Les ventes du 13 au 19 novembre 2017 organisées à Paris et dans le reste de la France ont donné lieu à des résultats qui ont parfois eu de quoi laisser pantois les observateurs.
Le 14 à Neuilly, une toile d'Emile Meyer (1823-1893) représentant le pansage d'un cheval dans son box (100 x 140 cm) a été adjugé pour 17213 euros sur une estimation haute de 3000.
Le 15 salles 5-6 à Drouot un livre d'heures bourguignon de la fin du XVe siècle orné de 50 miniatures dont deux à pleine page a décuplé son estimtion en étant vendu pour 177 246 euros et une paire de tapisseries de la fin du X VIIe siècle de la manufacture royale de Beauvais, "Les Dompteurs" et "L'Offrande à Bacchus" a atteint 132 934 euros.
Le 17 à Cannes, une toile d'Eugène Boudin (1824-1898) montrant la sortie du port du Havre (1887, 41 x 54,5 cm) a atteint 317 500 euros sur une estimation haute de 60 000 et un panneau du même artiste titré "Le Port de Trouville" (1879) a été vendu pour 180 000 euros. Le même jour salle 7 à Drouot, un aureus en or frappé vers 48-47 en Orient lors de la campagne de Jules César (8,11 g) a décuplé son estimation en atteignant 215 950 euros. Salle 1, une Nature morte cubiste au pot à tabac (73 x 54 cm) de l'artiste chilien Manuel Ortiz de Zarate a atteint le prix record de 90 000 euros
Le 18 à Poitiers, un tableau pointilliste de Charles Angrand (1854-1926) représentant un coin du Parc Monceau en 1888 (46 x 55 cm) a enregistré un record mondial de 992 200 euros, au double du prix espéré. A Lyon, une tête de femme en bronze de l'artiste sud-africain Lucas Sithole (1931-1994) tirée à 3 exemplaires a été vendue pour 25 000 euros.
A Brest, une toile d'André Marfaing (1925-1987) titrée Juillet 60-12 (161 x 114 cm) a atteint 65 880 euros, la meilleure enchère jamais enregistrée pour l'artiste. A Marseille, une toile signée par Henri Emilien Rousseau (1875-1933) titrée "Le Sultan du Maroc et son escorte" (1926, 65 x 92 cm) a été vendue pour 256 216 euros.
A l'Hôtel Dasault, une planche de Hergé tirée du "Sceptre d'Ottokar", dessin de la couverture du journal Le Petit Vingtième, a trouvé preneur pour 505 000 euros alors qu'une toile de Frans Snyders (1576-1652) titrée "L'Etal du poissonnier" a été vendue pour 287 183 euros.
Le 19 à Fontainebleau, une feuille d'or de 10 grammes provenant de la couronne du sacre de Napoléon réalisée par l'orfèvre Biennais a atteint 625 000 euros (frais compris) sur une estimation haute de 150 000 tandis qu'une assiette de Sèvres (diam.23,5 cm) provenant du service particulier de l'empereur a atteint 40 000 euros malgré un petit éclat au revers et qu'une boite de maquillage de l'impératrice Joséphine par Biennais en nacre piqueté d'or (18 x 12 x 5 cm) a triplé son estimation pour atteindre 156 250 euros.
A Nogent, un tableau du peintre italien du XVIIe siècle,"La Présentation de Jason enfant", a culminé à 113 750 euros et qu'un projet de plafond du 18e siècle représentant l'Assomption de la Vierge s'est envolé à 30 888 euros sur un prix de départ de 400 euros.
A Doullens, une huile sur carton de Lucien Jonas (1880-1947) titrée "Villers-sur-Mer" (1921, 65 x 81 cm) a largement doublé son estimation pour atteindre 48 750 euros.
Ventes étrangères: Le 16 novembre, chez Sotheby's New York, record mondial de 28,45 millions de dollars pour une toile de Chagall titrée "Les Amoureux" (1928, 117 x 90,5 cm) (achat russe), 23,37 millions de dollars pour les Glaçons à Bennecourt (1893,60 x 100,5 cm) et 19,42 millions de dollars pour les "Arceaux de roses à Giverny" (1913, 81,5 x 94 cm)de Claude Monet tandis qu'une nature morte de Cézanne (28 x 40 cm, vers 1890) a culminé à 8,13 millions et qu'un "Intérieur avec jeune femme au piano" du peintre danois Vilhelm Hammershoi (1864-1916) a atteint le prix record de 6,21 millions de dollars)