De nombreux projets ambitieux dans le secteur de l'art sur Internet n'ont pu aboutir à cause de la crise financière qui a frappé les valeurs de la nouvelle économie et forcé leurs investisseurs à les délaisser, indique le Journal du Net dans sa livraison du 29 mai 2001.
Le pari des initiateurs de ces entreprises était de faire du Web la plate-forme quasi-incontournable d'un marché qui croît de 10% par an pour un volume global de l'ordre de 100 milliards FF par an mais désormais, bon nombre de projets ont disparu, constate le Journal du Net.
Il est vrai que le marché de l'art est un secteur plutôt hermétique qui dépend d'un peu plus de 1000 grands marchands lesquels font autorité sur le marché mais on se réfère là à ceux qui vendent essentiellement de la marchandise de qualité, donc rare, et on semble par trop oublier que l'art et la culture intéressent néanmoins des millions de gens à travers la planète. En fait, de nombreux projets sont tombés à l'eau pour des raisons de stratégie, d'analyses mal interprétées et d'un manque manifeste de compétences. Le Journal du Net cite ainsi le cas d'Artface qui a été contraint de mettre la clef sous la porte après avoir levé près de 12 millions FF.
En janvier 2000, John Senouf, fondateur d'Artface avait notamment pris des contacts avec Artcult, restés cependant sans suite, avant de lancer son projet destiné à présenter des pièces en vente chez des marchands mais qui au final ne fut pas structuré intelligemment tout en souffrant de l'absence d'un contenu éditorial étoffé et valable.
Artface s'est finalement avéré être un projet nettement trop ambitieux puisqu'il nécessitait un financement de plus de 35 millions FF alors que son équipe ne réunissait pas vraiment les meilleurs spécialistes. Pareil problème a également confronté Oraos dont Antoine Bloch, son fondateur, s'inspira grandement et même plus d'un projet couché sur papier par le créateur d'Artcult après avoir été impressionné par le contenu et le propos de ce site.
De nombreux projets ambitieux dans le secteur de l'art sur Internet n'ont pu aboutir à cause de la crise financière qui a frappé les valeurs de la nouvelle économie et forcé leurs investisseurs à les délaisser, indique le Journal du Net dans sa livraison du 29 mai 2001.
Le pari des initiateurs de ces entreprises était de faire du Web la plate-forme quasi-incontournable d'un marché qui croît de 10% par an pour un volume global de l'ordre de 100 milliards FF par an mais désormais, bon nombre de projets ont disparu, constate le Journal du Net.
Il est vrai que le marché de l'art est un secteur plutôt hermétique qui dépend d'un peu plus de 1000 grands marchands lesquels font autorité sur le marché mais on se réfère là à ceux qui vendent essentiellement de la marchandise de qualité, donc rare, et on semble par trop oublier que l'art et la culture intéressent néanmoins des millions de gens à travers la planète. En fait, de nombreux projets sont tombés à l'eau pour des raisons de stratégie, d'analyses mal interprétées et d'un manque manifeste de compétences. Le Journal du Net cite ainsi le cas d'Artface qui a été contraint de mettre la clef sous la porte après avoir levé près de 12 millions FF.
En janvier 2000, John Senouf, fondateur d'Artface avait notamment pris des contacts avec Artcult, restés cependant sans suite, avant de lancer son projet destiné à présenter des pièces en vente chez des marchands mais qui au final ne fut pas structuré intelligemment tout en souffrant de l'absence d'un contenu éditorial étoffé et valable.
Artface s'est finalement avéré être un projet nettement trop ambitieux puisqu'il nécessitait un financement de plus de 35 millions FF alors que son équipe ne réunissait pas vraiment les meilleurs spécialistes. Pareil problème a également confronté Oraos dont Antoine Bloch, son fondateur, s'inspira grandement et même plus d'un projet couché sur papier par le créateur d'Artcult après avoir été impressionné par le contenu et le propos de ce site.
Là encore, malgré un financement de plus de 14 millions FF, le PDG d'Oraos a commis l'erreur de croire s'être assuré une place au soleil en embauchant une équipe hétérogène dont certains membres avaient une expérience de l'édition d'art mais peu de compétences dans le domaine du journalisme pur.
En dehors de N@rt et de Artprice, qui ont levé plus de 50 millions et 600 millions FF respectivement tout en diversifiant leurs activités, les sites importants dédiés à l'art restent peu nombreux sur Internet et pour cause, leur pérennité repose avant tout sur l'expérience de leurs créateurs et la pertinence de leurs contenus.
John Senouf et Antoine Bloch, tous deux issus du monde de la finance ou de la Bourse, ne connaissaient pas les méandres du marché de l'art alors que le secret de la réussite réside justement dans une approche qualifiée de ce milieu et une analyse pertinente du profil des utilisateurs du Net intéressés par l'art.
Force est de constater que la plupart de ceux qui ont pu lever des fonds pour des projets liés à l'art ont su essentiellement, et certes intelligemment, vendre des idées sans toutefois pouvoir les mettre en oeuvre concrètement faute de disposer des connaissances ou des compétences requises pour ce faire. De là, l'énorme fossé les séparant des créateurs de N@rt par exemple.
Il reste le cas d'Artcult, un site créé en janvier 1996, fort aujourd'hui d'un contenu de plus de 4500 pages en ligne, qui cependant n'a toujours pas fait l'objet d'un quelconque tour de table financier. La seule raison en est que son créateur, spécialiste du marché de l'art depuis plus d'une vingtaine d'années, a d'abord tenu à asseoir la présence de ce site sur le Web en vue de convaincre d'éventuels investisseurs du sérieux de son initiative appelée à être doublée par la publication de livres et d'un magazine sur l'art. Pour l'instant, avec un investissement modeste, Artcult continue de progresser en termes d'audience dans l'attente de nouer des contacts avec d'éventuels partenaires.