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L'erreur est humaine. Celle d'un expert peut être inhumaine...
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Biographies
Artcult vous propose une sélection de biographies de grands maîtres. Sélection par Adrian Darmon.
SIMON MONDZAIN
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Cet article se compose de 2 pages.
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SIMON MONDZAIN Simon Mondzain avec un peintre polonais Zbigniew Wieckowski, vers 1977 Œuvre considérable et lumineuse d'un peintre encore trop peu connu, sinon des amateurs de l'Ecole de Paris, l'oeuvre de Simon Mondzain (Szymon Mondszajn) devrait trouver enfin sa juste place parmi celles qu'occupent ses plus grands amis: Derain, Kisling, Friesz, Marquet, Vlaminck, Dunoyer de Segonzac, Max Jacob… "Collioure", hst, 92x72 cm, 1924 | "Femme en prière", hst 41x33 cm | Elève de Pankiewicz à l'Académie Royale de Cracovie et de Derain à Paris, profondément marqué par l'héritage cézannien, Mondzain ne fit rien pour se faire connaître. Peut-être voulut-il payer de son obscurité et de son retrait le tribut dû à la colère paternelle. Car son père, bourrelier de son métier, fidèle à la lettre à la religion mosaïque l'avait maudit pour idolâtrie puisqu'il transgressait interdit biblique, en sa'donnant au dessin et à la peinture. Mondzain naquit le 15 octobre 1890 à Chelm en Pologne dans une famille très modeste, il arriva à Paris en 1910, à l'âge de 20 ans. Il fait la guerre de 14/18 pour défendre «le pays de l'art et de la liberté» et devenir français. Il débute son œuvre dans la fièvre et avec la véhémence des jeunes créateurs du début de siècle. Ausitôt la force et la maîtrise du trait l'emportent sur ses premières turbulences. Il débuta en 1913 à Paris au Salon des Indépendants. Il devint membre sociétaire du Salon d'Automne en 1920, exposant aussi au Salon des Tuileries. Son nom figure dans de nombreuses expositions officielles : Expositions de l'Expansion française à Copenhague, au Carnegie Institute de Pittsburgh en 1923, à Prague en 1932, et au Caire.
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SIMON MONDZAIN Simon Mondzain avec un peintre polonais Zbigniew Wieckowski, vers 1977 Œuvre considérable et lumineuse d'un peintre encore trop peu connu, sinon des amateurs de l'Ecole de Paris, l'oeuvre de Simon Mondzain (Szymon Mondszajn) devrait trouver enfin sa juste place parmi celles qu'occupent ses plus grands amis: Derain, Kisling, Friesz, Marquet, Vlaminck, Dunoyer de Segonzac, Max Jacob… "Collioure", hst, 92x72 cm, 1924 | "Femme en prière", hst 41x33 cm | Elève de Pankiewicz à l'Académie Royale de Cracovie et de Derain à Paris, profondément marqué par l'héritage cézannien, Mondzain ne fit rien pour se faire connaître. Peut-être voulut-il payer de son obscurité et de son retrait le tribut dû à la colère paternelle. Car son père, bourrelier de son métier, fidèle à la lettre à la religion mosaïque l'avait maudit pour idolâtrie puisqu'il transgressait interdit biblique, en sa'donnant au dessin et à la peinture. Mondzain naquit le 15 octobre 1890 à Chelm en Pologne dans une famille très modeste, il arriva à Paris en 1910, à l'âge de 20 ans. Il fait la guerre de 14/18 pour défendre «le pays de l'art et de la liberté» et devenir français. Il débute son œuvre dans la fièvre et avec la véhémence des jeunes créateurs du début de siècle. Ausitôt la force et la maîtrise du trait l'emportent sur ses premières turbulences. Il débuta en 1913 à Paris au Salon des Indépendants. Il devint membre sociétaire du Salon d'Automne en 1920, exposant aussi au Salon des Tuileries. Son nom figure dans de nombreuses expositions officielles : Expositions de l'Expansion française à Copenhague, au Carnegie Institute de Pittsburgh en 1923, à Prague en 1932, et au Caire.
"Bouquet de fleurs", hst, 116x89 cm Mondzain est avant tout constructeur, il privilégie l'architecture des formes figuratives et leur assise géométrique dans l'espace. Après 1926, il partage sa vie entre Paris et Alger. Son œuvre et de plus en plus marquée par la lumière violente et crue de l'Afrique du Nord et l'acidité des couleurs. En 1937, Mondzain exécuta le grand panneau de la Kabylie pour le pavillon de l'Algérie, à l'Exposition universelle. Il a ilustré «Je me suis joué la comédie ou la mort méthaphysique» de M. Sauvage. "Baie d'Alger", hst, 61x73 cm On ne peut dissocier ce travail du cheminement spirituel de Mondzain. Au fil du temps, son œuvre, lentement réfléchie, est encore plus habitée par un questionnement intérieur concernant le fondement spirituel du monde que par un simple souci d'esthétique picturale. Mondzain est mort en 1979 à Paris. "Don Quichotte", hst, 72x60, 1945/66 Depuis plusieurs années, il refusait d'exposer, mais il n'a jamais cessé de peindre et de méditer sur la signification de la vocation du peintre. Dans un monde débordant d'images, pour lui, le souci de l'esprit ne pouvait s'exprimer qu'à travers un combat d'artiste. La solitude fut sa façon de lutter. "Port d'Alger, hst 46x55 cm EP & SU A l'INSTITUT POLONAIS DE PARIS 31, rue Jean Goujon / 75008 Paris, tél: 01 53 93 90 13 entre le 27 octobre et le 25 novembre 1999 se déroulera l'exposition "Mondzain et ses amis" |
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