Les ventes prestigieuses organisées à Hongkong, Melbourne, Singapour, Tel Aviv, etc. par Sotheby's et Christie's globalisent le marché de l'art. Ainsi, même si les Etats-Unis restent leader du marché de l'art en s'accaparant près de la moitié du gâteau en 2001, l'Europe s'est octroyé l'autre morceau…et cette dernière regagne chaque année du terrain. Le reste du globe, encore peu présent aux enchères devient de plus en plus actif. Depuis 1997, les enchères américaines sont passées de 66,3% de part de marché à 48 % en 2001.
De janvier à la fin du mois de mai 2002, les Etats-Unis représentent près de 56% du marché mondial. L'année dernière sur la même période, ils avaient généré 61,5% du produit de vente total. Mais le Royaume-Uni, à la tête de très belles ventes en juin 2002 devrait progresser encore au détriment de l'outre-Atlantique. Une seule œuvre exceptionnelle vendue à New-York le mois dernier peut représenter plus de 1% du produit de vente total de l'année ! La montagne Sainte-Victoire, de Paul Cézanne, adjugée 35 millions de dollars à New York chez Phillips De Pury et Luxembourg, s'est octroyé 1,4% du produit des ventes 2001. Sur la même année, les 10 plus fortes adjudications représentaient à elles seules 7% du total annuel des ventes…
Le chiffre d'affaires réalisé par un pays est particulièrement sensible à la qualité et au caractère exceptionnel des lots prestigieux qu'il propose. Sur quelques jours se jouent les performances de toute une année : du 6 au 10 mai 2001, étaient réalisés plus de 16% du chiffre d'affaires annuel. Autant dire que les maisons de ventes se livrent une course effrénée à la recherche des plus belles collections.
La France quant à elle regagne progressivement du terrain, avec près de 9% de part de marché de janvier à mai 2002 contre 7% en 2001. Jusqu'à présent spécialisé dans les œuvres "moyenne gamme ", le vieux continent propose de plus en plus de lots exceptionnels Récemment, en juin, ont été vendus un portrait de George Washington par Peale (1732-1799) pour la somme de 4,4 millions d'euros et une toile de Sonia Delaunay pour 4,1 millions d'euros. Cela faisait près de 4 ans que la France n'avait pas présenté de telles enchères.
Les ventes prestigieuses organisées à Hongkong, Melbourne, Singapour, Tel Aviv, etc. par Sotheby's et Christie's globalisent le marché de l'art. Ainsi, même si les Etats-Unis restent leader du marché de l'art en s'accaparant près de la moitié du gâteau en 2001, l'Europe s'est octroyé l'autre morceau…et cette dernière regagne chaque année du terrain. Le reste du globe, encore peu présent aux enchères devient de plus en plus actif. Depuis 1997, les enchères américaines sont passées de 66,3% de part de marché à 48 % en 2001.
De janvier à la fin du mois de mai 2002, les Etats-Unis représentent près de 56% du marché mondial. L'année dernière sur la même période, ils avaient généré 61,5% du produit de vente total. Mais le Royaume-Uni, à la tête de très belles ventes en juin 2002 devrait progresser encore au détriment de l'outre-Atlantique. Une seule œuvre exceptionnelle vendue à New-York le mois dernier peut représenter plus de 1% du produit de vente total de l'année ! La montagne Sainte-Victoire, de Paul Cézanne, adjugée 35 millions de dollars à New York chez Phillips De Pury et Luxembourg, s'est octroyé 1,4% du produit des ventes 2001. Sur la même année, les 10 plus fortes adjudications représentaient à elles seules 7% du total annuel des ventes…
Le chiffre d'affaires réalisé par un pays est particulièrement sensible à la qualité et au caractère exceptionnel des lots prestigieux qu'il propose. Sur quelques jours se jouent les performances de toute une année : du 6 au 10 mai 2001, étaient réalisés plus de 16% du chiffre d'affaires annuel. Autant dire que les maisons de ventes se livrent une course effrénée à la recherche des plus belles collections.
La France quant à elle regagne progressivement du terrain, avec près de 9% de part de marché de janvier à mai 2002 contre 7% en 2001. Jusqu'à présent spécialisé dans les œuvres "moyenne gamme ", le vieux continent propose de plus en plus de lots exceptionnels Récemment, en juin, ont été vendus un portrait de George Washington par Peale (1732-1799) pour la somme de 4,4 millions d'euros et une toile de Sonia Delaunay pour 4,1 millions d'euros. Cela faisait près de 4 ans que la France n'avait pas présenté de telles enchères.