Maître de l'art
minimaliste, l'artiste américain Robert Ryman est mort le 8 février à New York
à l'âge de 88 ans.
Né à Nashville (Tennessee), Ryman s'était installé à New York en 1953 avec l'ambition de
devenir un saxophoniste de jazz et avait occupé des petits boulots, notamment
comme gardien au musée d'art moderne (MoMA) avant de rencontrer les artistes
Sol Lewitt et Dan Flavin avec qui il commença à s'intéresser à la peinture.
Captivé par les récentes
acquisitions du musée des travaux des peintres expressionnistes abstraits Mark
Rothko, Willem De Kooning, Cllyfford Still, Jackson Pollock et Barnett Newman,
Ryman fut ainsi mû par le désir de peindre en se mettant à faire des expérimentations
dans son appartement.
Ryman eut sa première
exposition personnelle à la galerie Paul Bianchini en 1967 à l'âge de 36 ans
tandis que sa première exposition muséale fut organisée en 1971 au musée Solomon R.
Guggenheim de New York. un peu grâce à l'ancien
conservateur Orrin Riley, qui lui donnait souvent des conseils sur les
matériaux et comment les utiliser sur les différents supports.
L'œuvre
de Ryman s'identifie aux mouvements des œuvres monochromes, du minimalisme
et de l'art conceptuel et ses créations ont été pour la plupart liées
au mouvement expressionniste abstrait avec des variations autour de la couleur
blanche, peintes sur des toiles ou des surfaces en métal.
Bien
que classé dans le mouvement du minimalisme, l'artiste préféra être
authentifié comme un « réaliste » car il n'était pas intéressé par la
création d'illusions, mais seulement par la présentation des matériaux
qu'il utilisait dans ses compositions.
Durant toute sa vie, il n'avait pas cessé d'expérimenter les différents
supports (toiles, métal aluminium, plexiglas, vinyl, carton ondulé, journal,
fibre de verre, papier fait main, etc.) en peignant, dessinant avec de la
caséine, de la gouache, des acryliques, des encaustiques, des pastels, des
crayons gras, des graphites ou des émaux. Ryman s'était aussi adonné aux
techniques de la gravure, de l'aquatinte, de la lithographie et de la
sérigraphie.
Ryman avait toujours dit que les titres de ses œuvres n'avaient
aucun sens, et que ceux-ci existaient comme une forme d'identification.D'ailleurs,
il leur préférait le terme de
« nom » car il ne créait une œuvre que par rapport à la peinture
et les matériaux utilisés. Les « noms »
de ses peintures venaient souvent de ses fournisseurs ou fabricants et étaient
des mots sans signification particulière.
Maître de l'art
minimaliste, l'artiste américain Robert Ryman est mort le 8 février à New York
à l'âge de 88 ans.
Né à Nashville (Tennessee), Ryman s'était installé à New York en 1953 avec l'ambition de
devenir un saxophoniste de jazz et avait occupé des petits boulots, notamment
comme gardien au musée d'art moderne (MoMA) avant de rencontrer les artistes
Sol Lewitt et Dan Flavin avec qui il commença à s'intéresser à la peinture.
Captivé par les récentes
acquisitions du musée des travaux des peintres expressionnistes abstraits Mark
Rothko, Willem De Kooning, Cllyfford Still, Jackson Pollock et Barnett Newman,
Ryman fut ainsi mû par le désir de peindre en se mettant à faire des expérimentations
dans son appartement.
Ryman eut sa première
exposition personnelle à la galerie Paul Bianchini en 1967 à l'âge de 36 ans
tandis que sa première exposition muséale fut organisée en 1971 au musée Solomon R.
Guggenheim de New York. un peu grâce à l'ancien
conservateur Orrin Riley, qui lui donnait souvent des conseils sur les
matériaux et comment les utiliser sur les différents supports.
L'œuvre
de Ryman s'identifie aux mouvements des œuvres monochromes, du minimalisme
et de l'art conceptuel et ses créations ont été pour la plupart liées
au mouvement expressionniste abstrait avec des variations autour de la couleur
blanche, peintes sur des toiles ou des surfaces en métal.
Bien
que classé dans le mouvement du minimalisme, l'artiste préféra être
authentifié comme un « réaliste » car il n'était pas intéressé par la
création d'illusions, mais seulement par la présentation des matériaux
qu'il utilisait dans ses compositions.
Durant toute sa vie, il n'avait pas cessé d'expérimenter les différents
supports (toiles, métal aluminium, plexiglas, vinyl, carton ondulé, journal,
fibre de verre, papier fait main, etc.) en peignant, dessinant avec de la
caséine, de la gouache, des acryliques, des encaustiques, des pastels, des
crayons gras, des graphites ou des émaux. Ryman s'était aussi adonné aux
techniques de la gravure, de l'aquatinte, de la lithographie et de la
sérigraphie.
Ryman avait toujours dit que les titres de ses œuvres n'avaient
aucun sens, et que ceux-ci existaient comme une forme d'identification.D'ailleurs,
il leur préférait le terme de
« nom » car il ne créait une œuvre que par rapport à la peinture
et les matériaux utilisés. Les « noms »
de ses peintures venaient souvent de ses fournisseurs ou fabricants et étaient
des mots sans signification particulière.