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Krach et crash vont de pair du fait déjà qu'on tombe de haut (A.D)
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Styles époques
L'art Ottoman au diapason :
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Que ce soit à Londres ou à Paris, l'art ottoman fait toujours recette depuis quelques années. A Londres, la dernière «Turkish Sale» a été succès. A Paris, les 6 et 7 avril 1998, la vente des souvenirs du dernier sultan de Turquie Abdul Hamid II a été un triomphe. Cette collection historique appartenant au petit-fils du sultan turc déposé en 1909 était composée d'une quarantaine d'objets et sous le marteau de M° Wapler, les estimations ont été maintes fois pulvérisées et ce, même pour des objets ottomans mis en vente par d'autres vendeurs. Dans sa fuite, le sultan n'avait emmené avec lui que quelques objets qu'il garda en exil à Salonique. Parmi ceux-ci son porte-documents, un signataire destiné à la présentation de documents officiels recouvert de velours vert et portant un décor de plaques ainsi que les armoiries impériales ciselées en argent. Prix d'adjudication : 600 000 FF ! Les trois derniers sceaux de l'Empire Ottoman que le sultan avait gardés jusqu'à sa mort se vendirent à des prix mirifiques. Le premier en cristal de roche pivotant sur une monture en or, estimé 30 000 FF, trouva preneur à 220 000 FF. Le second, en argent avec un manche en nacre, fut poussé jusqu'à 190 000 FF et le troisième tout en cristal, estimé 12 000 FF, culmina à 260 000 FF. Un diadème en or et argent au décor pavé de diamants du XIXe siècle fut adjugé 560 000 FF alors qu'un rafraichissoir de forme sphérique en argent ciselé de volutes fleuries atteignit 190 000 FF. Même scores de haute volée pour les céramiques d'Iznik, notamment pour une assiette au bouquet de palmes réalisée entre 1565 et 1570 vendue 180 000 FF. A noter que pour ces pièces l'état de conservation a moins d'importance que lorsqu'il s'agit d'une céramique européenne. Un cheveu, un petit éclat, un défaut de cuisson n'empêchent pas les enchères d'atteindre certains sommets. Le 7 avril, la vente se poursuivait avec des manuscrits persans. L'un d'eux, daté de 1490 et comprenant Les Chroniques de tabari , un Maqtal et un troisième texte non identifié, se vendait 252 000 FF sur une estimation de 150 000 alors qu'un autre de même époque, Divan d'Abd Al-Rahman Jami était adjugé 130 000 FF sur une estimation de 40 000. Pour l'art ottoman, la provenance et la rareté suffisent à faire monter les enchères à de hautes altitudes mais en général, tout ce qui touche à l'Orient, que ce soit pour les objets et les peintures, demeure très demandé. Autre facteur de hausse : la bonne tenue du dollar et de la livre sterling sur les marchés financiers qui profite à nombre d'acheteurs détenteurs de ces devises.
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Que ce soit à Londres ou à Paris, l'art ottoman fait toujours recette depuis quelques années. A Londres, la dernière «Turkish Sale» a été succès. A Paris, les 6 et 7 avril 1998, la vente des souvenirs du dernier sultan de Turquie Abdul Hamid II a été un triomphe. Cette collection historique appartenant au petit-fils du sultan turc déposé en 1909 était composée d'une quarantaine d'objets et sous le marteau de M° Wapler, les estimations ont été maintes fois pulvérisées et ce, même pour des objets ottomans mis en vente par d'autres vendeurs. Dans sa fuite, le sultan n'avait emmené avec lui que quelques objets qu'il garda en exil à Salonique. Parmi ceux-ci son porte-documents, un signataire destiné à la présentation de documents officiels recouvert de velours vert et portant un décor de plaques ainsi que les armoiries impériales ciselées en argent. Prix d'adjudication : 600 000 FF ! Les trois derniers sceaux de l'Empire Ottoman que le sultan avait gardés jusqu'à sa mort se vendirent à des prix mirifiques. Le premier en cristal de roche pivotant sur une monture en or, estimé 30 000 FF, trouva preneur à 220 000 FF. Le second, en argent avec un manche en nacre, fut poussé jusqu'à 190 000 FF et le troisième tout en cristal, estimé 12 000 FF, culmina à 260 000 FF. Un diadème en or et argent au décor pavé de diamants du XIXe siècle fut adjugé 560 000 FF alors qu'un rafraichissoir de forme sphérique en argent ciselé de volutes fleuries atteignit 190 000 FF. Même scores de haute volée pour les céramiques d'Iznik, notamment pour une assiette au bouquet de palmes réalisée entre 1565 et 1570 vendue 180 000 FF. A noter que pour ces pièces l'état de conservation a moins d'importance que lorsqu'il s'agit d'une céramique européenne. Un cheveu, un petit éclat, un défaut de cuisson n'empêchent pas les enchères d'atteindre certains sommets. Le 7 avril, la vente se poursuivait avec des manuscrits persans. L'un d'eux, daté de 1490 et comprenant Les Chroniques de tabari , un Maqtal et un troisième texte non identifié, se vendait 252 000 FF sur une estimation de 150 000 alors qu'un autre de même époque, Divan d'Abd Al-Rahman Jami était adjugé 130 000 FF sur une estimation de 40 000. Pour l'art ottoman, la provenance et la rareté suffisent à faire monter les enchères à de hautes altitudes mais en général, tout ce qui touche à l'Orient, que ce soit pour les objets et les peintures, demeure très demandé. Autre facteur de hausse : la bonne tenue du dollar et de la livre sterling sur les marchés financiers qui profite à nombre d'acheteurs détenteurs de ces devises.
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