ArtCult : Les actualités du marché de l'art .
Rechercher dans le site :
  Accueil
  Actualités
  Dossiers
  Marché de l'art
  Outils d'experts
  Communication
Recherche
Rechercher dans la page News :
Rechercher dans le site :

Citation

Actuellement
Dernieres petites annonces
15/10: UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE
UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE SUR ferse.hubside.frA très bientot sur le site!!! ...
24/07: RECHERCHE OEUVRES MAJEURES
We are a consulting firm of Art and Antiques, whose main activity is themanagement of p...
08/04: RECHERCHE OEUVRES D'ARTISTES ROUMAINS
Collectionneur recherche oeuvres importantes d'artistes roumains: Pascin, Janco, Maxy...
> Passer une annonce
Estimation d'oeuvre d'art
Envoyez nous une photographie accompagnée d'une description afin de bénéficer de notre expertise.
Soumettre une estimation

Lettre d'information
Entrez votre email pour souscrire à notre lettre d'information :

News

L'intégralité des nouvelles 2008, 2009, 2010 , 2011 et 2012

Par ailleurs, ArtCult met à votre disposition l'intégralité des news depuis sa création dans la rubrique archive.magazine

Partenaire de: envoyersms.biz






                                       Contactartcult@wanadoo.fr

Page précédente 81/1993
Retour
HISTOIRES DE BELLES DECOUVERTES
04 Juin 2019
Catégorie : News

Nombreux sont qui rêvent de découvrir des trésors en chinant dans des brocantes ou en fouillant dans leur maison mais les découvertes sont plutôt très rares sans compter que les experts sont devenus plus que frileux pour les authentifier.

Surnommée le « Bouddha d'or », la statue de Phra Phutta Maha Suwan Patimakon, la plus grande faite de ce métal précieux connue au monde (3,2 mètre de haut, 3,75 de large pour un poids de 5,5 tonnes) et considérée comme une des merveilles de la Thaïlande, avait fini par être oubliée. Créée entre 1230 et 1430, la sculpture avait été recouverte d'un revêtement de plâtre mêlé à du verre, vraisemblablement pour la protéger de la convoitise des pillards lors de la guerre entre les Siamois et les Birmans durant les années 1760. Par la suite, le Bouddha monumental avait été déplacé de son sanctuaire d'Ayutthaya pour être transféré à Bangkok où il avait été remisé dans un entrepôt avant d'être découvert accidentellement en mai 1955 lorsque des ouvriers l'avait fait tomber, ce qui avait brisé son enveloppe de plâtre en laissant apparaître l'or qui le composait. La statue est désormais admirée et vénérée au temple de Wat Traimit à Bangkok.

Au début des années 2000, Jane Cordery, une institutrice demeurant dans le Hampshire (Angleterre) s'avisa de nettoyer le grenier de sa maison pour faire effectuer des travaux de plomberie lorsqu'elle remarqua dans un coin un petit tableau représentant un hibou blanc avant de se rappeler qu'il avait été offert par la mère de son mari. Intriguée par la dédicace sur la toile, elle adressa des photos de l'œuvre à Christie's qui l'informa qu'elle était de la main du peintre préraphaélite William James Webbe en l'estimant à 70,000 livres. Mis en vente, il pulvérisa cette estimation en atteignant 589,250 livres

En 2003, dans l'Upper East Side de Manhattan, Elizabeth Gibson fut attirée en se promenant par un tableau déposé parmi des ordures pour l'emporter avant qu'il ne soit mis dans un camion-benne avant d'apprendre quatre ans plus tard qu'il s'agissait d'une œuvre titrée « Trois Personnages », peinte en 1979 par le peintre mexicain Rufino qui avait été volée à un couple de collectionneurs de Houston.

Elizabeth Gibson restitua le tableau à ses légitimes propriétaires qui le revendirent pour 1,05 million de dollars chez Sotheby's en 2007 sans oublier de lui envoyer une récompense de 15,000 dollars et un pourcentage sur le bénéfice réalisé.

Durant le printemps de 2005, un tableau de Norman Rockwell titré « Breaking Home Ties » représentant un garçon s'apprêtant à partir au collège assis à côté de son père et d'un chien qui avait fait la couverture du Saturday Evening Post le 25 septembre 1954, fut découvert derrière un faux mur dans une maison d'Arlington (Vermont).

Appartenant au dessinateur de BD Don Trachte junior, le tableau avait été dissimulé par ce dernier derrière une cloison amovible de sa maison, vraisemblablement pour éviter qu'il ne tombe entre les mains de son épouse à la suite de leur divorce tumultueux avant que ses deux fils le découvrent après sa mort. Vendu chez Sotheby's un an plus tard, il atteignit le prix record de 15,4 millions de dollars.

En décembre 2007, le neveu de l'ambassadeur du Mexique à Vichy durant la Seconde Guerre Mondiale envoya au Centre international de la Photographie à New York une valise contenant 4,500 négatifs de photos 35 mm prises durant la guerre d'Espagne par Robert Capa, sa compagne Gerda Taro et David Seymour, dit Chim.

Montrant notamment des manifestations contre les franquistes, des scènes de dévastation ou des clichés inédits de Frederico Garcia Lorca et Ernest Hemingway, ces clichés avaient disparu depuis 1939 lorsque fuyant la France juste avant l'invasion allemande, Capa les avait confiées en catastrophe à son développeur alors que nul n'a pu déterminer de quelle manière l'ambassadeur du Mexique les avait récupérées en les rapportant avec lui à Mexico où son neveu les retrouva au bout de plusieurs décennies.

En 2009 durant ses vacances de Noël, Gergely Barki, un chercheur travaillant à la Galerie nationale de Budapest, emmena sa fille au cinéma voir le film Stuart Little narrant l'histoire d'une souris adoptée par une riche famille et durant la projection, il eut la surprise de découvrir accroché au dessus d'une cheminée un tableau du peintre hongrois Robert Bereny titré « Femme endormie auprès d'un vase noir » qui avait été vu une dernière fois en public en 1928.

Barki écrivit donc à Sony et Columbia Pictures qui avaient produit le film pour savoir comment ce tableau avait été choisi pour ce film pour apprendre deux ans plus tard de la part de la décoratrice de ce long métrage qu'elle l'avait déniché chez un antiquaire de Pasadena pour 500 dollars et qu'elle le conservait dans son salon. Authentifié, le tableau est depuis retourné en Hongrie.

En 2014, une autre version du tableau du Caravage, « Judith décapitant Holopherne » actuellement exposé au Palais Barberini de Rome fut trouvée dans un grenier d'une maison d'une Toulouse après avoir été considérée comme perdue à jamais mais son attribution suscita une controverse entre les spécialistes du maître du clair-obscur. Néanmoins, le cabinet d'expertise Turquin, sûr de son avis, le présentera en vente le 27 juin en espérant en obtenir plus de 150 millions d'euros.

Ned, Roger et Steven Landau, trois frères du New Jersey, avaient l'habitude de blaguer à propos du petit tableau crasseux représentant deux hommes passant des sels sous le nez d'une femme évanouie hérité de leur grand-père et accroché par leur mère dans la salle à manger de leur maison. Après la mort de cette dernière ceux-ci vendirent ses biens dans une brocante mais conservèrent le tableau en le remisant sous une table de ping-pong installée dans la cave avant de le soumettre en 2015 à la maison de vente Nye & Company pour le vendre avec un prix de réserve de 250 dollars en pensant qu'il s'agissait d'une toile du 19e siècle. Lors de la vacation, ils furent surpris de l'intérêt porté par de nombreux enchérisseurs sur cette œuvre qui, faisant partie en fait d'une série sur les cinq sens peinte par Rembrandt, atteignit un million de dollars.

Lors d'un contrôle de routine à Paris en 2018, des agents des douanes découvrirent dans le compartiment à bagages d'un autocar un pastel de Degas titré « Les membres du Choeur » (1877) qui avait été volé sans effraction neuf ans plus tôt au musée de Marseille. Celui-ci figure désormais au Musée d'Orsay.

Au début de l'année 2019, des ouvriers chargés d'agrandir la boutique Oscar de la Renta, près des Champs-Elysées, appelèrent son directeur à New York pour l'informer qu'ils avaient découvert dissimulé derrière une cloison une toile monumentale de 3,30 x 6,70 cm collé à même le mur représentant une délégation de diplomates français en visite à Jérusalem conduite par l'ambassadeur Charles-Marie François Olier peinte en 1674 par l'artiste de la cour de Louis XIV Arnould de Vuez. N'ayant pu être décollée par crainte qu'elle soit détruite, la toile a été restaurée et est devenue la pièce maîtresse de cette boutique de mode.

 

Mentions légales Conditions d'utilisation Rédaction Annonceurs Plan du site
Login : Mot de passe ArtCult - Réalisé par Adrian Darmon