Animé par les prestigieuses vacations américaines de Sotheby's et Christie's, le mois de mai est considéré comme la période phare de la première saison de ventes. Les résultats des vacations impressionnistes et modernes y sont très médiatiques. Tous se souviennent qu'une sculpture n'a jamais été vendue aussi chère que la " Danaïde " de Brancusi, adjugée 16,5 millions de dollars le 7 mai 2002. Mais derrière la hausse des prix et l'annonce de quelques records se cache la baisse du volume de transactions. Aussi, le chiffre d'affaires s'est écroulé par rapport au niveau atteint en mai 2001 : -32,21% à l'échelle mondiale. La chute du produit des ventes des leaders du marché, traditionnellement gonflé à New York par des enchères prestigieuses, est le résultat de la baisse importante du nombre de lots proposés à la vente.
Aux Etats-Unis, les collectionneurs se sont arraché les œuvres qui leur étaient présentées, de sorte que le taux d'invendus est particulièrement faible et que les prix progressent encore à la hausse. Tandis qu'en Europe, à la baisse du nombre de lots mis en vente s'ajoute une importante hausse du taux d'invendus ; la plus grande sélectivité des acheteurs accentue la baisse du nombre de transactions : -55,6% en France et -63,4% en Allemagne par rapport aux volumes de 2001. Fort heureusement, ces derniers mois, le taux de ravalement tend à se stabiliser. En mai, moins de 64% des lots proposés ont trouvé preneur.
Certes les vendeurs constatent la hausse des prix et veulent en profiter, mais peut-être doivent-ils réviser leurs prix de réserves s'ils veulent aiguiser l'intérêt des acheteurs.
Animé par les prestigieuses vacations américaines de Sotheby's et Christie's, le mois de mai est considéré comme la période phare de la première saison de ventes. Les résultats des vacations impressionnistes et modernes y sont très médiatiques. Tous se souviennent qu'une sculpture n'a jamais été vendue aussi chère que la " Danaïde " de Brancusi, adjugée 16,5 millions de dollars le 7 mai 2002. Mais derrière la hausse des prix et l'annonce de quelques records se cache la baisse du volume de transactions. Aussi, le chiffre d'affaires s'est écroulé par rapport au niveau atteint en mai 2001 : -32,21% à l'échelle mondiale. La chute du produit des ventes des leaders du marché, traditionnellement gonflé à New York par des enchères prestigieuses, est le résultat de la baisse importante du nombre de lots proposés à la vente.
Aux Etats-Unis, les collectionneurs se sont arraché les œuvres qui leur étaient présentées, de sorte que le taux d'invendus est particulièrement faible et que les prix progressent encore à la hausse. Tandis qu'en Europe, à la baisse du nombre de lots mis en vente s'ajoute une importante hausse du taux d'invendus ; la plus grande sélectivité des acheteurs accentue la baisse du nombre de transactions : -55,6% en France et -63,4% en Allemagne par rapport aux volumes de 2001. Fort heureusement, ces derniers mois, le taux de ravalement tend à se stabiliser. En mai, moins de 64% des lots proposés ont trouvé preneur.
Certes les vendeurs constatent la hausse des prix et veulent en profiter, mais peut-être doivent-ils réviser leurs prix de réserves s'ils veulent aiguiser l'intérêt des acheteurs.