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PROCES WILDENSTEIN :BATAILLE POUR UN PACTOLE D'AU MOINS 500 MILLIONS D'EUROS (troisième volet)… Par Adrian Darmon
01 Avril 2010
Catégorie : FOCUS
Cet article se compose de 3 pages.
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Engagée dans une féroce bataille judiciaire contre Guy Wildenstein, le fils survivant de Daniel Wildenstein décédé le 23 octobre 2001, la veuve du grand marchand d'art a finalement réclamé à titre provisionnel une somme forfaitaire globale de quelque 500 millions d'euros sur la liquidation communautaire et successorale de son mari.

L'évaluation de la fortune de Daniel Wildenstein placée à l'abri de plusieurs trusts formés à l'étranger et constituée de milliers de tableaux de maîtres et d'œuvres d'art, de chevaux de course, de propriétés, de fonds documentaires et de divers actifs financiers a représenté pour M° Claude Dumont Beghi, l'avocate de sa veuve Sylvia une tâche incommensurable à mener. On peut à cet égard gager que de son vivant, Daniel Wildenstein lui-même n'aurait pas été à même de quantifier sa fortune au million d'euros près vu que l'estimation de sa collection était impossible à établir avec précision, la valeur de chaque œuvre dépendant en réalité de son prix obtenu dans une vente de gré à gré ou aux enchères.


Si les propriétés de feu Daniel Wildenstein situées en France et à l'étrange n'ont pas paru trop difficiles à estimer, il n'a pu en être de même pour les tableaux et objets qu'il avait achetés ou qu'il possédait à la suite des héritages de son grand-père Nathan et de son père Georges et dont  le nombre exact reste imprécis. On a avancé un chiffre de 10 000 œuvres réparties pour l'essentiel en France, en Suisse, en Grande-Bretagne ou à New York mais rien ne dit que la maison Wildenstein n'en possédait pas plus et quand bien même on se baserait sur ce total de 10 000, il serait impossible de parvenir à une estimation réelle du fait que certaines pièces pourraient valoir plus de 100 millions d'euros l'unité alors que d'autres ne dépasseraient pas les 50 000 euros.


En attendant, il semble manifeste que Daniel Wildenstein n'avait pas tenu son épouse au courant de ses affaires pour la bonne raison qu'il a rarement été dans les habitudes des grands chefs d'entreprises de faire ainsi avec leurs femmes. Tenue à l'écart des activités de son mari, Sylvia Wildenstein avait d'ailleurs eu suffisamment de quoi s'occuper de son côté avant la mort de ce dernier entre diverses sorties, réceptions et voyages, la fréquentation des champs de course et autres événements mondains. On comprend alors mieux quel put être son désarroi lorsque les conseils de ses beaux-fils lui firent comprendre trois semaines après l'enterrement de leur père qu'il était de son intérêt de renoncer à son héritage alors évalué modestement à quelque 42 millions d'euros.


Ce n'est que deux ans plus tard, après être sortie d'une grave dépression en ayant eu le sentiment d'être traitée comme une vulgaire concubine congédiée par ses beaux-fils de l'appartement conjugal du 20 avenue Montaigne, que Sylvia s'est résolue à poursuivre ceux-ci en dénonçant une fraude méthodiquement organisée à son encontre pour découvrir au fil de son action en justice que son mari avait organisé sa succession dans des trusts échappant aux lois françaises, ce dont ses héritiers directs avaient profité pour ne pas lui révéler l'état réel de la fortune familiale.

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