Le 3 avril, l'étude Le Mouel a vendu pour 12 000 euros une toile de Francisque Poulbot (1879-1946) peinte vers 1920 intitulée « Le Quadrille d'enfants» (65 x 81 cm) alors qu'une toile de Léon Rousseau (1829-1881) intitulée "Massif de fleurs et oiseaux dans un jardin parisien " (232 x 152,5 cm) a été adjugée pour 50 000 euros, très au dessus de son estimation.
Un bronze d'Antoine Louis Barye représentant « Thésée combattant le minotaure » (hauteur 45 cm), une fonte de Barbedienne, a atteint 13 000 euros alors qu'un ours (hauteur 47 cm) en bronze à la cire perdue, patine noire, de Georges Guyot (1885-1973), pièce unique fondue par Susse Frères, a été adjugé pour 46 000 euros et qu'une lionne marchant (longueur 49 cm) de Pero Palazzolo, bronze à la cire perdue à patine noire, fonte Hébrard, a séduit un amateur pour 20 200 euros.
Un coffret, allemand ou hollandais, de la première moitié du XVIIe siècle marqueté sur fond d'écaille brune, ivoire teinté et bois indigène dans des réserves feuillagés d'oiseaux, papillons insectes et branchages fleuris, ouvrant à un tiroir latéral et reposant sur des pieds en ivoire tourné a triplé son estimation en atteignant 23 000 euros.
L'étude Delorme a enregistré une enchère de 39 000 euros sur un bracelet souple de Sterlé ponctué de six motifs pavés de diamants enserrant alternativement une ligne de 45 saphirs taillés en baguette.
Une timbale (124 g. hauteur 9,5 cm) de forme tulipe à piédouche et doucine godronnée, présentant sur fond amati des motifs lambrequins alternés avec de longues feuilles, aux poinçons présumés de Loches vers 1740 et d'un autre attribué au maître orfèvre François Fabry (Tours ?) a atteint 7 200 euros malgré son origine mal déterminée.
Une théière ronde en argent, le bec à volutes terminé d'une tête d'oiseau, l'anse en bois sculpté de rinceaux, branches fleuries et d'une nègre de négrillon portant collier et boucle d'oreille, poinçon du maître orfèvre Pierre-Louis Du Floo, reçu en 1720 (Bergues 1754) (hauteur 21,2 cm, poids 930 g.) a été vendue pour 49 000 euros.
Un sucrier du maître orfèvre Jean-Louis Dieudonné Outrebon, reçu maître en 1772, de forme ovale, en cristal bleu taillé tout comme le couvercle, enserré dans une monture à anses en argent ciselé et repercé de guirlandes de chêne, feuilles d'acanthe et écussons aveugles retenus par des nœuds de ruban, le tout reposant sur quatre pieds sabots disposé sur un plateau ovale à contours et moulures à filets d'oves, le marli gravé de deux cartouches a été vendu pour 14 500 euros tandis qu'une paire de flambeaux (Paris 1750) d'Alexis Loir(reçu en 1733), le pied rond à contours et à doucines et groges ceinturées de filets agrafés de panaches feuillagés, l'ombilic ciselé de cannelures torses et vagues surmonté d'un fût tronconique à pans, alternativement unis à décor de pilastres et à l'amortissement de coquilles rocailles, les bobèches poinçonnées Paris 1749 attribuées à Antoine Bailly (reçu en 1748) a atteint 33 000 euros.
Une aiguière (25,8 cm de hauteur, poids 1280 g) de Louis II Samson (reçu en 1731), Toulouse 1770, de forme balustre à piédouche et anse, ciselée de côtes et cannelures torses, la panse ornée en relief de guirlandes de fleurs et de deux cartouches aveugles en cabochon surmontés d'une couronne comtale, les extrémités du bec et du couvercle formant une tête de dauphin, a séduit un acheteur pour 43 000 euros.
Des mouchettes et porte-mouchettes (440 g), Rennes 1712-1722 (les mouchettes) et 1723-1724 (pour le plateau portant un poinçon attribué à Eloi Le Tailleur, prévôt en 1712, garde poinçon en 1732), gravées aux armes de la famille Bégasson de Bretagne ont recueilli 40 000 euros. Une paire de vases à piédouche et anses (hauteur 24 cm, poids 1525 g.) de Jean Baptiste Loir, reçu en 1689, Paris 1701, de forme balustre à corps cintré ciselé de cannelures entre deux renflements bombés à décor de godrons ou losanges fleuronnés a atteint 37 500 euros. Une boîte à épices ou poivrier, Morlaix 1702/1704 de François II Duval de forme cylindrique (hauteur 13 cm) reposant sur une base rayonnante à godrons, le couvercle repercé surmonté d'un fretelet figurant un bouton oblong sur une terrasse godronnée, gravée aux armes de la famille de la Marque (Béarn, Bretagne) a causé une surprise en atteignant 25 000 euros.
Les ventes organisées à Paris entre le 28 mars et le 5 avril 2002 ont donné lieu à quelques bons résultats dans les domaines de la peinture ancienne et de l'orfèvrerie.
Néanmoins, les scores enregistrés durant la semaine écoulée sont relativement modestes par rapport à ceux des dernières années pour la même période.
Le 28 mars à Drouot-Montaigne, l'étude Kohn a obtenu 39 000 euros pour un bronze figuratif à patine brune, pièce unique, de Lucio Fontana représentant une femme nue allongée sur le ventre, les jambes relevées (longueur 73 cm).
Une huile sur toile (35 x 70 cm) intitulée « Deauville » et datée de 1959 par l'artiste espagnol Emile Grau Sala a séduit un amateur pour 25 000 euros alors qu'une Vierge à l'Enfant de l'école siennoise (95,8 x 65,3 cm) en carton bouilli polychromé de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle a atteint 33 000 euros.
Le 28 mars, Rossini S.A a vendu pour 64 000 euros un saphir rectangulaire à pans coupés (4,51 ct) du Cachemire sans modification thermique.
Le 29 mars, l'étude Chayette a cédé pour 35 000 euros une huile sur toile de 1893 intitulée « Elégante assise » (147 x 97 cm) par Jacques-Emile Blanche (1861-1942). Un cabinet anglais du XVIIIe siècle en bois laqué noir et or dans le goût de l'Extrême-Orient à décor d'oiseaux, de paysages, de personnages et de cavaliers, ouvrant à deux vantaux et découvrant dix tiroirs, reposant sur un riche piétement en bois doré et argenté réalisé dans le goût de William Kent au XIXe siècle a été vendu pour 23 000 euros et une commode d'époque Régence estampillée Louis Delaitre aux formes galbées plaquées de bois de violette dans des encadrements a culminé à 37 000 euros.
Rossini S.A a obtenu a vendu pour 13 300 euros un dessin à l'encre brune et au lavis du XVIe siècle de l'école italienne représentant une figure allégorique d'une femme assise (16 x 12,3 cm) qui n'avait été estimé au préalable qu'à 200 euros.
Une miniature ronde (diamètre 7,3 cm) de Jean-Baptiste Isabey représentant un portrait d'homme vu de trois-quarts en veste brune et cravate grise a atteint 7 800 euros. Une lampe de table (hauteur 55 cm) d'Emile Gallé à piétement balustre et abat-jour conique en verre multicouche marron et jaune sur fond blanc à décor de branches de rosiers en fleurs gravé à l'acide a été vendu pour 22 200 euros.
L'étude Charbonneaux a vendu pour 21 000 euros une huile sur toile de Grau Sala (1911-1975) datée de 1974 et représentant des jeunes filles au jardin (50 x 61 cm).
Le 3 avril, l'étude Le Mouel a vendu pour 12 000 euros une toile de Francisque Poulbot (1879-1946) peinte vers 1920 intitulée « Le Quadrille d'enfants» (65 x 81 cm) alors qu'une toile de Léon Rousseau (1829-1881) intitulée "Massif de fleurs et oiseaux dans un jardin parisien " (232 x 152,5 cm) a été adjugée pour 50 000 euros, très au dessus de son estimation.
Un bronze d'Antoine Louis Barye représentant « Thésée combattant le minotaure » (hauteur 45 cm), une fonte de Barbedienne, a atteint 13 000 euros alors qu'un ours (hauteur 47 cm) en bronze à la cire perdue, patine noire, de Georges Guyot (1885-1973), pièce unique fondue par Susse Frères, a été adjugé pour 46 000 euros et qu'une lionne marchant (longueur 49 cm) de Pero Palazzolo, bronze à la cire perdue à patine noire, fonte Hébrard, a séduit un amateur pour 20 200 euros.
Un coffret, allemand ou hollandais, de la première moitié du XVIIe siècle marqueté sur fond d'écaille brune, ivoire teinté et bois indigène dans des réserves feuillagés d'oiseaux, papillons insectes et branchages fleuris, ouvrant à un tiroir latéral et reposant sur des pieds en ivoire tourné a triplé son estimation en atteignant 23 000 euros.
L'étude Delorme a enregistré une enchère de 39 000 euros sur un bracelet souple de Sterlé ponctué de six motifs pavés de diamants enserrant alternativement une ligne de 45 saphirs taillés en baguette.
Une timbale (124 g. hauteur 9,5 cm) de forme tulipe à piédouche et doucine godronnée, présentant sur fond amati des motifs lambrequins alternés avec de longues feuilles, aux poinçons présumés de Loches vers 1740 et d'un autre attribué au maître orfèvre François Fabry (Tours ?) a atteint 7 200 euros malgré son origine mal déterminée.
Une théière ronde en argent, le bec à volutes terminé d'une tête d'oiseau, l'anse en bois sculpté de rinceaux, branches fleuries et d'une nègre de négrillon portant collier et boucle d'oreille, poinçon du maître orfèvre Pierre-Louis Du Floo, reçu en 1720 (Bergues 1754) (hauteur 21,2 cm, poids 930 g.) a été vendue pour 49 000 euros.
Un sucrier du maître orfèvre Jean-Louis Dieudonné Outrebon, reçu maître en 1772, de forme ovale, en cristal bleu taillé tout comme le couvercle, enserré dans une monture à anses en argent ciselé et repercé de guirlandes de chêne, feuilles d'acanthe et écussons aveugles retenus par des nœuds de ruban, le tout reposant sur quatre pieds sabots disposé sur un plateau ovale à contours et moulures à filets d'oves, le marli gravé de deux cartouches a été vendu pour 14 500 euros tandis qu'une paire de flambeaux (Paris 1750) d'Alexis Loir(reçu en 1733), le pied rond à contours et à doucines et groges ceinturées de filets agrafés de panaches feuillagés, l'ombilic ciselé de cannelures torses et vagues surmonté d'un fût tronconique à pans, alternativement unis à décor de pilastres et à l'amortissement de coquilles rocailles, les bobèches poinçonnées Paris 1749 attribuées à Antoine Bailly (reçu en 1748) a atteint 33 000 euros.
Une aiguière (25,8 cm de hauteur, poids 1280 g) de Louis II Samson (reçu en 1731), Toulouse 1770, de forme balustre à piédouche et anse, ciselée de côtes et cannelures torses, la panse ornée en relief de guirlandes de fleurs et de deux cartouches aveugles en cabochon surmontés d'une couronne comtale, les extrémités du bec et du couvercle formant une tête de dauphin, a séduit un acheteur pour 43 000 euros.
Des mouchettes et porte-mouchettes (440 g), Rennes 1712-1722 (les mouchettes) et 1723-1724 (pour le plateau portant un poinçon attribué à Eloi Le Tailleur, prévôt en 1712, garde poinçon en 1732), gravées aux armes de la famille Bégasson de Bretagne ont recueilli 40 000 euros. Une paire de vases à piédouche et anses (hauteur 24 cm, poids 1525 g.) de Jean Baptiste Loir, reçu en 1689, Paris 1701, de forme balustre à corps cintré ciselé de cannelures entre deux renflements bombés à décor de godrons ou losanges fleuronnés a atteint 37 500 euros. Une boîte à épices ou poivrier, Morlaix 1702/1704 de François II Duval de forme cylindrique (hauteur 13 cm) reposant sur une base rayonnante à godrons, le couvercle repercé surmonté d'un fretelet figurant un bouton oblong sur une terrasse godronnée, gravée aux armes de la famille de la Marque (Béarn, Bretagne) a causé une surprise en atteignant 25 000 euros.
L'étude Chambelland a vendu pour 13 500 euros un dessin cubiste à la mine de plomb, encre, pastel et aquarelle sur papier (26 x 34,8 cm) de Max Weber (1881-1961), un artiste né en Pologne qui fit carrière aux Etats-Unis où sa famille s'installa en 1891. Weber travailla en France à partir de 1905 et se lia d'amitié avec Matisse, le Douanier Rousseau, Delaunay et Picasso. Il rentra aux Etats-Unis en 1908 et fut considéré comme un des premiers peintres cubistes américains avant de produire des œuvres cubo-futuristes puis expressionnistes cubisantes à partir de 1917. Il fut notamment le maître de Mark Rothko en 1926.
Toujours de Weber, une composition cubiste aux personnages (14,4 x 20,5 cm), mine de plomb et aquarelle, a atteint 15 000 euros, une autre œuvre sur papier intitulée « La Danse » (34,7 x 26 cm) au fusain, pastel et gouache a été vendue pour 14 000 euros.
Un bronze abstrait de Balthasar Lobo (1911-1993) représentant un nu assis (hauteur 33,5 cm), fonte à patine brune de Susse Frères, a été adjugé 11 200 euros sur une estimation haute de 4 500 euros.
Une pendule ornée d'une urne d'où s'échappent des fleurs en bronze doré, le mouvement signé Roque à Paris (hauteur 39 cm) a été vendue pour 13 000 euros.
Le 4 avril, une huile sur toile signée et datée 1815 (51 x 61,5 cm) par Horace Vernet (1789-1863) représentant Monsieur de Belmont-Briançon, colonel des chasseurs de la garde impériale a été vendue à l'Hôtel des Ventes du Palais pour 145 000 euros sur une estimation haute de 40 000 euros. Horace Vernet, petit-fils de Joseph Vernet et fils d'Antoine Charles Horace dit Carle Vernet, fut un excellent peintre de scènes de chasse et de batailles qui travailla sous l'Empire jusqu'au règne de Napoléon III.
Au cours de la même vacation, une huile sur panneau de l'école française de la seconde moitié du XVIe siècle représentant Sabina Poppea (67,2 x 51 cm) a été vendue pour 75 000 euros, au double de l'estimation basse, alors qu'une Sainte Famille (127 x 96,5 cm) attribuée à Reynaud Levieux (1625-1690) a atteint 20 000 euros.
Un portrait de Nicolas-Jean Baptiste Ravot d'Ombreval par Jean-Baptiste Van Loo a été adjugé pour 73 000 euros, au niveau de son estimation, tandis qu'une paire de rafraîchissoirs à bouteille à décor d'oiseaux avec frises de rinceaux et fleurs d'or entre deux galons de perles or, marques KK pour 1787, de la manufacture de Sèvres a été vendue pour 24 000 euros. Une paire de glacières à décor d'oiseaux dans des cartouches paysagés ovales a été adjugée pour 30 000 euros et une commode (longueur 147 cm) Louis XV estampillée de Joseph Schmitz, en placage de bois de rose et bois de violette marqueté de filets d'encadrement et d'un large cartouche se déployant sur les deux tiroirs sans traverses de la façade a recueilli 37 000 euros.
L'étude Beaussant a obtenu 175 000 euros pour un diamant solitaire rectangulaire à pans coupés (12,37 ct, HVS2) serti en solitaire sur une bague en platine.
Lors d'une vente d'estampes organisée par le groupe PIASA, deux eaux-fortes et pointes sèches de Gabriel de Saint-Aubin pour le spectacle des Tuileries (1760-63), les chaises et le tonneau d'arrosage ont été vendues pour 13 000 euros, au double de leur estimation.
L'un des dix exemplaires de luxe sur japon des « Peintres Impressionnistes » (Paris, Floury, 1906) de Théodore Duret a été adjugé pour 12 200 euros. Il contient des épreuves de « Femme nue assise » (vernis mou), « Femme nue couchée » (tournée à gauche) (pointe sèche) et « Femme nue » (couchée à droite) (eau-forte) de Renoir, « Guillaumin au pendu » (1873) (eau-forte) de Cézanne, «Les Faneuses» (1890, eau-forte) de Pissarro et une vue prise de Saamdam (eau-forte) de Guillaumin.
Les 26 numéros de la « Revue Indépendante » réunis en 9 tomes (novembre 1886 à décembre 1888) ont été adjugés pour 15 000 euros.
Le 5 avril, l'étude Renaud a obtenu 10 500 euros pour une huile sur toile (55,5 x 46,5 cm) d'Eugenio Lucas y Villamil (1858-1918) intitulée «La Sortie de fête» alors qu'une huile, fusain et encre de chine sur papier (47 x 100 cm) représentant des tigres sur fond de montagne par Paul Jouve a culminé à 35 000 euros.
Un meuble de rangement de Jacques Adnet entièrement gainé de parchemin à motifs de carrés et de rectangles ouvrant à deux portes (110 cm de longueur) a été vendu pour 22 000 euros alors qu'une tabatière de présent impérial frappée du chiffre de Napoléon III serti de diamants, la boite signée de Georges Lemonnier en émail rouge translucide sur fond guilloché et entrelacs feuillagés en or (9 x 5,3 x 2,3 cm) a recueilli 20 500 euros.
A l'Hôtel Bergère Opéra, un photomontage et collage de Victor Brauner (1903-1966) de 1937 intitulé « Machine Surréaliste » (14 x 19 cm) a été adjugé pour 5 800 euros.