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«La langue qui fourche fait plus de mal que le pied qui trébuche.» Proverbe africain.
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Mythes et légendes dans l'art
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Cet article se compose de 5 pages.
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La mythologie a été un thème fréquemment employé dans l'art depuis l'antiquité jusqu'à nos jours. Elle a bien entendu connu ses plus belles heures entre le VIe siècle avant Jésus-Christ et le IVe siècle de notre ère puis du XVIe au XVIIIe siècles en Europe. Les connaisseurs pétris de mythologie auront toujours la possibilité de lire facilement les oeuvres et de découvrir ainsi les secrets qu'elles récèlent alors que les profanes ne pourront que les admirer sans en comprendre le sens. C'est pourquoi nous avons décidé de vous faire connaitre de nombreuse légendes entourant certaines oeuvres remarquables visuellement mais en fait pleines de secrets qui une fois révélés permettent leur compréhension. Nous avons réalisé ce glossaire avec l'aide précieuse de François Antonovich, extraordinaire marchand établi à Paris dont la galerie du Louvre des Antiquaires est un véritable musée. Expert en antiquités grecques, romaines et egyptienne ainsi que pour l'art de la Renaissance, François Antonovich est également un grand historien d'art, le spécialiste de la Guerre de Trente Ans et de l'Empereur Rodolphe II. Infatigable chercheur, il a publié plusieurs ouvrages qui sont en tous points remarquables, notamment «Les Métamorphoses d'Alexandre » qui vient de paraître en librairie en mai 1998. Abraxas ou Abrasax : amulette magique représentée par des monstres: 1) à tête de coq (L'anguipède alectorocéphale, mi-homme mi-animal censé reproduire un dieu guerrier. La tête est d'un coq, le torse d'homme et les jambes sont faites de deux serpents. 2) à tête de lion. 3) à tête de Sérapis. 4) à tête d'Anubis. 5) à tête humaine. 6) sans figure mais avec inscriptions. 7) d'autres plus différents. Le grand dieu de la magie était d'ailleurs appelé Abraxas et la valeur numérique des lettres-chiffres est équivalente au nombre des jours de l'année. Ces noms ont une valeur astrologique et plus particulièrement solaire. Abraxas peut aussi se décomposer en deux termes : BRACA venant de la racine sémitique BRKH (idée de bénédiction), BARACA ou BARAKA en arabe et DABRA, dérivé de la racine sémitique DBR (Dever) (idée de parole). On comprend mieux alors la fameuse formule magique de l'Abracadabra que tout le Moyen-Age a vénérée. Le nom d'Abraxas était sacré en gemmatrie et selon le système de numérotation grecque, on arrive au chiffre de 365 qui est le nombre des génies qu'était censé régenter le dieu Abraxas. A=1, B=2, R=100, 1=1, X=60, 1=1, 2=200 soit 365.... Amon : voir Amon-Ré Arès : Dieu de la guerre, fils de Zeus. Argonautes : Héros grecs qui voyagèrent sous la conduyite de Jason à bord de l'Argo pour aller en Colchide conquérir la Toison d'Or. Artémis : déesse de la fertilité devant laquelle brûlait un feu perpétuel. On la connaît recouvertes de mamelles, munificence de la fécondité. Son sanctuaire d'Ephèse était considéré comme la 7e merveille du monde. C'est la colère sacrée d'Artemis qui fit surgir d'un épais fourré le sanglier déchaîné de Calydon ou de Méléagre. Alexandre le Grand naquit la nuit même où le temple d'Artemis fut détruit par un incendie criminel. Erostrate, en mal de célébrité, avait mis le feu au temple. Il fut arrêté et condamné à mort. Plus tard, Alexandre libéra Ephèse, asservie à la Perse achéménide, et fit de riches présents au sanctuaire et ralluma les feux sacrés. Athéna : Déesse de la guerre. Atoum : Dieu né au sein de Noun, l'océan primordial, sous la forme d'un serpent. En sa qualité de créateur des dieux et des hommes, ce dieu porte le «Pschent», la double couronne de Haute et Basse Egypte.
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La mythologie a été un thème fréquemment employé dans l'art depuis l'antiquité jusqu'à nos jours. Elle a bien entendu connu ses plus belles heures entre le VIe siècle avant Jésus-Christ et le IVe siècle de notre ère puis du XVIe au XVIIIe siècles en Europe. Les connaisseurs pétris de mythologie auront toujours la possibilité de lire facilement les oeuvres et de découvrir ainsi les secrets qu'elles récèlent alors que les profanes ne pourront que les admirer sans en comprendre le sens. C'est pourquoi nous avons décidé de vous faire connaitre de nombreuse légendes entourant certaines oeuvres remarquables visuellement mais en fait pleines de secrets qui une fois révélés permettent leur compréhension. Nous avons réalisé ce glossaire avec l'aide précieuse de François Antonovich, extraordinaire marchand établi à Paris dont la galerie du Louvre des Antiquaires est un véritable musée. Expert en antiquités grecques, romaines et egyptienne ainsi que pour l'art de la Renaissance, François Antonovich est également un grand historien d'art, le spécialiste de la Guerre de Trente Ans et de l'Empereur Rodolphe II. Infatigable chercheur, il a publié plusieurs ouvrages qui sont en tous points remarquables, notamment «Les Métamorphoses d'Alexandre » qui vient de paraître en librairie en mai 1998. Abraxas ou Abrasax : amulette magique représentée par des monstres: 1) à tête de coq (L'anguipède alectorocéphale, mi-homme mi-animal censé reproduire un dieu guerrier. La tête est d'un coq, le torse d'homme et les jambes sont faites de deux serpents. 2) à tête de lion. 3) à tête de Sérapis. 4) à tête d'Anubis. 5) à tête humaine. 6) sans figure mais avec inscriptions. 7) d'autres plus différents. Le grand dieu de la magie était d'ailleurs appelé Abraxas et la valeur numérique des lettres-chiffres est équivalente au nombre des jours de l'année. Ces noms ont une valeur astrologique et plus particulièrement solaire. Abraxas peut aussi se décomposer en deux termes : BRACA venant de la racine sémitique BRKH (idée de bénédiction), BARACA ou BARAKA en arabe et DABRA, dérivé de la racine sémitique DBR (Dever) (idée de parole). On comprend mieux alors la fameuse formule magique de l'Abracadabra que tout le Moyen-Age a vénérée. Le nom d'Abraxas était sacré en gemmatrie et selon le système de numérotation grecque, on arrive au chiffre de 365 qui est le nombre des génies qu'était censé régenter le dieu Abraxas. A=1, B=2, R=100, 1=1, X=60, 1=1, 2=200 soit 365.... Amon : voir Amon-Ré Arès : Dieu de la guerre, fils de Zeus. Argonautes : Héros grecs qui voyagèrent sous la conduyite de Jason à bord de l'Argo pour aller en Colchide conquérir la Toison d'Or. Artémis : déesse de la fertilité devant laquelle brûlait un feu perpétuel. On la connaît recouvertes de mamelles, munificence de la fécondité. Son sanctuaire d'Ephèse était considéré comme la 7e merveille du monde. C'est la colère sacrée d'Artemis qui fit surgir d'un épais fourré le sanglier déchaîné de Calydon ou de Méléagre. Alexandre le Grand naquit la nuit même où le temple d'Artemis fut détruit par un incendie criminel. Erostrate, en mal de célébrité, avait mis le feu au temple. Il fut arrêté et condamné à mort. Plus tard, Alexandre libéra Ephèse, asservie à la Perse achéménide, et fit de riches présents au sanctuaire et ralluma les feux sacrés. Athéna : Déesse de la guerre. Atoum : Dieu né au sein de Noun, l'océan primordial, sous la forme d'un serpent. En sa qualité de créateur des dieux et des hommes, ce dieu porte le «Pschent», la double couronne de Haute et Basse Egypte.
Bonnet Phrygien : Le casque ou bonnet phrygien ou encore thrace était porté par l'infanterie de l'armée macédonienne. Ces fantassins « pézhétaïres » (compagnons à pied) ont entamé la prééminence des hétaïres (compagnons à cheval) qui constituaient l'élite de l'armée. Bucéphale : monture noire d'une vitalité prodigieuse domptée par Alexandre devant son père. Castor et Pollux : frères d'Hélène et de Clytemnestre, tous quatre nés de la double union de Zeus avec Léda transformée en cygne et avec son époux Tyndare, roi de Sparte. Ils étaient appelés les «Dioscures», c'est à dire fils de Zeus. On les désignait également sous le nom de Tyndarides. Castor et Pollux sont deux héros jeunes. L'un était un grand guerrier et l'autre triomphait dans l'art du pugilat. Les Dioscures sont identifiés aussi à la constellation des Gémeaux, protecteurs des marins. Ils apparaissent durant les orages sous la forme de feux de Saint-Elme. Les Chevaux en bronze doré de Saint-Marc, Venise : Un superbe quadrige a jadis représenté le symbole de la puissance d'Alexandre. Ce groupe, réalisé par Lysippe à sa demande, était attelé au char du soleil sur l'île de Chio. Il rehaussait la décoration d'un temple construit en l'honneur du vainqueur de la course de quadriges lors des derniers jeux Olympiques. Des siècles plus tard, l'empereur Constantin fit en sorte qu'il dominât son hippodrome à Constantinople. Ce quadrige, c'est celui de Saint-Marc à Venise que Napoléon avait fait transférer au sommet de l'arc de triomphe du Carrousel jusqu'à ce que le Congrès de Vienne imposaît sa restitution à la Sérénissime République. C'est un des plus prestigieux chefs d'œuvre de notre culture. Ces chevaux auraient été placés sur l'arc de triomphe de Néron à Rome mais l'aurige auquel Néron s'identifiait fut proprement décapité.Plusieurs siècles plus tard, le doge Enrico Dandolo réussit par la ruse et l'éloquence à détourner vers Byzance le cours de la IVe croisade et s'empara des chevaux en 1204 pour les transporter à Venise. Par leur style, ces chevaux se situent entre ceux de la frise du Mausolée d'Halicarnasse - l'une des sept merveilles du monde, datant de 350 - et les montures du quadrige du soleil de l'autel de Pergame.
Chnoubis : Dieu-solaire égyptien personnifié par le bélier Khnoum, admis comme dieu créateur par les graveurs d'intailles de l'antiquité et qui emprunte la forme gigantesque d'un serpent. Sous cette forme, les astrologues le considéraient comme représentant le décan, division du mois en trois parties qu'Hermès situait sous le signe du Lion. On lui attribuait également une bienfaisante influence dans les maladies d'estomac. Couronne d'or : C'est ceints d'une couronne d'or qu'apparurent les soldats de Philippe II lors de la batille contre les Phocidiens en 346. C'est ainsi que la postérité a longtemps représenté poètes, rois, philosophes et savants... La couronne d'or décorée de feuillages fut utilisée dès le IVe siècle avant J.-C. dans les cérémonies funéraires et cultuelles. Elle fut à la fois une marque d'honneur pour le défunt et un symbole religieux. Les couronnes avaient primitivement un caractère religieux et chaque dieu avait ses préférences : le chêne pour Zeus, le laurier pour Apollon, la vigne pour Dionysos, le myrte pour Aphrodite. On couronnait les princes et aussi les vainqueurs des jeux olympiques à titre de récompense et encore les victimes qu'on offrait au dieu. On se couronnait les têtes les jours de fêtes publiques et au cours des banquets. On ornait quelque fois le sommet des hydries ou des cratères de bronze dont l'utilisation comme urnes funéraires rappelle les rites macédoniens. L'offrande de la couronne dans une tombe symbolisait la victoire du mort dans le combat de la vie et peut être donc interprétée comme un symbole d'héroïsme du défunt. Cratère : compagnon d'Alexandre qui sauva celui-ci des griffes d'un lion. Dionysos : Fils de Zeus et de la mortelle Sémélé. Identifié avec Bacchus dans la mythologie romaine. Il est le plus jeune, le plus populaire mais aussi le plus complexe des dieux de l'Olympe. Bon vivant, gai tout en étant cruel jusqu'au paroxysme. Son culte est aussi celui de l'art et de la poésie et a donné naissance au théâtre grec. Démosthène : célèbre pour ses diatribes, son éloquence fut commentée par nombre d'orateurs et surtout par Cicéron. C'est lui qui donna le titre de «Philippiques» à ses diatribes lorsqu'il prôna la résistance à Philippe II qui avec son armée et l'aide de son fils Alexandre anéantit la coalition des Athéniens et des Thébains. Démosthène ne put que prononcer à l'issue de la bataille de Chéronée l'éloge des 300 hommes massacrés. Succédant à son père, Alexandre fit bien comprendre à Démosthène qu'il ne laisserait pas la Grèce échapper à sa juridiction. Eros : l'amour. Force : symbolisée parfois en peinture au 17e siècle par Samson et le lion Ganymède : Ce jeune homme, représenté par de nombreux peintres, fut enlevé par l'aigle de Zeus pour devenir l'échanson du maître de l'Olympe. Fils de Tros, roi de Troade, il fut enelvé alors qu'il conduisait ses troupeaux sur le promontoire dardanien afin de donner aux cieux un ornement dont la terre n'était pas digne. Le rapt consommé, le roi de Troade devint inconsolable et Zeus soulagea sa douleur en lui montrant que Ganymède avait été déifié, le plaçant dans le ciel où il était devenu effectivement le signe du zodiaque auquel on a donné le nom de Verseau. Zeus fit présent à Tros d'un magnifique cep d'or et d'un attelage qui courait plus vite que le vent pour se faire pardonner cet enlèvement qui en fait aurait été la cause réelle de la guerre de Troie. Ganymède fut saisi par l'aigle de Zeus au moment où il l'abreuvait d'une boisson d'immortalité ignorant que que le rapace qui l'étreignait représentait Zeus. Hephaistos : Dieu grec du Feu et des forgerons assimilé par les Romains à Vulcain. Fils d'Héra.
Heraclès : Héros de la mythologie grecque (Hercule pour les Romains). Il naquit à Thèbes, de Zeus et d'Alcmène, femme d'Amphytrion, roi de Tirynthe. Le mythe d'Héraclès est celui de ses douze travaux qu'il aurait accomplis en expiation du meurtre de ses enfants et de sa femme Mégara : il étrangla le lion de Némée, tua l'hydre de Lerne, captura le sanglier d'Erymanthe, poursuivit pendant un an la biche de Cérynie, aux pieds d'airain, et la tua, abattit à coups de flêches les poiseaux du lac Stymphale, dompta un taureau furieux qui désolait la Crète, s'empara des juments de Diomède, roi de Thrace qui les nourrissait de chair humaine et leur fit dévorer leur maître, tua Hippolyte, reine des Amazones, nettoya les écuries d'Augias en détournant le fleuve Alphée, captura les bœufs de Géryon, s'empara des pommes d'or du jardin des Hespérides et descendit aux Enfers d'où il ramena Cerbère. Sa mort fut dramatique. Sa femme, Déjanire lui fit revêtir la tunique imprégnée du sang empoisonné de Nessos et il éprouva aussitôt d'intolérables douleurs. Pour y mettre fin, il dressa un bûcher sur le mont Oeta et s'y immola. Horus : Divinité solaire de l'ancienne Egypte représentée par un faucon ou par un homme à tête de faucon. Il fut allaité par Isis. Harpocrate en grec. Ibis sacré : En qui s'incarnait le dieu Thot. C' était un échassier blanc avec une tête et une queue noires. Les Egyptiens le vénéraient parce qu'il apparaissait avec les crues du Nil et détruisait les serpents. Des cimetières entiers lui étaient réservés, contenant des milliers de momies d'Ibis élevés dans les volières des temples. Isis : Divinté de l'ancienne Egypte. L'une des plus importantes, adorée comme déesse du mariage et du foyer domestique. Divinité mère, elle rendit la vie à Osiris et fut sa compagne. Elle était représentée par une vache, par une femme à tête de vache, ou simplement, à la tête surmontée de cornes enserrant un globe lunaire. Le culte d'Isis comprenait deux cérémonies par jour. La première commençait au lever du soleil et ainsi le prêtre « éveillait le dieu » en présence des initiés. La deuxième cérémonie que l'on célébrait le soir, au coucher du soleil était affectée à l'adoration de l'eau sacrée. L'eau était considérée comme élément essentiel à la vie, comme principe de toute chose et comme une émanation d'Osiris. Isis était la déesse protectrice de la navigation. L'équipage du vaisseau d'Isis lancé à la recherche du corps d'Osiris était composé de cinq patrons de chaloupes, de manoeuvres de filets, de deux guetteurs, de deux pilotes et d'un veilleur. Les membres du corps du dieu ayant été dispersés et jetés dans le Nil, Isis les y avait repêchés avec un filet. Dans le roman d'Apulée, il faut lire la longue description qu'il nous a laissée de ces cérémonies. Elles se composaient principalement d'une procession, qui partait de l'Iseum et se rendait au rivage avec la statue de la déesse parée de ses plus beaux atours. Là on mettait à l'eau en grande pompe un navire neuf,auquel on donnait le nom d'Isis. Ces « Isia » commémoraient la Passion et l'invention d'Osiris. On cherchait Osiris, c'est à dire que les prêtres et les membres des confrèries effectuaient à nouveau le voyage douloureux d'Isis cherchant le corps de son auguste époux. Mais aux cris de douleur et aux larmes succédait brusquement une explosion de joie (hilaria), les initiés parcouraient les rues en criant : " Nous l'avons trouvé. Nous nous en réjouissons ! " puis on se réunissait pour prendre part à des banquets. Justice : symbolisée parfois en peinture au XVIIe siècle par le jugement de Salomon. Khonsou : Dieu lunaire. Larnax : coffret Menès : Grand prêtre d'Egypte et pharaon légendaire fondateur de Memphis qui aurait institué le royaume phraonique et selon la tradition, aurait construit le premier temple en l'honneur de Ptah. Nectanébo ou Nectanibis : Fondateur de la XXXe dynastie dite sébennytique (360-343 av J.-C.). D'après la légende ce pharaon aurait été le père d'Alexandre le Grand. Olympias, sa mère, première épouse royale de Philippe II, rencontra Philippe à Samothrace dans le sanctuaire des Cabires. Elle amena de longues couleuvres dans le palais et jusque dans le lit nuptial, les considérant comme des Agathoï Daïmones ou Bons Génies souterrains. Dès ses épousailles avec Philippe, l'oracle de Delphes lui avait ordonné de faire un sacrifice au maître de la sagesse de la ville de Thèbes, Zeus-Ammon, à propos duquel Strabon relate que l'on sacrifiait des vierges pour les prostituer dans son temple. C'est lors d'un de ses voyages dans cette ville qu'Olympias aurait rencontré Nectanébo, le dernier pharaon en exil, déchu par Artaxerxès le Perse, ce dont Olympias aurait gardé le mystère et le secret. Olympias : Mère d'Alexandre, grande prêtresse de l'oracle de Dodone, soutint de façon absolue que son fils était né de la foudre de Zeus. La tradition rapporte qu'elle accoucha tandis que le tonnerre de Zeus s'accompagnait d'avalanches diluviennes. Omphale : de même que les dieux et les hommes étaient représentés en Hercule durant l'antiquité, on aimait figurer les femmes en Omphale. Hercule, ou Héraclès en grec, avait été l'esclave de cette reine d'Epire et lui ayant rendu de grands services, s'était fait aimer et épouser par elle. Onouris : Dieu guerrier. Signifie « celui qui a ramené la Lointaine ». Il fait allusion à l'oeil de Ré, qui mis en fureur, s'enfuit dans le désert où il se transforma en lionne assoiffée de carnage. Onouris réussit à l'apaiser et la ramena de Nubie. Une autre légende le confond avec Chou, dieu de l'atmosphère. Il était vénéré à This et à Sébennytos. Orant : Personnage représenté en train de prier.
Osiris : Divinité de l'ancienne Egypte. Frère et époux d'Isis et père d'Horus. C'est le dieu du Bien, de la végétation et de la vie éternelle qu'Isis ressuscitera en recousant les morceaux de son corps. On le présentait étroitement gainé dans son habit collant, le bras droit replié tenant le fouet, la main gauche tenant le crochet, portant la mitre encadrée souvent des deux grandes plumes et, au menton, la barbe divine à l'extrémité recourbée. Pan : Dieu des bergers d'Arcadie. Fils d'Hermès et d'une nymphe représenté cornu, barbu, le bas de son corps étant celui d'un bouc. Divinité bucolique de la fécondité, il faisait souvent partie du cortège de Dionysos et dirigeait les danses des nymphes en s'accompagnant de la flûte (syrinx) qu'il avait inventée. Pan apparut à Philippides, coureur athénien et promit de l'aider contre les Perses. Il était censé provoquer la panique, cette soudaine peur irrépressible. Pandore : Le première femme selon Hésiode. Elle reçut la vie d'Héphaïstos qui la façonna avec de la terre et de l'eau afin qu'elle devint l'instrument de la vengeance divine. Epiméthée l'épousa malgré l'interdiction de son frère Prométhée. Lorsque Pandore ouvrit la jarre que Zeus lui avait confiée après y avoir enfermé tous les maux de l'humanité, ceux-ci se répandirent sur la Terre, seule l'espérance resta au fond. La boite de Pandore. Signification: ce qui, malgré sa belle apparence, peut causer bien des maux. Pâris : Fils de Priam, roi de Troie. Son père l'avait envoyé à Sparte en qualité d'ambassadeur mais Hélène, épouse du roi Ménélas, tomba amoureuse de ce jeune homme qui l'enleva, ce qui causa la guerre de Troie. Célèbre par sa beauté, ce fut Pâris qui remit la pomme d'or à Aphrodite. Pazuzu : Divinité assyrienne redouable qui était invoquée pour chasser les démons encore plus mafaisants qu'elle, et les obliger à se précipiter aux Enfers. Poros : Roi indien vaincu en 326 av. J.-C. par Alexandre le Grand qui lui laissa néanmoins son trône. Prudence : symbolisée parfois en peinture au XVIIe siècle par Joseph expliquant les songes du pharaon Psyché : l'âme. Ptah : Dieu de l'ancienne Egypte, adoré particulièrement à Memphis comme créateur du monde. Ré ou Ra : Dieu du soleil chez les anciens Egyptiens, représenté en général par un homme à tête d'épervier que surmonte le disque solaire ou sous la forme d'un scarabée. Au Nouvel Empire, il fut nommé Amon-Ré (Amon étant le dieu de Thèbes) et représenté sous la forme d'un bélier. Le bélier d'Amon a sûrement une certaine analogie avec l'antique légende de la Toison d'Or, le fameux bélier, objet de la quête des Argonautes. Alexandre le Grand vénérait Amon, dès l'âge de 24 ans, lorsqu'il écoutait, dans l'oasis de Siouah, de la bouche du prêtre, l'oracle sacré. Toute sa vie, il sera hanté par le culte de ce dieu. Destiné par le ciel à régner sur l'Egypte, Alexandre a souvent été représenté en statuaire ou autre objet avec les cornes du bélier d'Amon. Avant la conquête de l'Egypte, la rumeur courait qu'il était mystiquement le fils d'Amon de sorte que tout le cours du Nil passa paisiblement en son pouvoir. Rêve d'Alexandre : Endormi sous un arbre, Alexandre fit des songes prémonitoires qui entraînérent la fondation d'Alexandrie et de Smyrne. A l'époque paléo-chrétienne le rêve d'Alexandre sera remplacé par celui de Jonas dormant sous la coloquinte à sa sortie, le troisième jour, du ventre de la baleine. Jonas sera aussi comparé au Christ qui ressuscitera le troisième jour. Sanglier : En Macédoine, celui qui n'avait pas tué un sanglier à la chasse devait manger assis et non couché comme tous les convives. De même, celui qui n'avait pas tué à la guerre devait porter à la ceinture un signe distinctif. Soleil d'or : sous la forme de disques stylisés avec leurs rayons les soleils étaient cousus sur un vêtement, probablement la chlamyde pourpre d'un roi. Le soleil d'or devait témoigner pour l'éternité du symbole de la Macédoine. Il fut le principal élément des objets des rois macédoniens, de leurs monnaies et de leurs boucliers jusqu'au Iie siècle avant J.-C. Tempérance : symbolisée parfois en peinture au XVIIe siècle par David sacrifiant la dernière goutte d'eau au milieu de son armée assoiffée. Zeus : Dieu suprême de la Grèce antique, fils de Cronos et de Rhéa. C'est le dieu de la voute lumineuse du ciel, des précipitations atmosphériques, de la foudre, dont l'empire s'étend sur la société des dieux de l'Olympe comme sur celle des hommes qu'il commande. Il est aussi le dieu justicier et bienveillant. Il a pour femme légitime Héra. Les légendes ont multiplié ses amours et ses unions, parfois sous des formes d'emprunt, humaines ou animales, avec des déesses ou des mortelles. Les Romains l'ont assimilé à Jupiter avec la Foudre comme emblème. Zeus fut aussi le héros de légende qui vainquit les Titans et les Géants. Sa puissance, outre la foudre, est symbolisée chez les Grecs par l'égide, cette toison d'Amalthée, la chèvre qui l'allaita sur le mont Ida à l'époque, où tout nourrisson, sa mère l'y avait mis à l'abri de la gloutonnerie de son père. La dépouille caprine devint armure divine et Alexandre la revêtira dans ses représentations, ainsi protégé par l'égide du roi des dieux. Zeus veillait au respect du serment et ceci autorisa Alexandre, «son fils» à se montrer intraitable sur le chapitre du serment de ses compagnons. Zeus avait le monopole de la foudre, ce qui symbolisait son pouvoir absolu sur les dieux. Il présidait à toutes leurs destinées et il était le possesseur de tous les lieux terrestres et célestes.
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