Une petite huile sur panneau de l'école flamande du XVIIe siècle, représentant un troupeau à l'orée d'un bois près d'un village, a finalement été adjugée 70 000 FF sans les frais, le 4 salle 14 à Drouot-Richelieu.
Dans cette même vente, deux toiles d'Alexandre-Marie Colin (1798-1873) inspirées du roman «americano-exotique» de Jean-François Marmontel :
Les Incas ou la destruction de l'empire du Pérou (1777), intitulés Telasco et la princesse Amazili et jeune fille inca offerte en mariage au castillan Alonzo Molina ont été enlevées à 280 000 FF sur une estimation de 40 000. Tout ce qui sort de l'ordinaire fait des prix à Drouot alors qu'ailleurs, notamment au marché aux Puces de Saint-Ouen, les marchands se lamentent de n'avoir presque plus de clients depuis des mois. Il est difficile de comprendre le phénomène des salles de ventes si ce n'est de constater que Drouot ressemble de plus en plus à un casino où les amateurs, entraînés par d'autres, se muent en joueurs alors qu'en boutique, ceux-ci ont tendance à vouloir marchander en deçà des limites de prix acceptables.