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Plusieurs découvertes majeures, et non des moindres, dans le domaine de l'art ont été faites en 2015 et certaines ont été exceptionnelles grâce à l'utilisation de nouvelles technologies pour authentifier des oeuvres.

A ce titre, on peut évoquer celle faite par un marchand slovaque qui a déniché un buste du Pape Paul V par le célèbre sculpteur Gian Lorenzo Bernini dit Le Bernin qui avait été attribué par erreur à un autre artiste lequel a été acquis en juin par le Getty Museum de Los Angeles pour 33 millions de dollars.

Autre découverte qui reste cependant à confirmer, la présence détectée par le chercheur Pascal Cotte  d'un portrait de Mona Lisa sous celui de Léonard Vinci qui est au Louvre suite à une analyse faite à l'aide d'une technologie de découpage de la lumière sur la surface du tableau qui montre un modèle très ressemblant mais dénué du célèbre sourire de la Joconde, ce qui prouverait bien que l'artiste avait longtemps redéfini son oeuvre pour obtenir le résultat escompté.

Aux Etats-Unis, le marchand Andrew Butterfield qui avait acquis un ange en bois auprès de la succession de son confrère de Turin Giancarlo Gallino est parvenu après plusieurs années de recherches à déterminer avec l'aide de spécialistes italiens de la Renaissance qu'il s'agissait d'une oeuvre réalisée par le célèbre sculpteur Donatello en la comparant à une pièce quasiment identique détenue depuis les années 1960 par le Musée des Beaux-Arts de Boston qui à l'époque n'avait pas été considérée comme étant de la main de l'artiste.

A Londres, des chercheurs ont trouvé un objet secret sous la forme d'un éléphant automate dans un oeuf de Fabergé orné de diamants commandé par le Tsar Alexandre III appartenant aujourd'hui à la collection de la Reine d'Angleterre. Orné de pierres précieuses, cet automate fonctionne encore à merveille.

En Finlande, des chercheurs de l'université de Jyvãskilã ont pu détecter la signature de Claude Monet cachée sous une couche de peinture sur un tableau montrant des meules dans un champ en fin de journée en utilisant une caméra spéciale alors que les experts s'étaient montrés jusque là sceptiques quant à son authenticité du fait qu'il n'était pas signé.

En Colombie, c'est l'épave du galion espagnol San José coulé par la marine britannique au début du 18e siècle avec une cargaison d'or et de pierres précieuses estimée à quelque 6 milliards de dollars, un trésor que se disputent Bogota et Madrid, qui a été retrouvée au large de Carthagène le 27 novembre.

En Pologne, la découverte d'un tunnel censé cacher un train nazi rempli d'or et de trésors artistiques sous le château de Walbrzych a fait sensation jusqu'à la fin de l'année mais des sondages au radar n'ont finalement rien décelé.

A Moscou, des chercheurs du Musée Tretyakov ont analysé aux rayons X le tableau de Kazimir Malevitch titré "Carré Noir" (1915) pour découvrir à leur grand étonnement un texte blagueur écrit vraisemblablement en référence à une peinture de 1897 de l'écrivain et humoriste Alphonse Allais, ce qui démontrerait que les influences subies par l'artiste russe étaient plus étendues qu'on ne le pensait.

A Saint-Pétersbourg, une autre version de Mona Lisa par Léonard de Vinci, très proche de la Joconde du Louvre, a été trouvée dans une collection privée mais il reste à effectuer des analyses pour prouver qu'elle date de la fin du 15e siècle et qu'elle est de la main de l'artiste.

En Italie, les carabiniers et la police suisse ont démantelé un réseau de trafiquants de pièces archéologiques dirigé par Gianfranco Becchina, un sicilien versé dans le pillage, et saisi 5361 objets et sculptures estimés à quelque 55 millions d'euros, la plus grosse prise jamais enregistrée.