Depuis 2 ans, le marché de l'art attire de plus en plus d'amateurs aux Etats-Unis. Or les collectionneurs américains achètent plus facilement qu'ils ne vendent.
Conséquence, ces collectionneurs s'arrachent le peu d'œuvres qui leur est proposé. Ainsi, alors que le taux d'invendus s'élève en Europe, il baisse aux Etats-Unis quel que soit le niveau de prix. Au mois de mai 2002, le marché de l'art américain présente un taux d'invendu de 17%, contre près de 37% dans le reste du monde.
Plus les œuvres proposées sont chères, plus le risque de ravalement est élevé. Fort logiquement, au delà d'un certain prix (environ 10 000 USD), l'exigence des collectionneurs s'intensifie. Au premier semestre 2002, 80% des œuvres estimées de 1 000 à 10 000 USD ont trouvé preneur aux Etats-Unis ; tandis que pour les tranches de prix supérieures à 10 000 USD, seuls 73% des lots ont été vendus.
La loi de l'offre et de la demande régule le marché. Classiquement, plus les œuvres proposées sont chères, moins nombreux sont les collectionneurs capables d'enchérir dans la salle des ventes. A certains niveaux de prix, si les lots ne trouvent pas d'amateurs, ils sont automatiquement ravalés. Même en baissant les enchères d'une œuvre refusée par les collectionneurs lors de sa mise à prix, il sera difficile pour le commissaire-priseur de trouver un acquéreur potentiel dans la salle.
A plus de 1 million d'USD, la demande est peu sensible à une baisse des prix. Par contre, pour des productions " bon marché", acheteurs et vendeurs sont plus nombreux, la concurrence s'intensifie. Aussi, à moins de 1 000 USD, le comportement des acheteurs change : les œuvres sont plus aisément substituables, un lot surestimé pourra aisément trouver acquéreur si le commissaire-priseur revoit son prix à la baisse. La demande devient élastique lorsque l'on réduit l'échelle des prix.
Dans ces conditions, les maisons de ventes ont tout intérêt à maintenir l'intensité de la compétition des acheteurs en leur présentant dans une même vacation des œuvres appartenant à une même gamme de prix.
Depuis 2 ans, le marché de l'art attire de plus en plus d'amateurs aux Etats-Unis. Or les collectionneurs américains achètent plus facilement qu'ils ne vendent.
Conséquence, ces collectionneurs s'arrachent le peu d'œuvres qui leur est proposé. Ainsi, alors que le taux d'invendus s'élève en Europe, il baisse aux Etats-Unis quel que soit le niveau de prix. Au mois de mai 2002, le marché de l'art américain présente un taux d'invendu de 17%, contre près de 37% dans le reste du monde.
Plus les œuvres proposées sont chères, plus le risque de ravalement est élevé. Fort logiquement, au delà d'un certain prix (environ 10 000 USD), l'exigence des collectionneurs s'intensifie. Au premier semestre 2002, 80% des œuvres estimées de 1 000 à 10 000 USD ont trouvé preneur aux Etats-Unis ; tandis que pour les tranches de prix supérieures à 10 000 USD, seuls 73% des lots ont été vendus.
La loi de l'offre et de la demande régule le marché. Classiquement, plus les œuvres proposées sont chères, moins nombreux sont les collectionneurs capables d'enchérir dans la salle des ventes. A certains niveaux de prix, si les lots ne trouvent pas d'amateurs, ils sont automatiquement ravalés. Même en baissant les enchères d'une œuvre refusée par les collectionneurs lors de sa mise à prix, il sera difficile pour le commissaire-priseur de trouver un acquéreur potentiel dans la salle.
A plus de 1 million d'USD, la demande est peu sensible à une baisse des prix. Par contre, pour des productions " bon marché", acheteurs et vendeurs sont plus nombreux, la concurrence s'intensifie. Aussi, à moins de 1 000 USD, le comportement des acheteurs change : les œuvres sont plus aisément substituables, un lot surestimé pourra aisément trouver acquéreur si le commissaire-priseur revoit son prix à la baisse. La demande devient élastique lorsque l'on réduit l'échelle des prix.
Dans ces conditions, les maisons de ventes ont tout intérêt à maintenir l'intensité de la compétition des acheteurs en leur présentant dans une même vacation des œuvres appartenant à une même gamme de prix.