La Biennale Paris a fermé ses portes après une semaine
mitigée, en paraissant souffrir du développement du marché de l'art à
l'étranger et de ses récents scandales.
Selon le magazine Forbes, dont le propriétaire est lui-même chargé
de superviser cette Biennale, Paris qui aime se voir comme la capitale
culturelle du monde s'est, pour trouver un mot gentil, trouvé en difficulté sur
un terrain rempli de concurrents évoluant rapidement et avec de grosses sommes d'argent en jeu
Le rendez-vous parisien était d'autant plus compliqué cette
année que l'édition 2016 avait été catastrophique, notamment en raison d'une
affaire de faux meubles du XVIIIe siècle impliquant d'anciens
exposants. Ce parfum de scandale “a engendré une atmosphère de
méfiance et persuadé des marchands de ne pas exposer leurs plus belles pièces
lors de cette édition”, a rapporté Forbes en soulignant toutefois ,les
changements qui ont eu lieu dans l'organisation de l'événement, notamment à la
direction, “afin de le rendre plus compétitif et viable”.
Le
président du Syndicat National des Antiquaires, qui organise la Biennale, est
ainsi désormais élu pour trois ans, au lieu de deux précédemment. Aussi, pour
éviter tout nouveau scandale, les vendeurs étaient fortement encouragés à
apporter des certificats d'authenticité dûment vérifiés pour leurs objets en vente cette année.