Après l'incendie qui a ravagé la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, c'est celle de Nantes qui a subi le 18 juillet un sinistre qui a détruit l'orgue datant de 1621, un tableau de l'élève d'Ingres Hippolyte Flandrin titré « Saint Clair guérissant les aveugles » réalisé 1833 et les vitraux de la fin du XVe siècle sur la vie d'Anne de Bretagne.
Depuis sa construction la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes a connu un destin plutôt mouvementé puisque, transformé en écurie durant la Révolution, l'édifice a essuyé les bombardements de juin 1944 avant d'être touché en 1972 par un grave incendie qui a détruit la charpente, remplacée depuis par une armature en béton, et cette fois-ci ce sont des pièces inestimables qui ont disparu à jamais lors de ce sinistre dont l'origine reste à déterminer.
Rendue au culte qu'en mai 1985, après plus de 13 ans de travaux, cette cathédrale gothique du XVe siècle, dont la construction s'est étalée sur plus de 450 ans, est classée monument historique depuis 1862. Dressée au cœur de la Cité des Ducs, à deux pas du château, elle abrite quelques trésors, notamment le tombeau de François II, dernier Duc de Bretagne, et de Marguerite de Foix, sa seconde épouse, parents d'Anne de Bretagne. Œuvre du sculpteur Michel Colombe, ce joyau de la Renaissance, réalisé en 1507, a été heureusement épargné par les flammes. Interpellé par la police et mis en liberté une première fois, un migrant en instance d'expulsion qui travaillait comme bénévole à la cathédrale a finalement avoué avoir déclenché l'incendie.
Après l'incendie qui a ravagé la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, c'est celle de Nantes qui a subi le 18 juillet un sinistre qui a détruit l'orgue datant de 1621, un tableau de l'élève d'Ingres Hippolyte Flandrin titré « Saint Clair guérissant les aveugles » réalisé 1833 et les vitraux de la fin du XVe siècle sur la vie d'Anne de Bretagne.
Depuis sa construction la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes a connu un destin plutôt mouvementé puisque, transformé en écurie durant la Révolution, l'édifice a essuyé les bombardements de juin 1944 avant d'être touché en 1972 par un grave incendie qui a détruit la charpente, remplacée depuis par une armature en béton, et cette fois-ci ce sont des pièces inestimables qui ont disparu à jamais lors de ce sinistre dont l'origine reste à déterminer.
Rendue au culte qu'en mai 1985, après plus de 13 ans de travaux, cette cathédrale gothique du XVe siècle, dont la construction s'est étalée sur plus de 450 ans, est classée monument historique depuis 1862. Dressée au cœur de la Cité des Ducs, à deux pas du château, elle abrite quelques trésors, notamment le tombeau de François II, dernier Duc de Bretagne, et de Marguerite de Foix, sa seconde épouse, parents d'Anne de Bretagne. Œuvre du sculpteur Michel Colombe, ce joyau de la Renaissance, réalisé en 1507, a été heureusement épargné par les flammes. Interpellé par la police et mis en liberté une première fois, un migrant en instance d'expulsion qui travaillait comme bénévole à la cathédrale a finalement avoué avoir déclenché l'incendie.