Les récentes adjudications lors des ventes londoniennes du 24 et 25 juin 2002 confirment la remontée de l'impressionnisme français quelque peu délaissé en 2001. Adjugés 12 250 000 livres chez Sotheby's, Les Nymphéas de Claude Monet prouvent la bonne santé de ce mouvement ! Parallèlement, depuis leur couronnement en 2000, les artistes impressionnistes anglo-saxons semblent moins demandés.
Les très belles toiles des plus grands maîtres impressionnistes français se font rares ; leur niveau de prix les rend inaccessibles et réduit les espoirs de gains à la revente. Face à cela, à la fin des années 90, les Etats-Unis et le Royaume-Uni redécouvrent les mouvements impressionnistes nationaux, profitant de l'engouement pour alimenter des ventes thématiques. Sotheby's et Christie's puisent dans leurs réserves américaines et anglaises pour satisfaire les collectionneurs d'impressionnisme local. Aujourd'hui, avec la spéculation entretenue par les pays anglo-saxons, les artistes impressionnistes américains et britanniques s'internationalisent. Les évolutions des prix des peintures des mouvements impressionnistes britanniques et américains furent longtemps similaires. Mais dès 2000, les progressions insufflées par le marché américain accélèrent la hausse des cotes des artistes d'outre-Atlantique : de juin 1997 à décembre 2000 le prix de leurs toiles gagne 183% !
Les œuvres proposées, souvent présentées pour la première fois aux enchères, sont la clef de nouveaux records d'artistes. Les Américains Dennis Bunker, James Whistler et Frank Benson atteignent les 24 et 25 mai 2000 des prix d'adjudications inégalés depuis. Pour Mary Cassatt, le record date de décembre 2000. Depuis janvier 2002, après un second souffle durant l'hiver, les prix baissent de nouveau : -5,6% en 6 mois. Le même phénomène affecte les ventes d'impressionnisme britannique. Le succès des productions anglaises est à son apogée en 2000, comme l'illustre l'indice des prix. Le chiffre d'affaires a doublé dans l'année pour un nombre de transactions constant. Cet élan général aboutit à des records, comme celui enregistré pour Stanhope Forbes avec The Seine Boat adjugé 1,1 million de livres le 6 juin 2000. Mais les prix au marteau ne résonnent pas encore aussi fort que ceux qui consacrent les précurseurs français. A observer l'évolution des prix des trois mouvements depuis un an, la question d'une substitution entre les peintres français et anglo-saxons devient d'actualité. La baisse de la cote des uns influence-t-elle la hausse des autres ? Les futures ventes londoniennes et new-yorkaises donneront le ton.
Les récentes adjudications lors des ventes londoniennes du 24 et 25 juin 2002 confirment la remontée de l'impressionnisme français quelque peu délaissé en 2001. Adjugés 12 250 000 livres chez Sotheby's, Les Nymphéas de Claude Monet prouvent la bonne santé de ce mouvement ! Parallèlement, depuis leur couronnement en 2000, les artistes impressionnistes anglo-saxons semblent moins demandés.
Les très belles toiles des plus grands maîtres impressionnistes français se font rares ; leur niveau de prix les rend inaccessibles et réduit les espoirs de gains à la revente. Face à cela, à la fin des années 90, les Etats-Unis et le Royaume-Uni redécouvrent les mouvements impressionnistes nationaux, profitant de l'engouement pour alimenter des ventes thématiques. Sotheby's et Christie's puisent dans leurs réserves américaines et anglaises pour satisfaire les collectionneurs d'impressionnisme local. Aujourd'hui, avec la spéculation entretenue par les pays anglo-saxons, les artistes impressionnistes américains et britanniques s'internationalisent. Les évolutions des prix des peintures des mouvements impressionnistes britanniques et américains furent longtemps similaires. Mais dès 2000, les progressions insufflées par le marché américain accélèrent la hausse des cotes des artistes d'outre-Atlantique : de juin 1997 à décembre 2000 le prix de leurs toiles gagne 183% !
Les œuvres proposées, souvent présentées pour la première fois aux enchères, sont la clef de nouveaux records d'artistes. Les Américains Dennis Bunker, James Whistler et Frank Benson atteignent les 24 et 25 mai 2000 des prix d'adjudications inégalés depuis. Pour Mary Cassatt, le record date de décembre 2000. Depuis janvier 2002, après un second souffle durant l'hiver, les prix baissent de nouveau : -5,6% en 6 mois. Le même phénomène affecte les ventes d'impressionnisme britannique. Le succès des productions anglaises est à son apogée en 2000, comme l'illustre l'indice des prix. Le chiffre d'affaires a doublé dans l'année pour un nombre de transactions constant. Cet élan général aboutit à des records, comme celui enregistré pour Stanhope Forbes avec The Seine Boat adjugé 1,1 million de livres le 6 juin 2000. Mais les prix au marteau ne résonnent pas encore aussi fort que ceux qui consacrent les précurseurs français. A observer l'évolution des prix des trois mouvements depuis un an, la question d'une substitution entre les peintres français et anglo-saxons devient d'actualité. La baisse de la cote des uns influence-t-elle la hausse des autres ? Les futures ventes londoniennes et new-yorkaises donneront le ton.