Il n'y avait pas beaucoup d'artistes réputés pour peindre des ballerines au XIXe siècle. En fait, en cherchant bien il n'y avait pratiquement que Degas…
Les ventes organisées à Paris entre le 30 septembre et le 4 octobre 2002 ont été marquées par des résultats spectaculaires concernant l'art des îles du Pacifique, les arts premiers et l'art indien du IIe millénaire avant J.-C.
Le 30 septembre, l'étude Lombrail a obtenu 13 500 euros pour une statue « tiv Ihambe » (hauteur 107 cm) du Nigéria en bois représentant un gardien tutélaire debout.
L'étude Boisgirard a vendu pour 280 000 euros une base en bronze ajourée d'une frise d'animaux et de personnages de la Vallée de l'Indus, début du 2e millénaire avant J.-C. (hauteur 16,5 cm, diamètre 29 cm). Cette pièce exceptionnelle est revenue au Musée du Louvre qui a aussi acquis pour 45 000 euros un vase aux serpents en chlorite gris d'Asie centrale datant du IIIe ou du début du IIe millénaire, le corps formé de quatre couples de serpents entrelacés autour de quatre jarres avec à leur sommet deux têtes de femmes affrontées, coiffées d'un chignon, leur visage et les corps des serpents incrustés de peirres colorées et de nacre.
Une coupe d'Asie centrale (IIIe millénaire ou début du IIe) en chlorite gris reposant sur un piédouche à disque, le corps décoré en relief de quatre antilopes affrontées et d'arbres incisés (hauteur 14,5 cm) a atteint 30 000 euros.
Une idole stylisée de l'île de Chypre (hauteur 26 cm) du type « planche » datant du bronze ancien (2000-1850 avant J.-C.) en terre cuite rouge à décor incisé a été vendue pour 36 000 euros. Un groupe en bronze (hauteur 20,3 cm) à patine verte du Levant (IIe millénaire) représentant une mère et son enfant a été acquise pour 26 800 euros et un carreau en terre cuite émaillé polychrome montrant un animal à longues cornes sinueuses (fin du IIe millénaire avant J.-C.) a recueilli une enchère de 27 000 euros.
Au chapitre des textiles, une toile de lin (10 x 54 cm) abasside de la fin du IXe siècle brodée d'une ligne d'inscriptions coufiques a été vendu pour 21 000 euros sur une estimation de 3 000 euros. Un panneau de lin écru (20 x 17 cm) fatamide du XIe siècle décoré de trois bandes polychromes, celle du centre étant composée d'une inscription coufique et les deux autres de frises d'animaux a atteint 18 000 euros. Une boite aux harpies seldjoukide (XIIe siècle) en bronze gravé de médaillons et de bandeaux d'inscriptions coufiques incrustés de cuivre rouge avec une frise d'entrelacs composée de harpies a été adjugée pour 44 000 euros.
A la galerie Charpentier, Sotheby's a dispersé des pièces d'arts premiers qui provenaient des anciennes collections du sculpteur Jacob Epstein et de John T. Hooper pour un total de 4 131 000 euros sur une estimation globale de 2,7 millions d'euros.
Une sculpture féminine Moai qui figurait dans la collection de la Harrow School en 1904 a été vendue pour 480 000 euros. Son pendant masculin, un Moai kavakava a quant à lui atteint 280 000 euros sur une estimation haute de 150 000 euros. Un élément architectural des îles Marquises ayant appartenu à Jacob Epstein représentant un fatu-hiva, couple montré dos à dos, a été vendu pour 260 000 euros sur une estimation de 80 000 euros. Un masque tolai (hauteur 52 cm) de la Nouvelle Irlande trouvé en 1870 et représentant un visage allongé surmonté d'une chevelure en rotin, les yeux demi-lunes incrustés de coquillage a été adjugé pour 100 000 euros sur une estimation de 30 000 euros.
Une rare massue de cérémonie gugu des îles Fidji (hauteur 98 cm) surmontée d'un visage stylisé a été vendue pour 96 000 euros sur une estimation de 35 000 euros.
Au niveau de l'art africain, considéré comme une pièce unique, un masque makondé de Tanzanie a atteint 220 000 euros sur une estimation de 45 000 euros. Une enchère similaire a été prononcée pour une plaque en bronze du Bénin (hauteur 49,5 cm) produite cers 1600, à patine rougeâtre et nuances vert de gris avec en son centre un haut relief de guerrier portant les insignes royaux armé d'une lance et portant un bouclier. Pour finir, un marteau à musique senoufo représentant une femme (hauteur 133 cm) a été enlevé pour 170 000 euros.
Les ventes organisées à Paris entre le 30 septembre et le 4 octobre 2002 ont été marquées par des résultats spectaculaires concernant l'art des îles du Pacifique, les arts premiers et l'art indien du IIe millénaire avant J.-C.
Le 30 septembre, l'étude Lombrail a obtenu 13 500 euros pour une statue « tiv Ihambe » (hauteur 107 cm) du Nigéria en bois représentant un gardien tutélaire debout.
L'étude Boisgirard a vendu pour 280 000 euros une base en bronze ajourée d'une frise d'animaux et de personnages de la Vallée de l'Indus, début du 2e millénaire avant J.-C. (hauteur 16,5 cm, diamètre 29 cm). Cette pièce exceptionnelle est revenue au Musée du Louvre qui a aussi acquis pour 45 000 euros un vase aux serpents en chlorite gris d'Asie centrale datant du IIIe ou du début du IIe millénaire, le corps formé de quatre couples de serpents entrelacés autour de quatre jarres avec à leur sommet deux têtes de femmes affrontées, coiffées d'un chignon, leur visage et les corps des serpents incrustés de peirres colorées et de nacre.
Une coupe d'Asie centrale (IIIe millénaire ou début du IIe) en chlorite gris reposant sur un piédouche à disque, le corps décoré en relief de quatre antilopes affrontées et d'arbres incisés (hauteur 14,5 cm) a atteint 30 000 euros.
Une idole stylisée de l'île de Chypre (hauteur 26 cm) du type « planche » datant du bronze ancien (2000-1850 avant J.-C.) en terre cuite rouge à décor incisé a été vendue pour 36 000 euros. Un groupe en bronze (hauteur 20,3 cm) à patine verte du Levant (IIe millénaire) représentant une mère et son enfant a été acquise pour 26 800 euros et un carreau en terre cuite émaillé polychrome montrant un animal à longues cornes sinueuses (fin du IIe millénaire avant J.-C.) a recueilli une enchère de 27 000 euros.
Au chapitre des textiles, une toile de lin (10 x 54 cm) abasside de la fin du IXe siècle brodée d'une ligne d'inscriptions coufiques a été vendu pour 21 000 euros sur une estimation de 3 000 euros. Un panneau de lin écru (20 x 17 cm) fatamide du XIe siècle décoré de trois bandes polychromes, celle du centre étant composée d'une inscription coufique et les deux autres de frises d'animaux a atteint 18 000 euros. Une boite aux harpies seldjoukide (XIIe siècle) en bronze gravé de médaillons et de bandeaux d'inscriptions coufiques incrustés de cuivre rouge avec une frise d'entrelacs composée de harpies a été adjugée pour 44 000 euros.
A la galerie Charpentier, Sotheby's a dispersé des pièces d'arts premiers qui provenaient des anciennes collections du sculpteur Jacob Epstein et de John T. Hooper pour un total de 4 131 000 euros sur une estimation globale de 2,7 millions d'euros.
Une sculpture féminine Moai qui figurait dans la collection de la Harrow School en 1904 a été vendue pour 480 000 euros. Son pendant masculin, un Moai kavakava a quant à lui atteint 280 000 euros sur une estimation haute de 150 000 euros. Un élément architectural des îles Marquises ayant appartenu à Jacob Epstein représentant un fatu-hiva, couple montré dos à dos, a été vendu pour 260 000 euros sur une estimation de 80 000 euros. Un masque tolai (hauteur 52 cm) de la Nouvelle Irlande trouvé en 1870 et représentant un visage allongé surmonté d'une chevelure en rotin, les yeux demi-lunes incrustés de coquillage a été adjugé pour 100 000 euros sur une estimation de 30 000 euros.
Une rare massue de cérémonie gugu des îles Fidji (hauteur 98 cm) surmontée d'un visage stylisé a été vendue pour 96 000 euros sur une estimation de 35 000 euros.
Au niveau de l'art africain, considéré comme une pièce unique, un masque makondé de Tanzanie a atteint 220 000 euros sur une estimation de 45 000 euros. Une enchère similaire a été prononcée pour une plaque en bronze du Bénin (hauteur 49,5 cm) produite cers 1600, à patine rougeâtre et nuances vert de gris avec en son centre un haut relief de guerrier portant les insignes royaux armé d'une lance et portant un bouclier. Pour finir, un marteau à musique senoufo représentant une femme (hauteur 133 cm) a été enlevé pour 170 000 euros.
Le 2 octobre, l'étude Tajan a recueilli une enchère de 8 600 euros pour 12 bouteilles de Petrus 1982 puis une autre de 12 500 euros pour 12 bouteilles de Petrus 1989 et finalement 13 000 euros pour 12 bouteilles de Petrus 1990.
Le 4 octobre, l'étude Coutau-Bégarie a vendu pour 11 000 euros, au double de son estimation, une aquarelle titrée « Départ pour la chasse » (33 x 49 cm) par Charles de Condamy. Une huile sur toile du XIXe siècle par François Grenier intitulée « La Chasse au marais » (58 x 90 cm) a atteint 9 500 euros.
L'étude Boisgirard a vendu pour 4 450 euros un daguerréotype stéréoscopique colorié (vers 1851-53) représentant une femme nue assise sur un lit (6,7 x 5,7 cm) et pour 4 200 euros un autre daguerréotype (6,6 x 5,6 cm) montrant une jeune femme nue coiffée d'un voile et d'un diadème adossée à un lit. Un daguerréotype stéréoscopique colorié d'Antoine Claudet, vers 1850, représentant deux hommes et deux jeunes garçons (17,5 x 8 cm) a été vendu pour 5 100 euros et une photographie d'Ilse Bing représentant une affiche lacérée de Greta Garbo sur un mur de Paris en 1932 (16,8 x 23 cm) accompagnée d'un autre cliché de Bing montrant des néons publicitaires la nuit dans une ville américaine en 1935 (24 x 18 cm) a recueilli une enchère de 5 300 euros.
L'étude Tajan a obtenu 8 000 euros pour une huile sur toile de Ferdinand Loyen du Puigaudeau titrée « Effet de vague sur les rochers » (54,5 x 65,5 cm) alors qu'une huile sur toile d'Auguste Chabaud titrée « Champ d'Oliviers » (60 x 92 cm) a atteint 5 800 euros.
Enfin, l'étude Massol a vendu pour 20 000 euros un bas-relief du XIIIe siècle provenant d'Angkor Tam (35 x 80 cm) représentant des ascètes tandis qu'un linteau khmer du XIIe siècle (longueur 50 cm) en grès de Banteay Kedi ciselé de trois Apsara et Ghandarva et d'une frise de torsades a culminé à 8 000 euros.
Le 12 octobre à Drouot, l'étude Néret-Minet a organisé une vente de tableaux contemporains qui a rencontré un succès d'estime malgré la crise. A signaler deux bons scores pour Mariana-Luiza : 580 et 480 euros pour deux œuvres représentant des variations de façades et de fenêtres.