Plusieurs dessins du fonds BNP-Finacor-Art ont été mis en vente chez Christie's à la fin du mois de janvier 1999 à New York avec pour résultat une perte considérable.
Les dessins importants, achetés par un groupe d'experts français, pour le fonds ont connu des moins-values catastrophiques. A cet égard, les vingt dessins de Frederico Zuccaro, adjugés 1,7 millions dollars, ont enregistré une moins-value d'un million de dollars en neuf ans sans même qu'on tienne compte de l'inflation. L'expert Bruno de Bayser, qui les avait achetés pour Finacor, n'a pas dû passer une belle journée...
Par ailleurs, deux dessins français acquis il y a une dizaine d'années dans une vente à Strasbourg par l'acheteur de Finacor qui était également l'expert de cette vacation, ont été vendus bien en dessous de leur prix d'achat. Un portrait de conventionnel par David, acheté 3 400 000 FF, n'a atteint que 170,000 dollars alors qu'un portrait d'homme par Chassériau, acheté 1 900 000 FF avec les frais pour le compte de Finacor, n'a trouvé preneur qu'à 52 000 dollars.
De plus, le dessin de Barocci, Le Christ et la Madeleine, estimé 650 000 dollars, n'a même pas été présenté à la vente de Christie's après que des spécialistes aient émis des doutes quant à son authenticité.
Une feuille de Barocci a néanmoins atteint 2,6 millions dollars (14,56 millions FF) tout en enregistrant une décote de plus d'un million dollars puisqu'il avait été vendu 3,7 millions dollars en 1987.
Finacor a donc perdu gros en faisant confiance à des experts qui affirmaient à l'époque que son investissement serait très rentable.
Ils ont subi ainsi un énorme camouflet à New York pour avoir agi sans discernement et dans la précipitation alors qu'une collection de dessins se constitue généralement durant des années.
Plusieurs dessins du fonds BNP-Finacor-Art ont été mis en vente chez Christie's à la fin du mois de janvier 1999 à New York avec pour résultat une perte considérable.
Les dessins importants, achetés par un groupe d'experts français, pour le fonds ont connu des moins-values catastrophiques. A cet égard, les vingt dessins de Frederico Zuccaro, adjugés 1,7 millions dollars, ont enregistré une moins-value d'un million de dollars en neuf ans sans même qu'on tienne compte de l'inflation. L'expert Bruno de Bayser, qui les avait achetés pour Finacor, n'a pas dû passer une belle journée...
Par ailleurs, deux dessins français acquis il y a une dizaine d'années dans une vente à Strasbourg par l'acheteur de Finacor qui était également l'expert de cette vacation, ont été vendus bien en dessous de leur prix d'achat. Un portrait de conventionnel par David, acheté 3 400 000 FF, n'a atteint que 170,000 dollars alors qu'un portrait d'homme par Chassériau, acheté 1 900 000 FF avec les frais pour le compte de Finacor, n'a trouvé preneur qu'à 52 000 dollars.
De plus, le dessin de Barocci, Le Christ et la Madeleine, estimé 650 000 dollars, n'a même pas été présenté à la vente de Christie's après que des spécialistes aient émis des doutes quant à son authenticité.
Une feuille de Barocci a néanmoins atteint 2,6 millions dollars (14,56 millions FF) tout en enregistrant une décote de plus d'un million dollars puisqu'il avait été vendu 3,7 millions dollars en 1987.
Finacor a donc perdu gros en faisant confiance à des experts qui affirmaient à l'époque que son investissement serait très rentable.
Ils ont subi ainsi un énorme camouflet à New York pour avoir agi sans discernement et dans la précipitation alors qu'une collection de dessins se constitue généralement durant des années.