel.
Les vols dans les musées français restent préoccupants car les moyens de protection sont toujours insuffisants à l'orée de l'an 2000. Plusieurs grands musées- le Louvre, Carnavalet, Ecouen, Compiègne, Angers pour ne citer que ceux-là - ont été l'objet de vols ou de dépradations au cours de l'année 1997. On a compté pas moins de 40 objets volés au cours d'une seule année, notamment des pièces de petites dimensions faciles à décrocher et à dérober dans les salles d'exposition et aussi dans les réserves.
Souvent, la protection se limite à une surveillance humaine et seuls les grands musées sont équipés d'instruments électroniques (alarmes, détection volumétrique, vitrines blindées ou caméras vidéo). Le problème numéro un pour les établissements est de dégager les crédits nécessaires pour des installations de surveillance assez coûteuses. D'autre part, les agents de sécurité ne sont pas assez nombreux pour assurer une surveillance constante dans la plupart des petits musées.
L'idéal serait d'insérer des puces électroniques dans les objets et tableaux pour empêcher les voleurs de quitter les lieux sans être interceptés durant les heures de visite mais les conservateurs rechignent le plus souvent à franchir ce pas car ce serait endommager les oeuvres.
L'Italie détient le record de vols dans les musées en Europe, loin devant la France, alors que les Etats-Unis sont champions en matière de protection. Outre-Atlantique, les musées et institutions privées ont investi à profusion dans des matériels électronique de sécurité. Ainsi, tout mouvement suspect est repéré dans les salles grâce à des caméras de contrôle et des équipements d'alarme plutôt dissuasifs pour les voleurs.
Face aux vols, les musées hésitent encore à faire appel aux journaux pour tenter de retrouver les pièces dérobées. Pourtant, chaque fois que la presse a évoqué des disparitions, la récupération des objets ou tableaux volés a été de ce fait facilitée. Les polices européennes et américaines ont depuis ces cinq dernières années intensifié leur coopération et répertorié les oeuvres volées grâce à l'informatique. Le répertoire centralisé permet un meilleur recensement et des résultats plus probants en matière de récupération.
Il reste que les musées font des efforts louables de vigilance surtout après juillet 1990 lorsque trois musées parisiens, dont le Louvre, avaient été victimes de vols en plein jour. Un jeune homme s'était ainsi emparé d'une toile de Paul Huet au musée Carnavalet, d'un portrait de jeune femme et d'un autre portrait de femme par Hébert au Louvre. Il avait revendu certaines de ces pièces à un antiquaire établi sur la Rive Gauche, près du Parc Monceau et au marché aux Puces de Saint-Ouen et avait pu être ainsi arrêté. Bizarrement, le marchand ne passa que 24 heures en garde à vue alors qu'en temps normal, celui-ci aurait dû être condamné et écroué pour recel.