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Henri Manguin figura parmi les peintres fauves qui firent scandale au Salon d'Automne de 1905 avant de produire une peinture apaisée en devenant un peintre voyageur parti faire le tour de la France durant des années.
Né à Paris en 1874, Manguin fréquenta à 20 ans l'atelier de Gustave Moreau à l'Ecole des Beaux-Arts en compagnie de Marquet, Matisse, Rouault et Jean Puy avant d'exposer pour la première fois au Salon des Indépendants en 1902.
Devenu sociétaire du Salon d'Automne, il figura avec "La Sieste" parmi les peintres fauves qui participèrent à cette manifestation en 1905, année où il découvrit la Provence et Saint-Tropez où il demeura chez Signac.
En 1908, il travailla à l'Académie Ranson en compagnie de Marquet de de Francis Jourdain puis se mit en quête de paysages en voyageant à travers la France en faisant souvent halte dans sa maison l'Oustalet qu'il avait achetée à Saint-Tropez en 1920.
Manguin peignit surtout des nus, au lever ou à la toilette, des baigneuses, des paysages et des fleurs en exhalant une certaine joie de vivre. A ses débuts, il travailla sous l'influence des Impressionnistes, des Nabis et de Cézanne avant de produire des toiles dans une veine fauve qui devinrent les plus recherchées de sa production après sa mort en 1949.
Au contraire de Matisse ou Braque, qui produisirent des tableaux fauves durant un court laps de temps, Manguin se contenta seulement d'atténuer sa palette pour peindre des oeuvres aux couleurs moins violentes que durant les années 1905-1908, au moment où Vollard montra un vif intérêt à son égard, en restant pratiquement égal à lui-même sans chercher à explorer d'autres voies.
Durant les premières années du XXe siècle, Manguin sembla avoir l'étoffe des grands peintres fauves que furent Derain, Vlaminck, Matisse, Van Dongen, Friesz ou Braque mais au fil des ans, il finit par se contenter du modeste bonheur de n'être seulement qu'un petit maître simplement heureux de peindre des paysages de Provence qui, avec Jean Puy, fut un des rares artistes restés plus ou moins fidèles fidèle au Fauvisme.
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Henri Manguin figura parmi les peintres fauves qui firent scandale au Salon d'Automne de 1905 avant de produire une peinture apaisée en devenant un peintre voyageur parti faire le tour de la France durant des années.
Né à Paris en 1874, Manguin fréquenta à 20 ans l'atelier de Gustave Moreau à l'Ecole des Beaux-Arts en compagnie de Marquet, Matisse, Rouault et Jean Puy avant d'exposer pour la première fois au Salon des Indépendants en 1902.
Devenu sociétaire du Salon d'Automne, il figura avec "La Sieste" parmi les peintres fauves qui participèrent à cette manifestation en 1905, année où il découvrit la Provence et Saint-Tropez où il demeura chez Signac.
En 1908, il travailla à l'Académie Ranson en compagnie de Marquet de de Francis Jourdain puis se mit en quête de paysages en voyageant à travers la France en faisant souvent halte dans sa maison l'Oustalet qu'il avait achetée à Saint-Tropez en 1920.
Manguin peignit surtout des nus, au lever ou à la toilette, des baigneuses, des paysages et des fleurs en exhalant une certaine joie de vivre. A ses débuts, il travailla sous l'influence des Impressionnistes, des Nabis et de Cézanne avant de produire des toiles dans une veine fauve qui devinrent les plus recherchées de sa production après sa mort en 1949.
Au contraire de Matisse ou Braque, qui produisirent des tableaux fauves durant un court laps de temps, Manguin se contenta seulement d'atténuer sa palette pour peindre des oeuvres aux couleurs moins violentes que durant les années 1905-1908, au moment où Vollard montra un vif intérêt à son égard, en restant pratiquement égal à lui-même sans chercher à explorer d'autres voies.
Durant les premières années du XXe siècle, Manguin sembla avoir l'étoffe des grands peintres fauves que furent Derain, Vlaminck, Matisse, Van Dongen, Friesz ou Braque mais au fil des ans, il finit par se contenter du modeste bonheur de n'être seulement qu'un petit maître simplement heureux de peindre des paysages de Provence qui, avec Jean Puy, fut un des rares artistes restés plus ou moins fidèles fidèle au Fauvisme.
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