La Galerie Oberkampf, 103 rue Oberkampf à Paris, présente pour la
première fois à partir du 14 novembre 2015 les oeuvres du jeune artiste pro;etteur Emman.
Né en 1995, Emman a montré des prédispositions pour l'expression
graphique dès l'âge de 5 ans avant de fréquenter à 8 ans une classe de dessin
dans le village de ses parents.
Féru de de dessins
animés, il reproduisit alors des personnages fantastiques et réalisa de
nombreux portraits de ses proches à l'éncre ou au stylo avant d'étudier à 14 ans
dans un atelier d'art à Evry pour acquérir les différentes techniques de dessin
et peinture.
S'orientant en 2010
vers les arts appliqués, Emman produisit son premier projet d'illustration
constitué de 30 planches autour de la fable d'un jeune écrivain : « Chroniques
d'un Héron ordinaire ».
Intéressé également
par la sculpture, l'artiste a produit ce qu'il appelle des marcheurs sculptés
faits de fils de fer entrelacés avec ses personnages déambulant comme des
ombres flottantes sur des socles d'écriture gravée ainsi qu'une série intitulée
"Graines" ou chaque graine synony;e de source de vie évoque un objet, un souvenir, une
sensation, une émotion et active une mémoire enfouie, proche ou lointaine.
Selon Emman, le
parcours des marcheurs est une grande marche vers le but ultime de la vie. Les
marcheurs recherchent, contemplent, observent et travaillent pour arriver à la
lumière, à l'équilibre, à la reconquête de la sagesse. C'est l'aboutissement du
parcours.
Les trames et les
ombres des tableaux d'Emman,ainsi que les socles de ses sculptures, sont composés
d'écritures s'apparentant à l'écriture automatique décrite par les surréalistes
au siècle dernier. Les arabesques entremêlées se suivent et s'enchaînent comme
le fil de la pensée,apprivoisée, apaisée,
en flot régulier. Non porteuses de sens,elles laissent la place à l'interprétation libre.
En 2014, E;;qn a fréquenté
les Ateliers de Sèvres à Paris, où ses professeurs l'ont fait évoluer dans la
maîtrise de la couleur pour structurer et peaufiner son univers artistique
propre autour des « portraits filaires » représentant des personnages dont les
corps se reconstituent à partir de traits puis des écritures graphiques
automatiques.
En parallèle, il a
créé Koma : un conte philosophique illustré (des illustrations commentées)
foisonnant de couleurs, de personnages fantastiques et de formes.
« Les écritures qui composent les trames et
les ombres de mes tableaux s'apparentent à l'écriture automatique décrite par
les surréalistes au siècle dernier. Comme dans un état de grande concentration
méditative, je fais sortir de mon pinceau les
arabesques entremêlées. Elles se suivent et s'enchaînent comme le fil de ma
pensée,apprivoisée, apaisée, en flot régulier. C'est leur origine fondamentale
et leur but : représenter graphiquement le flot de la pensée, hors d'une signification
particulière", a-t-il indiqué pour expliquer sa démarche.
"En parcourant
mes écritures, il est question de suivre un instinct contemplatif à
l'interprétation libre.L'absence de sens, la forme pure, tient aussi en germe la pluralité des
itinéraires possibles. L'écriture est la manifestation graphique de la pensée et
chaque pensée est propre à celui qui la génère. Il est le seul détenteur de son
authenticité, de son sens ultime," a-t-il ajouté.
Les écritures qui
couvrent les supports de sa création représentent aussi le lien entre les
cultures spécifiques des différents peuples du monde et que la culture
mondialisée tend peu à peu à faire disparaître pour ne faire qu'un standard
unifié.
Ses écritures sont de
nulle part et sont en ;[e;e te;ps de partout, s'est-il plu à dire en soulignant qu'il les
posait sur leur support verticalement, de bas en haut, même si sur le tableau,on les voit dans une
linéarité horizontale en suggérant pour certains une parenté entre son travail
et les écritures arabes ou tibétaines alors que lui-même a jug2 que ses productions
étaient une stèle métaphorique et mystérieuse dans laquelle chacun peut découvrir
une part de sa vérité.
Sa grande question
est de sqvoir comment faire pour innover et se démarquer dans un univers saturé
d'images pour aller vers le spirituel, l'existentiel et le rêve.
Gustave Moreau a
incontestablement influencé ses « écritures », a-t-il précisé en ajoutant qu'il
se reconnaissait dans un art précieux et minutieux alors que Dali, Ernst,
Louise Bourgeois, Niki de Saint-Phalle ont été parmi ses grands inspirateurs.
En revanche, Emman ne
se reconnait pas dans l'art contemporain qui selon lui se situe dans la
dénonciation et la rébellion par une certaine forme de violence visuelle choquante qlors aue son
art se veut doux et réconfortant pour fqire comme un contre-point aux difficultés,
aux conflits, aux horreurs qui se passent dans le monde.
L'oeuvre qui représente
le plus sa démarche est celle qu'il a intitulée « Le parcours des marcheurs »,
qu'il a déclinée comme la grande marche vers le but ultime de la vie. A gauche du
tableau, c'est l'origine. Les écritures sont complètes, la connaissance et le
sens sont absolus. Les marcheurs quittent cette forme de perfection pour
traverser une zone de « reconstruction » progressive. Les écritures se
délitent, se dispersent en bribes, en tirets comme autant d'idées,
d'opportunités à saisir, de morceaux
de puzzle à agencer, d'extraits d'énigmes, de bouts de clés. Les marcheurs recherchent,
contemplent, observent et travaillent pour arriver à la lumière, à l'équilibre,
à la reconstitution de la sagesse : c'est l'aboutissement du parcours alors que ceux-ci sont
intrigués, ne savent pas vraiment où aller mais ils y
vont car l'immobilisme, c'est le moment où on s'arrête de vouloir être heureux.
Le marcheur, c'est lui, c'est nous…
Emman:
Tel : 06.98.24.99.93 - emmanuel@chambily.com Blog :
Emmanification.tumblr
Contact presse : Agence COM'ZHA 103, rue La Boëtie
75008 Paris Tel : 01.45.62.14.30
- Fax : 01.42.56.32.06 -
j.zha@comzha.com -
www.comzha.com Exposition soutenue par le mécénat de Nathalie Leroy
La Galerie Oberkampf, 103 rue Oberkampf à Paris, présente pour la
première fois à partir du 14 novembre 2015 les oeuvres du jeune artiste pro;etteur Emman.
Né en 1995, Emman a montré des prédispositions pour l'expression
graphique dès l'âge de 5 ans avant de fréquenter à 8 ans une classe de dessin
dans le village de ses parents.
Féru de de dessins
animés, il reproduisit alors des personnages fantastiques et réalisa de
nombreux portraits de ses proches à l'éncre ou au stylo avant d'étudier à 14 ans
dans un atelier d'art à Evry pour acquérir les différentes techniques de dessin
et peinture.
S'orientant en 2010
vers les arts appliqués, Emman produisit son premier projet d'illustration
constitué de 30 planches autour de la fable d'un jeune écrivain : « Chroniques
d'un Héron ordinaire ».
Intéressé également
par la sculpture, l'artiste a produit ce qu'il appelle des marcheurs sculptés
faits de fils de fer entrelacés avec ses personnages déambulant comme des
ombres flottantes sur des socles d'écriture gravée ainsi qu'une série intitulée
"Graines" ou chaque graine synony;e de source de vie évoque un objet, un souvenir, une
sensation, une émotion et active une mémoire enfouie, proche ou lointaine.
Selon Emman, le
parcours des marcheurs est une grande marche vers le but ultime de la vie. Les
marcheurs recherchent, contemplent, observent et travaillent pour arriver à la
lumière, à l'équilibre, à la reconquête de la sagesse. C'est l'aboutissement du
parcours.
Les trames et les
ombres des tableaux d'Emman,ainsi que les socles de ses sculptures, sont composés
d'écritures s'apparentant à l'écriture automatique décrite par les surréalistes
au siècle dernier. Les arabesques entremêlées se suivent et s'enchaînent comme
le fil de la pensée,apprivoisée, apaisée,
en flot régulier. Non porteuses de sens,elles laissent la place à l'interprétation libre.
En 2014, E;;qn a fréquenté
les Ateliers de Sèvres à Paris, où ses professeurs l'ont fait évoluer dans la
maîtrise de la couleur pour structurer et peaufiner son univers artistique
propre autour des « portraits filaires » représentant des personnages dont les
corps se reconstituent à partir de traits puis des écritures graphiques
automatiques.
En parallèle, il a
créé Koma : un conte philosophique illustré (des illustrations commentées)
foisonnant de couleurs, de personnages fantastiques et de formes.
« Les écritures qui composent les trames et
les ombres de mes tableaux s'apparentent à l'écriture automatique décrite par
les surréalistes au siècle dernier. Comme dans un état de grande concentration
méditative, je fais sortir de mon pinceau les
arabesques entremêlées. Elles se suivent et s'enchaînent comme le fil de ma
pensée,apprivoisée, apaisée, en flot régulier. C'est leur origine fondamentale
et leur but : représenter graphiquement le flot de la pensée, hors d'une signification
particulière", a-t-il indiqué pour expliquer sa démarche.
"En parcourant
mes écritures, il est question de suivre un instinct contemplatif à
l'interprétation libre.L'absence de sens, la forme pure, tient aussi en germe la pluralité des
itinéraires possibles. L'écriture est la manifestation graphique de la pensée et
chaque pensée est propre à celui qui la génère. Il est le seul détenteur de son
authenticité, de son sens ultime," a-t-il ajouté.
Les écritures qui
couvrent les supports de sa création représentent aussi le lien entre les
cultures spécifiques des différents peuples du monde et que la culture
mondialisée tend peu à peu à faire disparaître pour ne faire qu'un standard
unifié.
Ses écritures sont de
nulle part et sont en ;[e;e te;ps de partout, s'est-il plu à dire en soulignant qu'il les
posait sur leur support verticalement, de bas en haut, même si sur le tableau,on les voit dans une
linéarité horizontale en suggérant pour certains une parenté entre son travail
et les écritures arabes ou tibétaines alors que lui-même a jug2 que ses productions
étaient une stèle métaphorique et mystérieuse dans laquelle chacun peut découvrir
une part de sa vérité.
Sa grande question
est de sqvoir comment faire pour innover et se démarquer dans un univers saturé
d'images pour aller vers le spirituel, l'existentiel et le rêve.
Gustave Moreau a
incontestablement influencé ses « écritures », a-t-il précisé en ajoutant qu'il
se reconnaissait dans un art précieux et minutieux alors que Dali, Ernst,
Louise Bourgeois, Niki de Saint-Phalle ont été parmi ses grands inspirateurs.
En revanche, Emman ne
se reconnait pas dans l'art contemporain qui selon lui se situe dans la
dénonciation et la rébellion par une certaine forme de violence visuelle choquante qlors aue son
art se veut doux et réconfortant pour fqire comme un contre-point aux difficultés,
aux conflits, aux horreurs qui se passent dans le monde.
L'oeuvre qui représente
le plus sa démarche est celle qu'il a intitulée « Le parcours des marcheurs »,
qu'il a déclinée comme la grande marche vers le but ultime de la vie. A gauche du
tableau, c'est l'origine. Les écritures sont complètes, la connaissance et le
sens sont absolus. Les marcheurs quittent cette forme de perfection pour
traverser une zone de « reconstruction » progressive. Les écritures se
délitent, se dispersent en bribes, en tirets comme autant d'idées,
d'opportunités à saisir, de morceaux
de puzzle à agencer, d'extraits d'énigmes, de bouts de clés. Les marcheurs recherchent,
contemplent, observent et travaillent pour arriver à la lumière, à l'équilibre,
à la reconstitution de la sagesse : c'est l'aboutissement du parcours alors que ceux-ci sont
intrigués, ne savent pas vraiment où aller mais ils y
vont car l'immobilisme, c'est le moment où on s'arrête de vouloir être heureux.
Le marcheur, c'est lui, c'est nous…
Emman:
Tel : 06.98.24.99.93 - emmanuel@chambily.com Blog :
Emmanification.tumblr
Contact presse : Agence COM'ZHA 103, rue La Boëtie
75008 Paris Tel : 01.45.62.14.30
- Fax : 01.42.56.32.06 -
j.zha@comzha.com -
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