Le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, 127 rue Saint Martin, présente jusqu'au 16 septembre 2006 une exposition intitulée « Entre Cobra-Abstraction » à travers une sélection des œuvres de la collection Thomas Neirynck.
Constituée de plus de 700 œuvres, celle-ci retrace notamment l'histoire de la peinture belge depuis la Seconde Guerre Mondiale et est représentative de divers courants artistiques belges et internationaux.
A travers une quarantaine d'œuvres, les visiteurs découvriront des peintures peu connues du groupe Cobra qui, refusant l'abstraction géométrique et le réalisme social, aspira à l'expérimentation libre et internationale. Ses principaux acteurs se rencontrèrent à Paris et s'allièrent de 1948 à 1951 pour retrouver la spontanéité originelle inhérente à tout processus créateur.
Riche par sa diversité, la collection Neirynck ne se limite pas à une vision unique de l'art même si le regard du collectionneur se reconnaît dans l'ensemble de ses choix avec l'abstraction comme élément central de la collection. Thomas Neirynck, collectionneur majeur de l'art belge depuis la Seconde Guerre Mondiale, est un mécène dans le sens le plus généreux du terme puisque pour éviter la dispersion de sa collection, il en a fait don à la Fondation Roi Baudouin.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, les activités artistiques tournèrent au ralenti bien que des artistes persistèrent à créer des œuvres personnelles et singulières qui révélèrent au regard une autre conception du monde. Dès 1939, des artistes comme Louis Van Lint, Gaston Bertrand et Anne Bonnet se réunirent pour fonder « La Roue Libre » avant de se retrouver au sein d'Apport.
« L'Ecorchée » de Van Lint fut accueilli comme un manifeste et ouvrit de nouveaux horizons après la guerre. Il y eut ainsi une unité entre les artistes pour qui l'abstraction constitua le terme logique d'un processus d'intériorisation de la réalité fondée sur la méthode cubiste et la palette luministe d'un expressionnisme détaché de la représentation mimétique.
Dans le mouvement de la jeune peinture belge, Louis Van Lint et Antoine Mortier apparurent comme des figures majeures alors que Cobra reprit et radicalisa ce que les représentants de ce mouvement avaient expérimenté de façon intuitive.
Cobra, avec comme principal représentant belge Pierre Alechinsky, aspira à l'expérimentation libre et internationale en réunissant en son sein des artistes d'horizons divers, les Danois Asger Jorn et Mogens Balle, les autres Belges Christian Dotremont, Serge Vandercam et Joseph Noiret, les Hollandais Karel Appel, Corneille et Constant et le Français Jacques Doucet.
Quant aux représentants de la jeune peinture belge, ceux-ci évolueront vers l'abstraction lyrique se référant à une transposition interprétative du réel tout en s'opposant à une forme d'abstraction totale qui se détachait de toute forme d'expression pour laisser place à une composition construite de surfaces planes. Jo Delhaut fut le seul artiste issu de la jeune peinture qui pratiqua et défendit l'abstraction géométrique sous l'influence d'Auguste Herbin.
Les visiteurs découvriront lors de cette exposition des œuvres d'Appel, de Van Lint, Lionel Vinche, Maurice Wyckaert, Yves Zurstrassen, Serge Vandercam, Raoul Ubac, Pierre Soulages, Pierre Tal-Coat, Joseph Noiret, Antoine Mortier, Henri Michaux, Jean-Pierre Maury, Jules Lismonde, André Lanskoy, Pierre Alechinsky,, Jean-Jacques Bauweraerts, Bram Bogart, Bram Van Velde,, Amédée Cortier, Gilbert de Cock, Jo Delahaut, Eugène Dodeigne, Christian Dotremont, Jacques Doucet, Charles Drybergh, Michel Frere et Asger Jorn.
Le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, 127 rue Saint Martin, présente jusqu'au 16 septembre 2006 une exposition intitulée « Entre Cobra-Abstraction » à travers une sélection des œuvres de la collection Thomas Neirynck.
Constituée de plus de 700 œuvres, celle-ci retrace notamment l'histoire de la peinture belge depuis la Seconde Guerre Mondiale et est représentative de divers courants artistiques belges et internationaux.
A travers une quarantaine d'œuvres, les visiteurs découvriront des peintures peu connues du groupe Cobra qui, refusant l'abstraction géométrique et le réalisme social, aspira à l'expérimentation libre et internationale. Ses principaux acteurs se rencontrèrent à Paris et s'allièrent de 1948 à 1951 pour retrouver la spontanéité originelle inhérente à tout processus créateur.
Riche par sa diversité, la collection Neirynck ne se limite pas à une vision unique de l'art même si le regard du collectionneur se reconnaît dans l'ensemble de ses choix avec l'abstraction comme élément central de la collection. Thomas Neirynck, collectionneur majeur de l'art belge depuis la Seconde Guerre Mondiale, est un mécène dans le sens le plus généreux du terme puisque pour éviter la dispersion de sa collection, il en a fait don à la Fondation Roi Baudouin.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, les activités artistiques tournèrent au ralenti bien que des artistes persistèrent à créer des œuvres personnelles et singulières qui révélèrent au regard une autre conception du monde. Dès 1939, des artistes comme Louis Van Lint, Gaston Bertrand et Anne Bonnet se réunirent pour fonder « La Roue Libre » avant de se retrouver au sein d'Apport.
« L'Ecorchée » de Van Lint fut accueilli comme un manifeste et ouvrit de nouveaux horizons après la guerre. Il y eut ainsi une unité entre les artistes pour qui l'abstraction constitua le terme logique d'un processus d'intériorisation de la réalité fondée sur la méthode cubiste et la palette luministe d'un expressionnisme détaché de la représentation mimétique.
Dans le mouvement de la jeune peinture belge, Louis Van Lint et Antoine Mortier apparurent comme des figures majeures alors que Cobra reprit et radicalisa ce que les représentants de ce mouvement avaient expérimenté de façon intuitive.
Cobra, avec comme principal représentant belge Pierre Alechinsky, aspira à l'expérimentation libre et internationale en réunissant en son sein des artistes d'horizons divers, les Danois Asger Jorn et Mogens Balle, les autres Belges Christian Dotremont, Serge Vandercam et Joseph Noiret, les Hollandais Karel Appel, Corneille et Constant et le Français Jacques Doucet.
Quant aux représentants de la jeune peinture belge, ceux-ci évolueront vers l'abstraction lyrique se référant à une transposition interprétative du réel tout en s'opposant à une forme d'abstraction totale qui se détachait de toute forme d'expression pour laisser place à une composition construite de surfaces planes. Jo Delhaut fut le seul artiste issu de la jeune peinture qui pratiqua et défendit l'abstraction géométrique sous l'influence d'Auguste Herbin.
Les visiteurs découvriront lors de cette exposition des œuvres d'Appel, de Van Lint, Lionel Vinche, Maurice Wyckaert, Yves Zurstrassen, Serge Vandercam, Raoul Ubac, Pierre Soulages, Pierre Tal-Coat, Joseph Noiret, Antoine Mortier, Henri Michaux, Jean-Pierre Maury, Jules Lismonde, André Lanskoy, Pierre Alechinsky,, Jean-Jacques Bauweraerts, Bram Bogart, Bram Van Velde,, Amédée Cortier, Gilbert de Cock, Jo Delahaut, Eugène Dodeigne, Christian Dotremont, Jacques Doucet, Charles Drybergh, Michel Frere et Asger Jorn.