Les services fiscaux envisagent de changer le statut centenaire du marché aux puces de Saint-Ouen pour le considérer comme un centre commercial classique en modifiant la base de calcul de la taxe sur la valeur locative des stands qui entraînera une augmentation de 113% alors que les brocanteurs du lieu n'ont pas cessé de voir leurs chiffres d'affaires baisser depuis ces 5 dernières années.
Déjà confrontés à une sévère désaffection de leurs clients français et étrangers, les marchands installés aux puces ont consulté le maire de Saint-Ouen pour s'opposer cette mesure en estimant qu'elle n'avait pas de sens puisque ce marché n'est ouvert en moyenne que le week-end sans compter que celui-ci n'a strictement rien à voir au niveau de ses ventes avec des centres commerciaux comme ceux du "Millénaire" à Aubervilliers ou de la Basilique et La Plaine à Saint-Denis.
Ceux-ci ont déclaré que l'administration fiscale ne se prendrait pasautrement pour signer la mort du marché aux puces si elle décidait d'appliquer cette mesure de révision des valeurs locatives des locaux professionnels du 93.