Rien ne prouve que les hommes de la préhistoire avaient des voix caverneuses...Rien ne dit que l'homme d'aujourd'hui a une voix qui compte et pour cause, on reste souvent sans voix...
Estimé
entre 20.000 et 30.000 euros, une peinture sur ardoise 26,6 x 22,5 cm par
Jacques Stella représentant Judith avec la tête d'Holopherne a été vendue pour
375.100 euros, un record mondial pour l'artiste du 17e siècle, lors
d'une vente aux enchères organisée le 5 décembre à Angers..
Appartenant
à une même famille depuis des générations, cette œuvre inédite de la jeunesse
du peintre datant de vers 1622 avait été découverte dans une propriété du
Maine-et-Loire à l'occasion d'un partage après décès et c'est en décadrant et
en retirant la vitre qui la recouvrait que sa signature avait été reconnue.
Absent des catalogues, le tableau est
caractéristique de la production sur pierre de Jacques Stella qui était
reconnu comme un peintre virtuose de petits formats sur supports précieux tels
que l'ardoise, le lapis-lazuli, ou encore le marbre, selon un
collaborateur du cabinet Turquin. Héritier des maîtres du clair-obscur, Jacques
Stella découvrit dans l'utilisation des matériaux sombres le moyen idéal pour
faire ressortir la lumière et connut un grand succès à travers des Vierges à l'Enfant
ou d'autres sujets populaires du 17e siècle.
Fils d'un maître lyonnais d'origine flamande,
Jacques Stella quitta sa ville natale à l'âge de vingt ans pour rejoindre
l'Italie et parfaire sa formation artistique. De 1617 à 1621, il travailla à
Florence pour Côme de Médicis mais on ne connaissait aucune peinture de cette époque
à part des gravures et des dessins au style maniériste, dans la lignée de
Giorgio Vasari.
Entre 1622 et 1634, il séjourna à Rome et travailla pour la
famille Barberini et le pape Urbain VIII en nouant de profondes amitiés avec
Simon Vouet et Nicolas Poussin avec qui il fréquenta l'académie de Saint-Luc.
En 1634, il quitta finalement l'Italie pour Paris, où il connut un succès
éclatant en cumulant de prestigieuses commandes privées et en devenant par l'entremise du Cardinal de Richelieu ‘peintre
ordinaire du Roi. Caractéristique de la production de la première partie de
sa carrière, le tableau vendu à Angers serait l'une des premières œuvres de l'artiste
alors que deux inventaires de l'époque
citent le sujet de Judith et sa servante peint par lui. Le
premier indiquant un achat par le cardinal Scipione Borghese en juillet
1631 et un second mentionnant l'autre chez le maréchal de Crequy en 1634.
Estimé
entre 20.000 et 30.000 euros, une peinture sur ardoise 26,6 x 22,5 cm par
Jacques Stella représentant Judith avec la tête d'Holopherne a été vendue pour
375.100 euros, un record mondial pour l'artiste du 17e siècle, lors
d'une vente aux enchères organisée le 5 décembre à Angers..
Appartenant
à une même famille depuis des générations, cette œuvre inédite de la jeunesse
du peintre datant de vers 1622 avait été découverte dans une propriété du
Maine-et-Loire à l'occasion d'un partage après décès et c'est en décadrant et
en retirant la vitre qui la recouvrait que sa signature avait été reconnue.
Absent des catalogues, le tableau est
caractéristique de la production sur pierre de Jacques Stella qui était
reconnu comme un peintre virtuose de petits formats sur supports précieux tels
que l'ardoise, le lapis-lazuli, ou encore le marbre, selon un
collaborateur du cabinet Turquin. Héritier des maîtres du clair-obscur, Jacques
Stella découvrit dans l'utilisation des matériaux sombres le moyen idéal pour
faire ressortir la lumière et connut un grand succès à travers des Vierges à l'Enfant
ou d'autres sujets populaires du 17e siècle.
Fils d'un maître lyonnais d'origine flamande,
Jacques Stella quitta sa ville natale à l'âge de vingt ans pour rejoindre
l'Italie et parfaire sa formation artistique. De 1617 à 1621, il travailla à
Florence pour Côme de Médicis mais on ne connaissait aucune peinture de cette époque
à part des gravures et des dessins au style maniériste, dans la lignée de
Giorgio Vasari.
Entre 1622 et 1634, il séjourna à Rome et travailla pour la
famille Barberini et le pape Urbain VIII en nouant de profondes amitiés avec
Simon Vouet et Nicolas Poussin avec qui il fréquenta l'académie de Saint-Luc.
En 1634, il quitta finalement l'Italie pour Paris, où il connut un succès
éclatant en cumulant de prestigieuses commandes privées et en devenant par l'entremise du Cardinal de Richelieu ‘peintre
ordinaire du Roi. Caractéristique de la production de la première partie de
sa carrière, le tableau vendu à Angers serait l'une des premières œuvres de l'artiste
alors que deux inventaires de l'époque
citent le sujet de Judith et sa servante peint par lui. Le
premier indiquant un achat par le cardinal Scipione Borghese en juillet
1631 et un second mentionnant l'autre chez le maréchal de Crequy en 1634.