Lucien Bourdon, nommé Président mais tenu semble-t-il à l'écart du fonctionnement du fonds, vint à dénoncer lui-même la manière dont celui-ci était géré. Avec Guy Loudmer, l'ancienne trésorière et deux employées ont d'ailleurs été mises en examen. Au cours de son enquête, le juge Evelyne Picard a d'autre part découvert que l'étude Loudmer, en apparence si florissante, avait un trou de près de 50 millions francs lequel aurait motivé certaines opérations illégales entreprises par le commissaire-priseur pour maintenir son entreprise à flot. Néanmoins, le patrimoine personnel de Guy Loudmer a été estimé à plus de 110 millions francs tandis que la trésorerie de l'Association Bourdon laisserait apparaitre un manque de fonds encore non évalué.
Les enquêteurs se sont inquiétés de savoir si Guy Loudmer et son fils n'avaient pas volontairement laisser gonfler leur passif dans la perspective de l'indemnisation de ceux des commissaires-priseurs qui cesseraient leurs activités lors de l'ouverture des frontières de la France aux maisons de vente anglo-saxonnes censée intervenir en 1998. Toujours est-il que Guy Loudmer et son fils auraient procédé à des ventes en privé dont le produit aurait été versé sur des comptes en Suisse et au Luxembourg. Pour sa défense, le commissaire-priseur aurait déclaré que ces ventes servaient à renflouer les caisses de son étude. D'ETRANGES CLIENTS
Philippe Loudmer, qui avait adopté les célèbres mimiques de son père duquel il n'avait malheureusement pas le charisme, avait eu néanmoins des démêlés avec ce dernier concernant ces ventes sans qu'on sache la raison exacte de leur différend. S'agissait-il des ventes elles-mêmes ou de la destination de leur produit ? Philippe, qui paradait encore il y a quelques semaines, s'est depuis terré à l'étranger laissant les rumeurs gonfler. Guy Loudmer a eu également à s'expliquer sur les achats effectués par une société panaméenne auprès de son étude. Cette dernière avait acquis quatre toiles lors de la vente Bourdon- un Soutine, un Delaunay, un Léger et un Dubuffet pour la somme de 23 millions francs mais celles-ci ne furent jamais payées. Néanmoins, Guy Loudmer avait encaissé les honoraires correspondant à leur vente et ce, sur le dos des Bourdon d'après les enquêteurs. Elles furent revendues quatre ans plus tard par une autre étude pour seulement 9 millions. La société panaméenne en question avait été cliente de l'étude Loudmer depuis de nombreuses années mais, hormis Guy Loudmer, nul au sein de l'étude ne connaissait l'identité de ses dirigeants. Cette mystérieuse société, disposant d'antennes dans les Caraïbes, serait peut-être impliquée dans un trafic de blanchiment d'argent sale. En outre, Guy Loudmer aurait vendu des toiles acheminées vers le port franc de Genève qui auraient ainsi été exportées au nez et à la barbe des douanes françaises. Sur ce point, l'enquête en cours pourrait bien se poursuivre à l'étranger pour retrouver la trace de leurs acquéreurs. UNE PROVENANCE QUISUSCITE DES QUESTIONS
Quant à la vente Bourdon, celle-ci suscite bien des interrogations. Orchestrée avec l'appui d'une énorme publicité, elle avait attiré de nombreux grands collectionneurs dont l'entrepreneur Francis Bouygues et l'acteur Alain Delon qui avaient acheté en commun "La Belle Epicière" de Modigliani pour la somme de 63 millions de francs. Les anomalies constatées au sujet de l'association Bourdon sont une chose. La provenance de la collection en est une autre. Le journal "Le Monde" a rapporté que les tableaux appartenant au couple étaient restés des années sous un lit dans une chambre de bonne sans protection ni assurance. Les Bourdon étaient-ils inconscients ou avaient-ils la conscience tranquille ?
Toujours est-il que Guy Loudmer ne posa pas la moindre question au sujet de la provenance de leur collection tandis que les policiers de la Brigade Financière se sont demandés si certains des tableaux ne feraient pas partie des biens appartenant à des collectionneurs juifs spoliés durant la guerre. "Le Monde" a relevé que les Bourdon avaient acquitté sans sourciller la taxe de plus-value dûe à l'Etat concernant des oeuvres passées en vente publique et détenues durant une période ne dépassant pas 30 ans alors qu'ils possédaient ces oeuvres depuis bien plus longtemps.
Cette taxe s'élevait à 20 millions francs, somme que Guy Loudmer se serait d'ailleurs indûment appropriée en oubliant de la reverser au fisc.
La question de l'origine de nombreuses toiles- si celle-ci s'avérait suspecte- pourrait susciter des vagues au moment où de nombreux musées sont sur la sellette concernant la restitution de centaines de tableaux et objets d'art confisqués à des familles juives entre 1940 et 1944 et restés à leur garde à la fin de la guerre alors que rien ou presque n'a été fait depuis pour retrouver la trace de leurs légitimes propriétaires.
Certains ne manqueront pas de reprocher à Guy Loudmer, l'admirateur inconditionnel de Fernand Léger (il faisait partie d'ailleurs du Comité Léger) qui s'impliquait souvent dans des opérations caritatives en faveur de l'Etat d'Israël, de s'être comporté avec une telle légéreté (sic) en ne se renseignant pas sur l'origine exacte des tableaux avant de procéder à cette vente.
Finalement, la chute de la maison Loudmer- l'étude a été fermée et le personnel licencié à la fin de 1997- risque d'avoir de sérieuses répercussions sur une profession qui présente de plus en plus un front désuni face à la concurrence anglo-saxonne qui est sur le point de se manifester sur le sol français surtout que les rumeurs courent avec insistance au sujet d'autres commissaires-priseurs qui se seraient montrés coupables d'indélicatesses. Au début du mois de , a été révélée l'affaire des faux Miguel Barcelo (une vingtaine) vendus par un commissaire-priseur de province et à Versailles par l'étude Royère-Perrin-Lajeunesse entre 1988 et 1990 laquelle aurait procédé à des ventes en privé ou agi en tant qu'intermédiaire pour des transactions, des pratiques auxquelles certaines études auraient également eu recours ces derniers temps.
Ce sera à la justice de trancher prochainement sur l'affaire Barcelo alors que d'autres commissaires-priseurs seraient dans le collimateur de la Brigade Financière. Parler de débandade à Paris semble aujourd'hui un mot bien faible... Adrian Darmon
La mise en examen pour abus de confiance aggravé et l'incarcération à la fin du mois d'octobre à Paris du commissaire-priseur vedette Guy Loudmer a causé un vif émoi au sein de sa profession alors que les rumeurs sont allées bon train au sujet de nouveaux scandales à venir. C'est la vente de la collection Bourdon du 25 mars 1990 qui a été la cause de la chute de Guy Loudmer lequel aurait commis de graves irrégularités concernant la gestion du produit de cette vente qui s'élevait à 509 millions de francs. La vente Bourdon avait été l'événement culminant de la saison 1990 peu avant l'effondrement du marché de l'art qui avait coincidé avec la Guerre du Golfe. Lucien et Marcelle Bourdon avaient confié leur collection à Guy Loudmer avec l'intention de destiner l'argent de la vente à un fonds pour la protection des animaux, l'aide à l'enfance et le soutien aux artistes.
Le charismatique commissaire-priseur avait néanmoins convaincu les Bourdon, alors âgés de plus de 80 ans, de créer ce fonds sous son égide. Il en fut d'ailleurs le trésorier jusqu'en 1993. Peu après, le journal "Libération" révélait l'existence de pratiques douteuses concernant la gestion de ce fonds ce qui provoqua l' enquête qui a conduit à sa détention. Le bouillant Loudmer, connu pour être l'enfant terrible de la Compagnie des Commissaires-Priseurs, n'a pas eu la partie facile face au juge Evelyne Picard pour expliquer les mécanismes de la gestion de ce fonds tout comme les conditions qui ont présidé à la vente de la collection ou d'autres opérations jugées illégales qui ont mis en jeu de mystérieux circuits financiers à l'étranger. Accusé de complicité, son fils et associé Philippe a disparu de Paris depuis le 29 octobre et se serait réfugié en Israël avec sa famille. Tous deux ont été suspendus de leurs fonctions d'officiers ministériels et risquent une radiation pure et simple. UNE AFFAIRE COMPLEXE
Guy Loudmer, personnage haut en couleurs, avait déjà fait parler de lui dans le passé en manifestant une volonté d'indépendance vis à vis de la Chambre des Commissaires-Priseurs. Il y a un peu plus de 20 ans, il était allé contre l'institution en organisant des ventes dans sa propre salle rue du Faubourg Saint-Honoré bravant ainsi le réglement qui voulait que rien ne put se vendre en dehors de l'Hôtel Drouot. Rappelé à l'ordre, il avait été forcé d'abandonner son idée. En 1981, son étude présenta un passif de deux millions francs et il dut faire face à une menace de radiation. Son avocat, M° Kiejman le sortit de ce mauvais pas. Relativement assagi, il déclarait dans une interview accordée en mai 1989 au magazine "Arts et Valeurs" que d'un côté il y avait les compétents et de l'autre les incompétents et qu'il fallait "remercier Dieu d'avoir si mal distribué les cartes et bénir le ciel d'avoir autant d'imbéciles sur terre".
Il ajoutait: "Tout système à décision majoritaire ne peut entraîner que l'incompétence. Point final !". Sortant d'une bagarre juridique avec Jean Fabris, le légataire universel de la veuve d'Utrillo qui avait fait saisir certaines toiles du maître montmartrois dans une de ses ventes, il déclarait alors au magazine vouloir travailler à long terme et que l'ouverture de l'Europe ne l'inquiétait guère. "L'Europe ? C'est comme une artère commerçante. Imaginez qu'il y a deux boucheries. L'une fait des affaires, l'autre pas. D'un côté il y a quelqu'un de compétent. De l'autre, il n'y en a pas. Moi, je n'évolue que dans des domaines où je le suis (compétent), c'est à dire la peinture moderne et les arts primitifs."
Cigare au bec, tonitruant comme un amiral sur le pont d'un navire, Guy Loudmer combinait le jour de l'interview plusieurs caractères en un seul. Avec lui, on passait du banal à l'extraordinaire et vice-versa.
Ce " Patton" de la Compagnie des Commissaires-Priseurs savait ainsi se montrer tour à tour tyrannique et charmeur.
Toujours durant cette interview, reprenant Hemingway, il prononça cette phrase qui lui collait si bien: "En avoir ou pas..." puis ajoutait:" je fais toujours partie de la Compagnie parce que justement c'est une bénédiction". Pour lui, à l'évidence Drouot devait disparaitre un jour. Il ne savait pas qu'il passerait à la trappe huit ans plus tard bien avant la Compagnie.
Dans la brume créée par les volutes de son cigare, gesticulant comme mieux marteler ses propos, il soulignait qu'il officiait sans expert et que tout allait bien comme cela tout en considérant que Drouot était un " purgatoire à la française" où tout était chaotique, que c'était "la panique générale", qu'il savourait que la "connerie" fût "omniprésente sur terre" et qu'il se considérait comme un "joueur de poker professionnel... jouant pour gagner".
Guy Loudmer devait finalement tout perdre en misant sur la vente Bourdon, en ne voyant pas que les cartes étaient peut-être douteuses hypnotisé qu'il était par les mises faramineuses des enchérisseurs. Les habitués de l'hôtel Drouot ont dit qu'au lieu de prendre tranquillement ses gains, étourdi par ces dizaines de millions valsant sous son marteau, Guy Loudmer n'a pu résister à la tentation de rafler plus que le pactole qui lui était destiné en oubliant que sa tricherie le conduirait à son propre purgatoire. La vente Bourdon était un formidable coup médiatique quoique la provenance de la collection était un point d'interrogation. Mais, ébloui par le jackpot qui passait entre ses mains, Guy Loudmer incita apparemment les Bourdon à s'impliquer dans le mécanisme infernal qui a fini par le broyer lui-même.
Après avoir encaissé de cette vente un surplus de commissions de plus de 12 millions, Loudmer créa ce fonds en faisant dit-on grassement payer un notaire - des honoraires de cinq millions ! - pour enregistrer les documents nécessaires à sa création. Puis, il s'institua trésorier pour gérer le produit de la vente à sa guise en s'éloignant alors du but initial qui était de soutenir la protection des animaux, l'aide à l'enfance ou l'appui aux artistes.
En 1993, il finit par céder sa place à la mère de son troisième enfant et par embaucher une de ses amies personnelles pour acheter des oeuvres pour le compte d'un Fonds Bourdon pour l'art moderne institué en 1991 et destiné à développer l'activité de mécénat.
Lucien Bourdon, nommé Président mais tenu semble-t-il à l'écart du fonctionnement du fonds, vint à dénoncer lui-même la manière dont celui-ci était géré. Avec Guy Loudmer, l'ancienne trésorière et deux employées ont d'ailleurs été mises en examen. Au cours de son enquête, le juge Evelyne Picard a d'autre part découvert que l'étude Loudmer, en apparence si florissante, avait un trou de près de 50 millions francs lequel aurait motivé certaines opérations illégales entreprises par le commissaire-priseur pour maintenir son entreprise à flot. Néanmoins, le patrimoine personnel de Guy Loudmer a été estimé à plus de 110 millions francs tandis que la trésorerie de l'Association Bourdon laisserait apparaitre un manque de fonds encore non évalué.
Les enquêteurs se sont inquiétés de savoir si Guy Loudmer et son fils n'avaient pas volontairement laisser gonfler leur passif dans la perspective de l'indemnisation de ceux des commissaires-priseurs qui cesseraient leurs activités lors de l'ouverture des frontières de la France aux maisons de vente anglo-saxonnes censée intervenir en 1998. Toujours est-il que Guy Loudmer et son fils auraient procédé à des ventes en privé dont le produit aurait été versé sur des comptes en Suisse et au Luxembourg. Pour sa défense, le commissaire-priseur aurait déclaré que ces ventes servaient à renflouer les caisses de son étude. D'ETRANGES CLIENTS
Philippe Loudmer, qui avait adopté les célèbres mimiques de son père duquel il n'avait malheureusement pas le charisme, avait eu néanmoins des démêlés avec ce dernier concernant ces ventes sans qu'on sache la raison exacte de leur différend. S'agissait-il des ventes elles-mêmes ou de la destination de leur produit ? Philippe, qui paradait encore il y a quelques semaines, s'est depuis terré à l'étranger laissant les rumeurs gonfler. Guy Loudmer a eu également à s'expliquer sur les achats effectués par une société panaméenne auprès de son étude. Cette dernière avait acquis quatre toiles lors de la vente Bourdon- un Soutine, un Delaunay, un Léger et un Dubuffet pour la somme de 23 millions francs mais celles-ci ne furent jamais payées. Néanmoins, Guy Loudmer avait encaissé les honoraires correspondant à leur vente et ce, sur le dos des Bourdon d'après les enquêteurs. Elles furent revendues quatre ans plus tard par une autre étude pour seulement 9 millions. La société panaméenne en question avait été cliente de l'étude Loudmer depuis de nombreuses années mais, hormis Guy Loudmer, nul au sein de l'étude ne connaissait l'identité de ses dirigeants. Cette mystérieuse société, disposant d'antennes dans les Caraïbes, serait peut-être impliquée dans un trafic de blanchiment d'argent sale. En outre, Guy Loudmer aurait vendu des toiles acheminées vers le port franc de Genève qui auraient ainsi été exportées au nez et à la barbe des douanes françaises. Sur ce point, l'enquête en cours pourrait bien se poursuivre à l'étranger pour retrouver la trace de leurs acquéreurs. UNE PROVENANCE QUISUSCITE DES QUESTIONS
Quant à la vente Bourdon, celle-ci suscite bien des interrogations. Orchestrée avec l'appui d'une énorme publicité, elle avait attiré de nombreux grands collectionneurs dont l'entrepreneur Francis Bouygues et l'acteur Alain Delon qui avaient acheté en commun "La Belle Epicière" de Modigliani pour la somme de 63 millions de francs. Les anomalies constatées au sujet de l'association Bourdon sont une chose. La provenance de la collection en est une autre. Le journal "Le Monde" a rapporté que les tableaux appartenant au couple étaient restés des années sous un lit dans une chambre de bonne sans protection ni assurance. Les Bourdon étaient-ils inconscients ou avaient-ils la conscience tranquille ?
Toujours est-il que Guy Loudmer ne posa pas la moindre question au sujet de la provenance de leur collection tandis que les policiers de la Brigade Financière se sont demandés si certains des tableaux ne feraient pas partie des biens appartenant à des collectionneurs juifs spoliés durant la guerre. "Le Monde" a relevé que les Bourdon avaient acquitté sans sourciller la taxe de plus-value dûe à l'Etat concernant des oeuvres passées en vente publique et détenues durant une période ne dépassant pas 30 ans alors qu'ils possédaient ces oeuvres depuis bien plus longtemps.
Cette taxe s'élevait à 20 millions francs, somme que Guy Loudmer se serait d'ailleurs indûment appropriée en oubliant de la reverser au fisc.
La question de l'origine de nombreuses toiles- si celle-ci s'avérait suspecte- pourrait susciter des vagues au moment où de nombreux musées sont sur la sellette concernant la restitution de centaines de tableaux et objets d'art confisqués à des familles juives entre 1940 et 1944 et restés à leur garde à la fin de la guerre alors que rien ou presque n'a été fait depuis pour retrouver la trace de leurs légitimes propriétaires.
Certains ne manqueront pas de reprocher à Guy Loudmer, l'admirateur inconditionnel de Fernand Léger (il faisait partie d'ailleurs du Comité Léger) qui s'impliquait souvent dans des opérations caritatives en faveur de l'Etat d'Israël, de s'être comporté avec une telle légéreté (sic) en ne se renseignant pas sur l'origine exacte des tableaux avant de procéder à cette vente.
Finalement, la chute de la maison Loudmer- l'étude a été fermée et le personnel licencié à la fin de 1997- risque d'avoir de sérieuses répercussions sur une profession qui présente de plus en plus un front désuni face à la concurrence anglo-saxonne qui est sur le point de se manifester sur le sol français surtout que les rumeurs courent avec insistance au sujet d'autres commissaires-priseurs qui se seraient montrés coupables d'indélicatesses. Au début du mois de , a été révélée l'affaire des faux Miguel Barcelo (une vingtaine) vendus par un commissaire-priseur de province et à Versailles par l'étude Royère-Perrin-Lajeunesse entre 1988 et 1990 laquelle aurait procédé à des ventes en privé ou agi en tant qu'intermédiaire pour des transactions, des pratiques auxquelles certaines études auraient également eu recours ces derniers temps.
Ce sera à la justice de trancher prochainement sur l'affaire Barcelo alors que d'autres commissaires-priseurs seraient dans le collimateur de la Brigade Financière. Parler de débandade à Paris semble aujourd'hui un mot bien faible... Adrian Darmon