Les ventes organisées à Paris entre le 13 et le 16 mai 2002 ont repris en douceur après les ponts de la semaine précédente. Le 14 mai, l'étude Coutau-Bégarie a vendu pour 11 500 euros un service à café en argent (3,505 kg), travail belge vers 1830, composé d'une verseuse, un sucrier et d'un crémier alors qu'un réchaud rond du XVIIIe siècle, travail belge ou lillois (poids 571 g) à pieds volutes figurant des fauves et posant sur une toupie en bois noirci a quintuplé son estimation pour atteindre 4 600 euros.
L'étude Million a vendu pour 15 000 et 18 000 euros deux gouaches humoristiques d'Harry Elliott (1882-1959) sur la chasse, la première titrée « Le Passage de la chasse à courre devant la charrette du pasteur » (32 x 47 cm) et la seconde intitulée «La Meute dans la cour d'une ferme» (32 x 47 cm). Celles-ci n'étaient estimées qu'aux alentours de 3 000 euros.
Le 15 mai, l'étude Blanchet a obtenu 64 000 euros pour une huile sur toile de Maurice de Vlaminck intitulée « Rue de village » (50 x 61 cm), une œuvre peinte après 1930. Un bronze à patine brune nuancée de 1916 par Renoir et Richard Guino (1890-1973) représentant une maternité (hauteur 54 cm), fonte Valsuani, a atteint
16 500 euros.
Une huile sur isorel de Moses Levy titrée « Deux nus sur la plage » (37 x 60 cm) a été vendue pour 4 500 euros alors qu'une huile de Marcel Cosson montrant des élégants en chapeau haut de forme en compagnie de danseuses au foyer de l'Opéra (54 x 65 cm) a recueilli une enchère de 9 000 euros.
Une huile de Louis Toffoli titrée « Les Terres cuites » (73 x 54 cm) a atteint
9 500 euros tandis que « Le Vol du Papillon bleu », une toile d'André Lanskoy datée de 1963 a culminé à 20 000 euros.
L'étude Tajan a vendu pour 12 000 euros une bouteille « surahi aux feuilles » en céramique d'Iznik (hauteur 35 cm, vers 1580) malgré des restaurations. Une technique mixte sur toile de Jacques Majorelle vers 1950-60 représentant le souk de Marrakech (64 x 52 cm) a atteint 33 000 euros tandis que « La Fileuse » (33 x 24 cm), une huile sur panneau de Rudolf Ernst, a séduit un amateur pour 48 000 euros.
Lors de cette bonne vente consacrée à l'orientalisme, une sculpture de Charles-Henri-Joseph Cordier (1827-1905), épreuve en onyx veiné, bronze argenté et doré et émaux polychromes représentant la « Juive d'Alger » (hauteur 76 cm) a recueilli une enchère de 55 000 euros.
Une huile de Fabio Fabbi (1861-1946) intitulée « Le Marchand d'étoffes et de tapis » (50 x 70 cm) a été vendue pour 26 000 euros et une toile signée par Egisto Ferroni (1835-1912) titrée « La Princesse au diadème Taj » (105 x 69 cm) a atteint son estimation basse de 23 000 euros. Une toile de Jean-François Portaels (1818-1895) intitulée « La caravane surprise par le simoun » (110 x 138 cm) a intéressé un amateur pour 38 000 euros.
Un coffret reliquaire indo-portugais du XVIe siècle du Gujarat, époque Akbar, recouvert de plaquettes de nacre fixées à l'aide de clous en argent, les garnitures en argent à décor géométrique, à l'exception des pieds (33 x 20 cm, hauteur 25 cm) a été adjugé pour 63 000 euros sur une estimation haute de 18 000 euros. Le fragment d'un turban du Xe siècle (30 x 52 cm) inscrit au nom du calife fatimide d'Egypte Al Aziz en soie sur toile de lin décorée de la grande signature du calife en coufique fleuri rouge sur deux lignes affrontées, une étroite frise végétale bleue complétant le décor, a atteint 25 000 euros.
Une colonne commémorative (hauteur 112 cm) de l'Inde moghole datée 1017 (1608 de notre ère) de section carrée à l'exception de son extrémité, en pierre marbreuse taillée et peinte à décor de tulipes et de fleurettes polychromes avec des inscriptions « naskh » rougeâtres sur fond noir, a causé la surprise en atteignant 33 000 euros sur une estimation haute de 6 000 euros.
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