Il n'y avait pas beaucoup d'artistes réputés pour peindre des ballerines au XIXe siècle. En fait, en cherchant bien il n'y avait pratiquement que Degas…
Le Musée des
Beaux-Arts de Vienne, qui possède à lui seul 12 œuvres de Pieter Brueghel, présente la
grande exposition jamais consacrée au maître flamand du 16e siècle
en réunissant notamment ses deux versions de « La Tour de Babel »
pour la première fois depuis 400 ans.
L'œuvre rare de
Brueghel influença sa descendance ainsi que de nombreux artistes du 17e
siècle qui l'imitèrent ou le copièrent à foison et fascine toujours autant le
public 450 ans après sa mort en 1569 alors que nombre de ses scènes hautes en
couleurs ont été reproduites sur des calendriers ou des affiches au cours du siècle écoulé.
Rassemblant des oeuvres issues
d'une trentaine de collections publiques et privées, cette exposition présente
27 des 40 tableaux encore existants du maître à travers le monde, ainsi qu'une
soixantaine de dessins et gravures et le musée viennois qui possède près d'un
tiers de ses chefs d'œuvre, comme « La Tour de Babel », les « Jeux
d'Enfants », « La Noce paysanne » et trois des fameuses saisons,
était l'endroit rêvé pour l'honorer, simplement parce qu'il avait été
collectionné très tôt par deux Habsbourg., l'archiduc Ernest qui gouvernait les
Pays-Bas au sein du Saint-Empire romain germanique et son frère l'empereur
Rodolphe II".
Cette exposition remarquable permet ainsi de faire dialoguer des tableaux qui n'avaient jamais été
réunis depuis le début du 17e siècle. La "Tour de Babel" de Rotterdam
rencontrant celle de Vienne, "La fenaison" de Prague complétant les
trois saisons et, la "Dulle Griet" d'Anvers faisant superbement pendant avec
"Le triomphe de la mort" du Prado de Madrid.
Sont présentés également le
magnifique '"Adoration des rois mages dans la neige" du musée de
Winterthur ou "Le port de
Naples", récemment authentifié comme étant bien de Pieter Brugel
l'Ancien après restauration à Rome. Il ne manque finalement que « La
Moisson » du Metropolitan Museum de New York pour ravir un peu plus les
visiteurs, fascinés par l'art de Brueghel qui parvint à peindre des détails
avec une incroyable précision en les plaçant dans une merveilleuse profondeur
de champ avec une joie non dissimulée au bout de son pinceau qui créa des
paysages fantastiques, des scènes de neige ou de patinage sublimes, des
assemblées populaires festives ou recueillies à l'aide d'une touche qu'aucun de ses
contemporains égala.
Célébrée durant sa carrière et
perpétuée par ses fils qui reproduisirent plusieurs de ses tableaux, l'œuvre Brueghel
tomba quelque peu dans l'oubli au 18e siècle qui préféra les nus de
Boucher et Fragonard ou les portraits de Nattier et Gainsborough avant d'être
redécouverte au début du 20e en faisant dès lors l'objet d'une
nouvelle vénération de la part des amateurs d'art, séduits par cet incomparable témoin de la vie flamande à la fin de la Renaissance qui se préoccupa des menaces
de son époque auxquelles ses contemporains étaient souvent confrontés.
Le Musée des
Beaux-Arts de Vienne, qui possède à lui seul 12 œuvres de Pieter Brueghel, présente la
grande exposition jamais consacrée au maître flamand du 16e siècle
en réunissant notamment ses deux versions de « La Tour de Babel »
pour la première fois depuis 400 ans.
L'œuvre rare de
Brueghel influença sa descendance ainsi que de nombreux artistes du 17e
siècle qui l'imitèrent ou le copièrent à foison et fascine toujours autant le
public 450 ans après sa mort en 1569 alors que nombre de ses scènes hautes en
couleurs ont été reproduites sur des calendriers ou des affiches au cours du siècle écoulé.
Rassemblant des oeuvres issues
d'une trentaine de collections publiques et privées, cette exposition présente
27 des 40 tableaux encore existants du maître à travers le monde, ainsi qu'une
soixantaine de dessins et gravures et le musée viennois qui possède près d'un
tiers de ses chefs d'œuvre, comme « La Tour de Babel », les « Jeux
d'Enfants », « La Noce paysanne » et trois des fameuses saisons,
était l'endroit rêvé pour l'honorer, simplement parce qu'il avait été
collectionné très tôt par deux Habsbourg., l'archiduc Ernest qui gouvernait les
Pays-Bas au sein du Saint-Empire romain germanique et son frère l'empereur
Rodolphe II".
Cette exposition remarquable permet ainsi de faire dialoguer des tableaux qui n'avaient jamais été
réunis depuis le début du 17e siècle. La "Tour de Babel" de Rotterdam
rencontrant celle de Vienne, "La fenaison" de Prague complétant les
trois saisons et, la "Dulle Griet" d'Anvers faisant superbement pendant avec
"Le triomphe de la mort" du Prado de Madrid.
Sont présentés également le
magnifique '"Adoration des rois mages dans la neige" du musée de
Winterthur ou "Le port de
Naples", récemment authentifié comme étant bien de Pieter Brugel
l'Ancien après restauration à Rome. Il ne manque finalement que « La
Moisson » du Metropolitan Museum de New York pour ravir un peu plus les
visiteurs, fascinés par l'art de Brueghel qui parvint à peindre des détails
avec une incroyable précision en les plaçant dans une merveilleuse profondeur
de champ avec une joie non dissimulée au bout de son pinceau qui créa des
paysages fantastiques, des scènes de neige ou de patinage sublimes, des
assemblées populaires festives ou recueillies à l'aide d'une touche qu'aucun de ses
contemporains égala.
Célébrée durant sa carrière et
perpétuée par ses fils qui reproduisirent plusieurs de ses tableaux, l'œuvre Brueghel
tomba quelque peu dans l'oubli au 18e siècle qui préféra les nus de
Boucher et Fragonard ou les portraits de Nattier et Gainsborough avant d'être
redécouverte au début du 20e en faisant dès lors l'objet d'une
nouvelle vénération de la part des amateurs d'art, séduits par cet incomparable témoin de la vie flamande à la fin de la Renaissance qui se préoccupa des menaces
de son époque auxquelles ses contemporains étaient souvent confrontés.