Né en 1966 à Clermont-Ferrand, Mickael Campagne s'est d'abord tourné vers le théâtre dès l'âge de 15 ans avant de découvrir la photographie à 29. Entre-temps, il aura effectué nombre de tournées et même joué des pièces, créées par lui-même, dans des prisons, histoire d'aider les détenus à s'évader pour un moment.
Londres Hiver 2001 Mickael Campagne
Après avoir découvert la photographie en 1995, il a été attiré par le cirque et la danse en effectuant un travail approfondi sur le corps et en réalisant des chorégraphies pour des contorsionnistes et des comédiens. Curieux de tout et s'investissant dans de nombreux domaines, il a même été jusqu'à poser pour des sculpteurs et des peintres à l'Ecole des Beaux-Arts et dans divers ateliers tout en poursuivant son métier d'acteur.
Alors, Campagne photographique, ne serait-ce là qu'un simple cliché ou une réalité bien palpable pour un touche-à-tout éminemment sympathique sur lequel il serait mal venu d'écrire un papier salé ?
Il s'agit avant tout d'oublier l'acteur, quoique son métier l'ait grandement aidé à faire de sa passion pour la pellicule un art à part entière qu'il a développé à coups de tirages argentiques sublimes, pour découvrir qu'il possède un talent indéniable de photographe porté vers la poésie. Campagne bucolique... Rien n'est moins vrai.
Ayant exposé pour la première fois en 2005 son travail photographique en noir et blanc à la Galerie Hoppenot, rue Le Pelletier à Paris, Mickael Campagne a réussi en peu de temps à séduire nombre d'amateurs en réalisant des clichés propres à laisser pantois qui l'ont fait être surnommé le "Soulages de la photo".
Des planches du théâtre à la planche photographique, il n'y a eu qu'un pas franchi allègrement par cet Houdini du Leica ou du Hasselblad, créateur d'images sublimes qui transforment la réalité et invitent au rêve ou à la réflexion jusqu'à qu'on soit tenté de faire muer Mickael Campagne en champagne parce que ce qu'il a sous les yeux, n'est jamais ce qu'il a vu mais plutôt bu, mise au point oblige.
Admirateur de Brassaï et de Joseph Sudek, Mickael Campagne C est surtout attiré par les ambiances étranges qu'il restitue admirablement avec la fameuse diapositive Scala d'Agfa dont les particules métalliques sur le papier donnent l'impression de rentrer dans l'image. Ayant su capter l'attention des taulards les plus retors à travers ses représentations théâtrales, il est également parvenu à dompter instantanément la photographie pour en faire une race à part. Il suffit alors d'admirer ses clichés pour oser dire: "Campagne quand tu nous tiens"... D'ailleurs, tel paraît être son objectif...
Les clichés de Mickael Campagne sont des tirages Cibachrome réalisés par Roland Dufau. Numérotés de 1 à 6 exemplaires, ils sont signés et vendus non encadrés.Tarifs: 30 x 40 cm: 450 € 50 x 60 cm: 750 € 53 x 80 cm: 950 € 120 x 80 cm: 2 500 € (les reflets au Maroc existent en diverses dimension jusqu'à 53 x 80 cm)