M° Jean-Claude Binoche, qui assura la vente du tableau de Van Gogh «Jardin à Auvers», aujourd'hui contesté a tenu à apporter des précisions concernant les mentions qui étaient portées au catalogue. Dans une mise au point adressée à la Gazette de l'Hôtel Drouot, le commissaire-priseur a réfuté les allègations du journaliste du Figaro Jean-Marie Tasset, en soulignant qu'ilavait apporté un soin particulier concernant l'établissement de la provenance de ce tableau acheté 55 millions de FF par le banquier Vernes en 1992.
Ce tableau avait été classé monument historique et ne pouvait de ce fait quitter le territoire, d'où cette enchère apparemment dérisoire. M. Walter, son possesseur, avait d'ailleurs poursuivi l'Etat en s'estimant lésé par cette décision et avait finalement obtenu 145 millions de FF de dommages et intérêts. M° Binoche a précisé qu'il avait fait appel à l'expert anglais Ronald Pickvance, au Suisse Walter Feilchenfeldt et au Néerlandais Van Heugten, conservateur au Rijks Museum, pour examiner cette œuvre et établir le catalogue.
Ils ont de plus étudié sa provenance (Johanna Van Gogh, Cassirer, Bernheim Jeune, Glaser, Caspari, Lewin père et fils, Kurtz, Wildenstein, Knodler et enfin Jacques Walter) et ont eu en main les archives de Johanna Van Gogh, de Cassirer et de Bernheim Jeune. Bernheim Jeune acheta le tableau à Cassirer le 2 avril 1909 alors que ce dernier l'avait acquis auprès de Johanna Van Gogh en mars 1908. Cette dernière avait d'ailleurs consigné cette vente dans son livre de caisse. Appelé d'abord «Garten», le tableau fut ensuite rebaptisé «Jardin à Auvers» par Bernheim Jeune qui classa sa photo dans ses archives sous le numéro 17 270.
Selon M° Binoche, les détracteurs qui ont fait campagne contre ce tableau, et notamment Jean-Marie Tasset, auraient du prendre le soin de le consulter alors qu'il affirme avoir fait son travail du mieux possible en établissant sans contestation possible la provenance Johanna Van Gogh-Cassirer-Bernheim Jeune.
M° Binoche a reproché à J.M Tasset de s'être appuyé sur l'ouvrage de J.B de la Faille publié en 1928 et qui indiquait le nom de Glaser comme première provenance sans mentionner qu'il avait acheté le tableau auprès de Bernheim Jeune. Dans une nouvelle édition en 1939, de la Faille ajouta que Glaser avait acheté l'œuvre auprès d'un nommé Schuffenecker et non auprès de Bernheim. C'est à l'appui de cet ouvrage que la campagne de dénigrement est née et M° Binoche indique qu'il n'est pas possible de laisser la suspicion l'emporter sur les faits. «On ne peut pas arguer de la singularité d'un chef d'œuvre («Jardin à Auvers» est atypique dans l'œuvre de Van Gogh) pour le réfuter. Malheureusement, il semble que l'on puise toujours s'improviser expert. Le meilleur défenseur de «Jardin à Auvers » est le «Jardin à Auvers» lui-même, a-t-il conclu.
M° Jean-Claude Binoche, qui assura la vente du tableau de Van Gogh «Jardin à Auvers», aujourd'hui contesté a tenu à apporter des précisions concernant les mentions qui étaient portées au catalogue. Dans une mise au point adressée à la Gazette de l'Hôtel Drouot, le commissaire-priseur a réfuté les allègations du journaliste du Figaro Jean-Marie Tasset, en soulignant qu'ilavait apporté un soin particulier concernant l'établissement de la provenance de ce tableau acheté 55 millions de FF par le banquier Vernes en 1992.
Ce tableau avait été classé monument historique et ne pouvait de ce fait quitter le territoire, d'où cette enchère apparemment dérisoire. M. Walter, son possesseur, avait d'ailleurs poursuivi l'Etat en s'estimant lésé par cette décision et avait finalement obtenu 145 millions de FF de dommages et intérêts. M° Binoche a précisé qu'il avait fait appel à l'expert anglais Ronald Pickvance, au Suisse Walter Feilchenfeldt et au Néerlandais Van Heugten, conservateur au Rijks Museum, pour examiner cette œuvre et établir le catalogue.
Ils ont de plus étudié sa provenance (Johanna Van Gogh, Cassirer, Bernheim Jeune, Glaser, Caspari, Lewin père et fils, Kurtz, Wildenstein, Knodler et enfin Jacques Walter) et ont eu en main les archives de Johanna Van Gogh, de Cassirer et de Bernheim Jeune. Bernheim Jeune acheta le tableau à Cassirer le 2 avril 1909 alors que ce dernier l'avait acquis auprès de Johanna Van Gogh en mars 1908. Cette dernière avait d'ailleurs consigné cette vente dans son livre de caisse. Appelé d'abord «Garten», le tableau fut ensuite rebaptisé «Jardin à Auvers» par Bernheim Jeune qui classa sa photo dans ses archives sous le numéro 17 270.
Selon M° Binoche, les détracteurs qui ont fait campagne contre ce tableau, et notamment Jean-Marie Tasset, auraient du prendre le soin de le consulter alors qu'il affirme avoir fait son travail du mieux possible en établissant sans contestation possible la provenance Johanna Van Gogh-Cassirer-Bernheim Jeune.
M° Binoche a reproché à J.M Tasset de s'être appuyé sur l'ouvrage de J.B de la Faille publié en 1928 et qui indiquait le nom de Glaser comme première provenance sans mentionner qu'il avait acheté le tableau auprès de Bernheim Jeune. Dans une nouvelle édition en 1939, de la Faille ajouta que Glaser avait acheté l'œuvre auprès d'un nommé Schuffenecker et non auprès de Bernheim. C'est à l'appui de cet ouvrage que la campagne de dénigrement est née et M° Binoche indique qu'il n'est pas possible de laisser la suspicion l'emporter sur les faits. «On ne peut pas arguer de la singularité d'un chef d'œuvre («Jardin à Auvers» est atypique dans l'œuvre de Van Gogh) pour le réfuter. Malheureusement, il semble que l'on puise toujours s'improviser expert. Le meilleur défenseur de «Jardin à Auvers » est le «Jardin à Auvers» lui-même, a-t-il conclu.