« Le Triomphe de la stérilité » par Raoul Ubac (40 x 24,5 cm) a été cédé pour 95 000 euros, record mondial. De Man Ray, « Cette espèce d'hélianthe » (29,5 x 23,2 cm) a été vendu pour 80 000 euros.
Un tirage par Helen Levitt vers 1950 titré « New York » (11,3 x 16,4 cm) a atteint 18 000 euros. Un portrait de Duchamp par Man Ray de 1922 maquillé, un œil au beurre noir, allongé devant « L'énigme d'une journée » de Girogio de Chirico a culminé à 58 000 euros. Un portrait de Frida Kahlo par Nickolas Muray vers 1938 a été adjugé pour 27 000 euros.
Le 16 avril à la galerie Charpentier, Sotheby's a obtenu une enchère de 90 000 euros pour un masque heaume Mambila en bois du Nigéria (Hauteur 42 cm) en très mauvais état.
Un squelette en terre cuite assis les bras croisés (Hauteur 50 cm) de la culture de Veracruz (Mexique) (950-550 avant J.-C.) a été vendu pour 62 000 euros sur une estimation de 7 000 euros. Une statuette en terre cuite Djenné (Hauteur 35,5 cm) du Mali assise en position agenouillée a été adjugée pour 35 000 euros tout comme un tabouret à cariatide Luba Shankandi du Congo.
Cinq poupées Kirdi du Cameroun en bois, probablement dowayo (de 24 à 34 cm) décorées de bijoux en perles de verre et anneaux en laiton et une statuette en pierre (Hauteur 33 cm) de la culture Chontal (Région de Guerrero, Mexique) ont atteint 32 000 euros et un masque en tecali (Hauteur 12 cm) de Teotihuacan vers 450-650 a été cédé pour 31 000 euros.
Le 17 avril, lors de la suite des ventes Breton, une effigie d'ancêtre pour le culte uli (nord de la Nouvelle Irlande) acquise par le pape du surréalisme en 1964 été vendue pour 1,1 million d'euros. Une statue korwar (Hauteur 32 cm) du nord-ouest de la Nouvelle-Guinée a atteint 100,000 euros. Une sculpture en bois (Hauteur 60 cm) des îles Nicobar (Malaisie) avec polychromie rouge et blanche sur le visage d'un personnage accroupi les bras tendus devant lui a été préemptée pour le Musée Branly à 90 000 euros. Une statue d'ancêtre Moaï papa de l'île de Pâques (Hauteur 58 cm) a été vendue pour 68 000 euros tout comme un tabouret en bois à patine d'usage (Hauteur 13 cm) à quatre pieds éléphantesques provenant de Tahiti.
Un masque Haisla, kwakiutl de Colombie Britannique, île de Vancouver, en bois de cèdre polychromé a été adjugé pour 288 272 euros frais compris. Un masque Haïda en bois de cèdre polychrome (Hauteur 33 cm) avec des yeux et la mâchoire mobiles a été préempté pour 140 000 euros (hors frais) pour le Musée du Quai Branly. Un totem Haïda de la fin du XIXe siècle en bois de cèdre et polychromie (Hauteur 132 cm) a atteint 120 000 euros.
Un masque grimaçant eskimo d'Alaska (Good News Bay) en bois polychromé hérissé d'attributs en bois, certains terminés par des plumes (Diamètre 47 cm) a été adjugé pour 190 000 euros. Un masque eskimo kinugumiut ou napaskiak en bois tendre et polychromie rouge et blanche cerné par 8 plumes blanches a été cédé pour 170 000 euros.
Une poupée kachina hopi aux yeux protubérants en bois polychrome (Hauteur 28 cm) et fibres naturelles, vêtué d'un kilt en corlle et dotée à l'arrière d'une crête de plume a été vendue pour 50 000 euros. Un masque hopi angak'china à tableta en bois polychrome cuir et crins (hauteur 67 cm) a été cédé pour 75 000 euros.
Finalement, la vente Breton aura occupé les esprits de la plupart des amateurs durant cette semaine tandis que la fille d'André Breton, Aube Ellouët, a décidé de faire don de 15 œuvres préemptées à plusieurs musées et à la bibliothèque Doucet, notamment le manuscrit de « Arcane 17 » (750 000 euros), le dossier de « Najda » (140 000 euros), « Femme » de Jean Arp (2,5 millions d'euros), « Dancer/Danger » de Man Ray (1,4 million d'euros), le portrait d'André Breton par Brauner (180 000 euros) ou un tirage de la « Poupée » de Bellmer (80 000 euros).
Les ventes organisées à Paris entre le 14 et le 21 avril 2003 ont été émaillées de résultats extraordinaires pour des lots provenant de la succession d'André Breton.
Le 14 avril, dans le cadre de cette succession, le groupe Calmels-Cohen a vendu pour 140 000 euros une racine éclatée en forme de fleurs du Mexique portant au dos une étiquette « Magie de la méduse, Racine qui s'ouvre » qui avait été photographiée par Raoul Ubac et reproduite sur une page consacrée aux objets naturels et paysage dans le « Dictionnaire abrégé du surréalisme » (1938).
Cette racine avait été évoquée dans ce dictionnaire en référence aux ready made de Duchamp et par rapport aux objets à fonctionnement symbolique de Dali.
Un gant en bronze d'après celui de Lise Deharme reproduit dans « Nadja » de Breton a été préempté par la bibliothèque Doucet pour 40 000 euros. Une cuillère de service en bois sculpté (Longueur 37 cm) du XIXe siècle, un objet d'art populaire ne valant pas généralement pas plus de 50 euros, a atteint le prix faramineux de 19 000 euros (préemption du Centre Pompidou). Un diable bondissant de sa boite, jouet d'enfant vers 1900, a causé la surprise à 10 200 euros.
Au chapitre des monnaies, un statère d'or cuivré des Osismes orné d'une tête humaine et d'un cheval ithyphallique surmonté d'un oiseau a atteint 3 900 euros.
Concernant les tableaux, un dessin aux crayons de couleurs et mine de plomb sur papier de Roberto Matta daté de 1937 (49 x 65 cm) a été vendu pour 280 000 euros. « La Cheminée », une huile et crayon sur toile de Diego Rivera (73 x 59,4 cm) a atteint 200 000 euros. Du même artiste, une gouache sur papier marouflé sur toile titrée « Les Vases communicants » (93 x 121 cm) a été adjugée pour 150 000 euros.
De Miro, « Le Piège » de 1924, une huile sur toile de 92,7 x 73,5 cm a été vendu pour 2,5 millions d'euros.
Un collage et gouache sur carte postale photographique de Dali titrée « La Mélancolie extatique des chiens » (14 x 9 cm) a été adjugé pour 220 000 euros. Une huile sur toile de Wifredo Lam datée de 1944 et titrée « Le Roi-Mangue » (65 x 77,7 cm) a atteint une enchère similaire.
Une huile sur toile de Jindrich Styrsky datée de 1934 et titrée « Les Racines » (46 x 82 cm) a été cédée pour 110 000 euros. « Le Lion double », une huile de Victor Brauner a atteint 260 000 euros tout comme« Nous sommes trahis » (97 x 130 cm) du même artiste datée de 1934. Encore de Brauner, «Légèrement chaude ou Adrianapole » (13 x 17 cm), une huile sur bois de 1937 a atteint 200 000 euros.
« La Vierge aux deux anges », une gouache sur papier (23,3 x 29,2 cm) de Charles Filiger retitrée par Breton « La Vierge aux vers luisants » a causé une surprise à 170 000 euros.
Record mondial pour Clovis Trouille dont l'huile sur toile titrée « Religieuse italienne fumant la cigarette » a atteint 240 000 euros et pour Maruja Mallo (1909-1909) avec « Epouvantails », une huile sur toile de 1930 (138 x 198 cm) a été adjugée pour 260 000 euros.
Une huile sur carton de Georges Ribemont Dessaignes (1884-1975) titré « Grand Musicien » (72 x 57 cm) a été cédée pour 100 000 euros. Une huile sur toile de Yves Laloy (1920-1999) titrée « Les petits pois sont verts… les petits pois sont rouges » a atteint 80 000 euros sur une estimation de 1 500 euros.
"La rencontre sur une plage" (195 x 141 cm) de Wolfgang van Paalen, une huile datée de 1936 a été adjugée pour 75 000 euros. « Ficelé-Déficelé » de Marie Cerminova dite Toyen (1902-1980), une huile sur carton datée de 1925 (24,5 x 30 cm) a atteint 80 000 euros. Une gouache d'Aloys Zötl (1803-1887) titrée « Le Rhinocéros » (44,1 x 55,4 cm) a atteint le prix record de 50 000 euros.
Un portrait à la technique mixte sur toile matelas daté de 1963 par Enrico Baj a atteint 67 000 euros. Deux assemblages de coquillages de Pascal Désir Maisonneuve (1863-1934) titrés « La Reine Victoria » (31 x 36 x 23 cm) et une « Tête stupéfaite » (Hauteur 14 cm) ont respectivement atteint 95 000 et 22 000 euros.
« Famine/Famille » aux crayons de couleurs sur papier noir vers 1930 (32,5 x 25,1 cm) par Nusch et Paul Eluard, Valentine Hugo et Breton a atteint 26 000 euros. Un autre dessin à l'encre, crayons de couleurs et crayon noir (31,5 x 19,7 cm) daté de 1927 par Max Morise, Yves Tanguy, Man Ray et Breton a été vendu pour le prix stupéfiant de 60 000 euros.
Un collage de 1931 par André Breton titré « Temps de chien » (15 x 23 cm) a été cédé pour 130 000 euros sur une estimation de 25 000 euros, 10 000 euros de mieux qu'un collage de Magritte titré « Paris en 1930 » (12 x 15,6 cm).
Un assemblage composé d'un sac du soir avec miroir et collage par Elisa Breton titré « Ne Quittez pas » de 1972 a été vendu pour 16 000 euros. Une gouache sur ivoire d'un auteur anonyme titrée « Personnage au ying et yang » (11 x 5,5 cm) a été vendu pour 13 000 euros sur une estimation haute de 900 euros.
Une huile sur toile signée par Deyema, un artiste inconnu, représentant sur un plancher un embauchoir à chaussure posé près d'une balle rouge et d'une figure humaine ronde portant des moustaches à la Dali a été vendue pour 17 000 euros.
De Francis Picabia, « Les Amoureux » de 1925, une huile sur toile de 116 x 115 cm a été adjugée pour 1,6 million d'euros pour le compte du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. D'yves Tanguy, « L'Armoire de Protée » datée de 1931, une huile sur toile de 61 x 51 cm a été vendue pour 1 million d'euros. De Magritte, « La Femme cachée de 1929 », une huile sur toile de 73 x 54 cm a atteint 900 000 euros.
Autres enchères conséquentes : 320 000 euros pour « Sans titre » d'Oscar Dominguez vers 1934, une huile sur toile de 106,8 x 77,5 cm. 700 000 euros pour « L'étrange cas de M. K » de 1933 par Victor Brauner (82 x 100,5 cm). 880 000 euros pour « Point virgule » de 1927, une huile sur bois et sur carton de Jean Arp (50,8 x 32,2 cm).
Le 15 avril, la vente de photographies de la succession Breton a tenu toutes ses promesses avec une enchère de 900 000 euros pour la « Poupée » de 1936 par Hans Bellmer, un tirage coloré à l'aniline (28,8 x 24 cm), record mondial. Un second tirage non teinté de la "Poupée" (1936-1938- 29,3 x 19,2 cm) a atteint 130 000 euros et un tirage coloré à l'aniline du même sujet, la tête contre le dossier d'une chaise cannée (23,8 x 24 cm) a fait l'objet d'une préemption par le Musée de la Ville de Paris.
De Manuel Alvarez Bravo, la « Parabola Optica » de 1934 (19,5 x 21,6 cm) a atteint 130 000 euros et « Les Courbés » (19,5 x 24,7 cm) vers 1932 montrant des hommes assis à un bar a été vendu pour 110 000 euros.
« Le Triomphe de la stérilité » par Raoul Ubac (40 x 24,5 cm) a été cédé pour 95 000 euros, record mondial. De Man Ray, « Cette espèce d'hélianthe » (29,5 x 23,2 cm) a été vendu pour 80 000 euros.
Un tirage par Helen Levitt vers 1950 titré « New York » (11,3 x 16,4 cm) a atteint 18 000 euros. Un portrait de Duchamp par Man Ray de 1922 maquillé, un œil au beurre noir, allongé devant « L'énigme d'une journée » de Girogio de Chirico a culminé à 58 000 euros. Un portrait de Frida Kahlo par Nickolas Muray vers 1938 a été adjugé pour 27 000 euros.
Le 16 avril à la galerie Charpentier, Sotheby's a obtenu une enchère de 90 000 euros pour un masque heaume Mambila en bois du Nigéria (Hauteur 42 cm) en très mauvais état.
Un squelette en terre cuite assis les bras croisés (Hauteur 50 cm) de la culture de Veracruz (Mexique) (950-550 avant J.-C.) a été vendu pour 62 000 euros sur une estimation de 7 000 euros. Une statuette en terre cuite Djenné (Hauteur 35,5 cm) du Mali assise en position agenouillée a été adjugée pour 35 000 euros tout comme un tabouret à cariatide Luba Shankandi du Congo.
Cinq poupées Kirdi du Cameroun en bois, probablement dowayo (de 24 à 34 cm) décorées de bijoux en perles de verre et anneaux en laiton et une statuette en pierre (Hauteur 33 cm) de la culture Chontal (Région de Guerrero, Mexique) ont atteint 32 000 euros et un masque en tecali (Hauteur 12 cm) de Teotihuacan vers 450-650 a été cédé pour 31 000 euros.
Le 17 avril, lors de la suite des ventes Breton, une effigie d'ancêtre pour le culte uli (nord de la Nouvelle Irlande) acquise par le pape du surréalisme en 1964 été vendue pour 1,1 million d'euros. Une statue korwar (Hauteur 32 cm) du nord-ouest de la Nouvelle-Guinée a atteint 100,000 euros. Une sculpture en bois (Hauteur 60 cm) des îles Nicobar (Malaisie) avec polychromie rouge et blanche sur le visage d'un personnage accroupi les bras tendus devant lui a été préemptée pour le Musée Branly à 90 000 euros. Une statue d'ancêtre Moaï papa de l'île de Pâques (Hauteur 58 cm) a été vendue pour 68 000 euros tout comme un tabouret en bois à patine d'usage (Hauteur 13 cm) à quatre pieds éléphantesques provenant de Tahiti.
Un masque Haisla, kwakiutl de Colombie Britannique, île de Vancouver, en bois de cèdre polychromé a été adjugé pour 288 272 euros frais compris. Un masque Haïda en bois de cèdre polychrome (Hauteur 33 cm) avec des yeux et la mâchoire mobiles a été préempté pour 140 000 euros (hors frais) pour le Musée du Quai Branly. Un totem Haïda de la fin du XIXe siècle en bois de cèdre et polychromie (Hauteur 132 cm) a atteint 120 000 euros.
Un masque grimaçant eskimo d'Alaska (Good News Bay) en bois polychromé hérissé d'attributs en bois, certains terminés par des plumes (Diamètre 47 cm) a été adjugé pour 190 000 euros. Un masque eskimo kinugumiut ou napaskiak en bois tendre et polychromie rouge et blanche cerné par 8 plumes blanches a été cédé pour 170 000 euros.
Une poupée kachina hopi aux yeux protubérants en bois polychrome (Hauteur 28 cm) et fibres naturelles, vêtué d'un kilt en corlle et dotée à l'arrière d'une crête de plume a été vendue pour 50 000 euros. Un masque hopi angak'china à tableta en bois polychrome cuir et crins (hauteur 67 cm) a été cédé pour 75 000 euros.
Finalement, la vente Breton aura occupé les esprits de la plupart des amateurs durant cette semaine tandis que la fille d'André Breton, Aube Ellouët, a décidé de faire don de 15 œuvres préemptées à plusieurs musées et à la bibliothèque Doucet, notamment le manuscrit de « Arcane 17 » (750 000 euros), le dossier de « Najda » (140 000 euros), « Femme » de Jean Arp (2,5 millions d'euros), « Dancer/Danger » de Man Ray (1,4 million d'euros), le portrait d'André Breton par Brauner (180 000 euros) ou un tirage de la « Poupée » de Bellmer (80 000 euros).