Les
sénateurs américains ont demandé au secrétaire d'État Mike Pompeo d'intercéder
auprès de la Pologne pour restituer les biens juifs pillés par les nazis en
signalant que dans les décennies qui ont suivi la chute du rideau de fer, les
survivants juifs de l'Holocauste d'origine polonaise et leurs familles, ainsi
que d'autres personnes, avaient trouvé presque impossible de demander
réparation pour les biens nationalisés par le régime communiste polonais.
En février, Mike Pompeo avait
déjà invité la Pologne à adopter une loi qui permettrait de restituer les biens
à ceux qui les avaient perdus pendant l'Holocauste. Des remarques mal
accueillies en Pologne, où le gouvernement considère que la question de la
restitution est «définitivement réglée»
et que la loi américaine de 2017, qui exige que le département d'État américain
surveille les progrès de Varsovie en la matière, n'aura pas d'impact.
Varsovie
et Washington ont longtemps coopéré sur des questions de sécurité, mais les
alliés sont restés en désaccord sur cette question.
En février, Mateusz Morawiecki, le Premier ministre polonais,, avait estimé que ce sujet n'existait pas et qu'il n'y avait
aucun danger pour la Pologne, selon lui victime et non bourreau, ajoutant que
l'Allemagne n'avait jamais indemnisé son pays pour les pertes infligées par la
politique criminelle du Troisième Reich. En mai dernier il avait surenchéri en
disant qu'une éventuelle restitution des biens juifs accaparés depuis
l'Holocauste constituerait une «victoire
posthume d'Hitler» sur la Pologne, des propos dénoncés par le Congrès juif
mondial (CJM).
Parmi les six millions de Juifs
exterminés par les nazis, trois millions étaient originaires de Pologne, soit
environ 90 % de la population juive du pays.
Les
sénateurs américains ont demandé au secrétaire d'État Mike Pompeo d'intercéder
auprès de la Pologne pour restituer les biens juifs pillés par les nazis en
signalant que dans les décennies qui ont suivi la chute du rideau de fer, les
survivants juifs de l'Holocauste d'origine polonaise et leurs familles, ainsi
que d'autres personnes, avaient trouvé presque impossible de demander
réparation pour les biens nationalisés par le régime communiste polonais.
En février, Mike Pompeo avait
déjà invité la Pologne à adopter une loi qui permettrait de restituer les biens
à ceux qui les avaient perdus pendant l'Holocauste. Des remarques mal
accueillies en Pologne, où le gouvernement considère que la question de la
restitution est «définitivement réglée»
et que la loi américaine de 2017, qui exige que le département d'État américain
surveille les progrès de Varsovie en la matière, n'aura pas d'impact.
Varsovie
et Washington ont longtemps coopéré sur des questions de sécurité, mais les
alliés sont restés en désaccord sur cette question.
En février, Mateusz Morawiecki, le Premier ministre polonais,, avait estimé que ce sujet n'existait pas et qu'il n'y avait
aucun danger pour la Pologne, selon lui victime et non bourreau, ajoutant que
l'Allemagne n'avait jamais indemnisé son pays pour les pertes infligées par la
politique criminelle du Troisième Reich. En mai dernier il avait surenchéri en
disant qu'une éventuelle restitution des biens juifs accaparés depuis
l'Holocauste constituerait une «victoire
posthume d'Hitler» sur la Pologne, des propos dénoncés par le Congrès juif
mondial (CJM).
Parmi les six millions de Juifs
exterminés par les nazis, trois millions étaient originaires de Pologne, soit
environ 90 % de la population juive du pays.