A l'Espace Tajan, une plaque réalisée par Paul Grandhomme à décor d'émaux polychromes sur cuivre d'après une aquarelle de Gustave Moreau titrée « Phoebus et Borée » avec un cadre chevalet à bordure en laiton et plat ajouré et ciselé à motifs de rinceaux feuillagés, travail de Boin-Taburet (hauteur de la plaque 19 cm, largeur 13,5 cm) a été adjugée pour 95 000 euros. Une autre plaque titrée « La Souris métamorphosée en fille » a recueilli 64 000 euros, une troisième intitulée « La Fortune et le jeune enfant » a été vendue pour 75 000 euros et une quatrième, « Le loup et l'agneau » a atteint 74 000 euros.
Un vase de Gallé titré « Olives et pin » (hauteur 24,5 cm) à corps conique sur piédouche muni de deux anses latérales détachées a atteint 28 000 euros et un autre vase cornet sur piédouche (hauteur 40 cm) réalisé en verre mélangé marron-rouge et orange-marron à traînées intercalaires à filigrane marron foncé à décor de marqueterie de verre a été vendu pour 40 000 euros malgré un col plané et rodé.
Chez Christie's, une scène de la transhumance (40,4 x 52,4 cm) au pinceau et à la peinture à l'huile rouge et verte de Giovanni Benedetto Castiglione (1609-1664) a recueilli 165 000 euros sur une estimation de 250 000 euros. Une vue de Rome depuis le palais Farnèse (14,2 x 21,5 cm) par Joseph Mallord William Turner a été vendue pour 72 000 euros sur une estimation de 80 000 et une plume et encre brune de Giovanni Francesco Barbieri dit Le Guerchin (1591-1666) représentant un Maure (26,4 x 18,7 cm) a atteint 34 000 euros.
Une craie noire et blanche sur papier gris bleu (30 x 27,1 cm) représentant un homme de profil par Giambattista Piazzetta a été vendue pour 28 000 euros et une autre (36,2 x 26,5 cm) montrant Giacomo Piazetta, fils de l'artiste, a atteint 25 000 euros.
Une huile sur toile de Jean-Baptiste Pater titrée « L'Escarpolette » (57 x 65 cm) a été vendue pour 400 000 euros, au niveau de son estimation basse. Un paysage maritime avec des lavandières et des pêcheurs (60 x 73,5 cm) par Claude-Joseph Vernet a culminé à 270 000 euros alors qu'une huile de Michel Garnier titrée « Le Départ de monsieur de Saint Marc pour la bataille de Fontenoy » a été adjugée pour 265 000 euros.
Une toile de Jean-Baptiste Regnault (1754-1829) titrée « Socrate arrachant Alcibiade des bras d'Aspasie » (59 x 72,9 cm) a doublé son estimation pour atteindre 120 000 euros alors qu'une huile sur panneau de Benito Espinos (1748-1818) représentant des fleurs dans un vase en verre (64,5 x 43,5 cm) a atteint le prix record de 115 000 euros.
Une huile sur panneau par Osias Beert l'Ancien (1570-1624) représentant des pommes dans une coupe à pied, des raisins dans une coupe, des prunes dans une assiette en métal, des verres à pied, un morceau de pain et des insectes sur une table (52,5 x 72,5 cm) a recueilli 235 000 euros. « Le Jugement de Salomon » (120 x 149 cm), une huile sur panneau d'Hendrick de Clerck (1570 ?-1630) a atteint 150 000 euros.
Autres enchères : 130 000 euros pour une paire d'huiles sur cuivre (36,5 x 50,5 cm) par Charles François Grenier de Lacroix, dit Lacroix de Marseille représentant un paysage avec un château en ruine surplombant une cascade (1772) et un paysage avec le temple de Sibille à Tivoli (1773).
130 000 euros pour une huile sur cuivre de l'entourage de Jan Brueghel II (1601-1678) représentant un paysage de rivière avec des paysans embarquant et un village au loin (21,2 x 31,2 cm)
DES PRIX SOUTENUS A PARIS POUR LA DERNIERE SEMAINE DU MOIS DE JUIN
Des enchères plutôt soutenues ont été enregistrées à Paris entre le 24 et le 30 juin 2002, notamment pour une portrait par Chassériau, vendu 1,05 million d'euros, une paire de ployants d'époque Louis XV, adjugés 650 000 euros, une huile de Vanvitelli, enlevée pour 745 000 euros, une huile sur panneau de Marten van Valckenborch, qui a recueilli 530 000 euros et une huile de Jean-Baptiste Pater qui a culminé à 400 000 euros.
Le 24 juin, le groupe Tajan a vendu pour 20 000 euros, au quintuple de son estimation, pour un projet de plafond sur toile attribué à Luca Giordano et intitulé « La Vierge à l'Enfant » (107 x 125 cm). Une huile sur panneau parqueté (46,5 x 70,5 cm) attribuée à Lucas Cranach l'Ancien et titrée « Diane chasseresse allongée sur fond de paysage » a atteint 38 000 euros alors qu'une enchère similaire a été portée pour « La Feinte Résistance » (30,5 x 40 cm), une toile reprenant la composition de Fragonard conservée au De Young Museum de San Francisco, qui n'avait été estimée qu'à 8 000 euros.
Une toile de Francesco Simoni (1686 ?-1753) intitulée « Après la bataille » (65,5 x 80 cm) a été vendue pour 27 000 euros sur une estimation de 10 000 euros.
Chez Christie's, une paire de ployants en bois sculpté et doré, les deux estampillés de Nicolas Quinibert Foliot (reçu maître en 1729), époque Louis XV (hauteur 46 cm), a été adjugée pour 650 000 euros. Ces deux ployants, trouvés en Suède, auraient fait l'objet d'une commande royale au XVIIIe siècle. Une paire similaire est conservée à Versailles.
Une écuelle en vermeil (poids 946 g. diamètre 29 cm) d'époque Louis XIV, exécutée par Geneviève Chandelier, veuve de Jean de La Boissière, portant la lettre date Paris 1674, a été vendue pour 175 000 euros. Le corps uni est muni d'oreilles repercées appliquées d'un trèfle amati. Une coupe à anse avec un décor d'applique de feuilles d'acanthes tournantes partant du piédouche et montant à mi-hauteur du corps, flanqué de deux anses à décor de tête d'aigle et de feuillage (327 g, diamètre 17 cm) Paris 1683-87 par Eloi de Bercières en vermeil uni, a recueilli quant à elle une enchère de 210 000 euros.
Une garniture de trois vases (48,5 cm et deux de 42,5 cm) en porcelaine dure de Sèvres de la fin du XVIIIe siècle, choisie en 1782 par le prince Bariatinsky pour le grand-duc et la grande-duchesse de Russie avec des anses à tête de vieillard pour le grand modèle et de jeunes femmes pour les petits cernant le corps oviforme à piédouche, à décor polychrome sur les faces de paysans dans des paysages lacustres avec des bâtiments, les revers avec des bouquets dans des réserves en or se détachant sur fond Taillandier jaune à pois bleus et oranges a atteint 340 000 euros.
Une commode d'époque Louis XVI à ressaut, estampillée de Jean-Henri Riesener, reçu maître en 1768, en acajou et placage d'acajou à dessus de marbre blanc veiné gris, ouvrant à 5 tiroirs sur trois rangs sans traverse, ornée d'une riche décoration en bronze composée d'un bas-relief en frise d'enfants astronomes, de poignées à décor de guirlandes de fleurs ou en cornes d'abondance affrontées d'un buste de femme drapée ou de pieds griffes au naturel a été vendue pour 300 000 euros, au niveau de son estimation.
Une suite de 8 chaises en bois doré d'époque Louis XVI estampillées Georges Jacob à dossier en lyre à tête d'aigle a été vendue pour 140 000 euros.
Un vase de la première moitié du XIXe siècle en porcelaine de Chine à monture de bronze ciselé et doré de deux tons et de porphyre a été adjugé pour 130 000 euros. Une athénienne avec un piétement à trois montants fuselés en bronze doré terminé par des têtes de femmes et réunies par une tablette également en bronze à galerie de palmettes ajourées reposant sur une terrasse triangulaire en loupe d'orme (hauteur 99,5, diamètre 40,5 cm) a atteint 140 000 euros sur une estimation de 100 000 euros.
Le groupe PIASA a vendu pour 13 500 euros un petit royal d'or (3,53 g) datant du règne de Philippe IV le Bel (1285-1314) et pour 11 200 euros un denier d'or (4,62 g) à la reine ou petite masse, Philippe IV étant représenté sur une chaise curule, tenant un sceptre et une fleur de lys. Un parisis d'or (6,96 g) du règne de Philippe VI a atteint 12 500 euros, une couronne d'or (5,42 g) frappée d'une couronne royale, une des plus belles monnaies françaises, a été adjugée pour 34 500 euros et un agnelet ou demi-mouton d'or du règne de Jean II le Bon (1350-1364), un des six exemplaires connus, a recueilli 18 500 euros.
Un salut d'or (3,85 g) datant de la Guerre de Cent ans et frappé à Rouen par le roi Henri V d'Angleterre a atteint 26 500 euros. Un salut d'or du règne de Charles VII (3,42 g) frappé à Beauvais et seulement connu à deux exemplaires, a culminé à 36 000 euros.
L'étude Couturier a obtenu 200 000 euros pour une huile sur toile de Raoul Dufy intitulée « Villerville » (65 x81 cm) alors qu'une enchère similaire a été prononcée sur une huile sur toile du peintre américain Robert William Vonnoh (1858-1933) titrée « Jardin en fleurs » (59 x 46 cm) qui n'avait été estimée que 15 000 euros. Vonnoh joua un rôle important dans le développement de l'impressionnisme américain après avoir étudié à Boston et à Paris. Influencé par Monet après 1888, il travailla à Grez sur Loing avec l'artiste irlandais Rodrick O'Conor puis à Pont-Aven avec des peintres travaillant dans la mouvance de Gauguin. Il retourna à Boston en 1891.
Une huile sur toile d'Alexandre Defaux intitulée « Dimanche sur une plage normande » (25 x 42 cm) a été vendue pour 20 500 euros, au double de son estimation, alors qu'une toile du peintre espagnol José Armet (1843-1911) intitulée « Peintre à la campagne » (70 x 140,5 cm) a été adjugée pour 19 000 euros.
Une huile sur toile par Henry Moret titrée « A la pêche » (60 x 101,5 cm) a culminé à 43 500 euros et un paysage africain (42 x 54 cm) par Georges Rouault, une huile sur papier marouflée sur toile, a atteint 33 500 euros.« La Pergola » (64,5 x 93 cm), une huile sur toile d'Eugène Chigot datée de 1911 a été vendue pour 23 000 euros et une composition abstraite de Pierre-César Lagage datée de 1955 (80 x 107 cm) a été adjugée pour 19 000 euros, très au-dessus de son estimation.
Une huile sur toile de Louis-Marie Lemaire (1824-1910) intitulé « Au Jardin » (196 x 131 cm) a atteint 32 000 euros et une charge de cavaliers (65 x 54 cm) par Georges Washington a été adjugée pour la même somme.Une huile sur toile de Victor-Pierre Huguet représentant la porte de Constantinople (55,5 x 41 cm) a recueilli 30 000 euros , une toile de Marius Bauer (1867-1932) titrée « De l'autre côté du Bosphore » (60,5 x 52,5 cm) a été vendue pour 28 000 euros et une huile sur panneau (40,6 x 53,8 cm) par Frederick-Arthur Bridgman a atteint 50 000 euros.
L'étude Gros-Delettrez a vendu pour 230 000 euros une arcade en bois (hauteur 202 cm, largeur 258 cm, profondeur 28 cm) marocaine du XVIe-XVIIe siècle finement sculptée en champlevé et peinte en blanc, rouge, jaune, vert et brun sur les deux faces, le bandeau orné d'une frise calligraphiée en coufique.
Une huile sur toile de Fabius Brest représentant des caïques et des voiliers sur le Bosphore (35 x 60 cm) a été adjugée pour 58 000 euros. Une autre huile du même artiste titrée « Caïques devant la tour de Léandre, Constantinople » (52 x 80 cm) a été vendue pour 132 000 euros.
Une huile de Bernard Boutet de Monvel (1884-1949) intitulée « Bananiers, Marrakech » (85 x 40 cm) a été adjugée pour 90 000 euros, au double de son estimation. Une huile sur toile de Victor Huguet (1835-1902) titrée « Scène de marché devant les remparts » (66 x 106 cm) a atteint 58 000 euros, une toile de Paul Leroy (1860-1942) titré « Le Collier de perles au salon des Iznik » (92 x 73 cm) a atteint 82 000 euros. « Les Odalisques d'Alger » (189 x 233 cm), une huile sur toile de Léon Cauvy datée de 1923 a recueilli 58 000 euros, au double de son estimation.
Pour finir, un tapis indien d'Agra du XIXe siècle (366 x 442 cm) à motif de bouquets et de fleurs sur fond rouge à bordure claire ponctuée de cyprès et d'arbustes a culminé à 46 000 euros.
Le 25 juin, l'étude Renaud a obtenu 126 000 euros, un record mondial, pour un poème autographe de Stéphane Mallarmé accompagnant l'un des 525 exemplaires tirés sur hollande de la traduction de ce poète des « Poèmes d'Edgar Poe » (Bruxelles, Edmond Deman 1897) avec un portrait de ce dernier et fleuron par Edouard Manet qui n'était estimé que pour 500 euros.
Intitulé "L'Azur", ce poème de 4 pages comportant 9 quatrains a été dédié à son ami Eugène Lefébure.
Le groupe PIASA a vendu pour 230 000 euros une toile inédite de Francesco Guardi titrée « Vue de l'Isola di San Michele près de Murano » (46,5 x 61,5 cm) sur une estimation de 160 000 euros et pour 206 000 euros, une paire de toiles (45 x 71,5 cm) attribuée à Francesco Tironi ou au maître de la Fondation Langmatt représentant une vue de l'île de San Giorgio et une vue du pont du Rialto. Ces oeuvres étaient estimées pour 45 000 euros.
Une huile sur cuivre de Peter Schoubroeck (vers 1570-1607) titrée «La Prédication de saint Jean Baptiste» (28 x 40,5 cm) a recueilli 51 000 euros. Un paysage fluvial animé de bateaux (34 x 60 cm) peint sur panneau de chêne par Jan van Goyen et daté de 1647 a été vendu pour 108 000 euros. Une toile attribuée à Frans et Pieter van Bloemen représentant des lavandières à la fontaine dans un paysage classique (77 x 98 cm) a suscité une enchère de 39 000 euros et une toile de Nicolas de Largillière représentant le portrait d'une dame de qualité (82 x 65 cm) a atteint 44 000 euros.
A la Salle Rossini, une huile sur toile par Henri Le Sidaner datée de 1923 et titrée « Les Barques bleues, Le Croisic » (65 x 81 cm) a doublé son estimation pour atteindre 116 000 euros. Une huile sur toile d'Armand Guillaumin peinte vers 1900 et montrant le Vieux Samois (55 x 65 cm) a atteint 66 000 euros et une huile sur toile de Félix Ziem titrée « L'Arc de Triomphe vu de l'avenue de Neuilly» (52,5 x 69,5 cm) a été vendue pour 40 000 euros. Une huile sur toile d'Albert Lebourg représentant des patineurs sur le canal de la Villette (50 x 65 cm) a été adjugée 12 500 euros. Une peinture sur carton de Charles Victor Guilloux titrée « L'Etang au crépuscule » (21 x 27 cm) a quadruplé son estimation pour atteindre 16 500 euros.
A l'Espace Tajan, une huile sur panneau de chêne d'Hendrick de Clerck (1570 ?-1629 ?) représentant le jugement de Pâris (72 x 105,5 cm) a doublé son estimation pour atteindre 130 000 euros. Une huile sur cuivre du maître des Cortèges (actif vers 1650 à Paris) titrée « Le Couronnement d'épines » (46 x 35,5 cm) a atteint 115 000 euros. Une huile sur trois plaques de marbre par Ercole Procaccini le Jeune (vers 1608-1677 ?) montrant Vénus accompagnée de trois putti (74 x 119 cm)a culminé à 150 000 euros. Une toile par Antonio Domenico Gabbiani (1652-1726) représentant le portrait de Fernando de Médicis en compagnie de son frère Gian Gastone en tenue de chasse a été adjugée pour 95 000 euros. Un portrait de femme à sa fenêtre (73 x 60 cm) par Willem Drost (1630-1678) a été vendu pour 60 000 euros alors qu'une nature morte aux verres de vin, raisins, pipe, coquillages et citron dans une niche (42 x 55 cm), une huile sur panneau de chêne de l'école hollandaise du XVIIe siècle, a atteint 68 000 euros sur une estimation de 20 000.
Le portrait de Denis Diderot (61 x 49 cm), une toile ovale par Jean-Baptiste Greuze, a atteint 110 000 euros et une toile peinte à Rome en 1761 par Laurent Pêcheux (1729-1821) titrée « Diane et Endymion » (262 x 153 cm) a séduit un amateur pour 80 000 euros.
A l'Hôtel des ventes du Palais des Congrès, une vue de la place Saint-Pierre à Rome (60 x 126 cm) attribuée à Gaspar van Wittel dit Vanvitelli (1652/53-1736) a culminé à 745 000 euros sur une estimation de 150 000 euros.
Un fusain et pastel sur papier par Edgar Degas montrant une danseuse vue de profil (45 x 56,5 cm, vers 1878) a atteint 120 000 euros. Une sculpture en bronze patiné brun foncé du même artiste, fonte Hébrard, montrant un cavalier sur un cheval au galop tournant la tête à droite, les sabots ne touchant pas le sol (hauteur 24,8 cm, longueur 36,6 cm) a été adjugée pour 215 000 euros.
« Le Cirque forain », une huile sur papier marouflé sur toile de 1937 (35 x 25 cm), a recueilli 56 000 euros, une toile attribuée à Jacques Stella (1596-1657) montrant le repos de la Sainte Famille en Egypte (37 x 44 cm) a été créditée d'une enchère de 35 000 euros et une huile sur panneau de Louis de Moni datée de 1746 et titrée « La lecture de la lettre » (34,5 x 26 cm) a été vendue pour 25 000 euros.
Le 26 juin, le groupe PIASA a vendu pour 155 000 euros une statue acéphale de la déesse Vénus, art romain du IIe siècle d'après une création originale grecque du Ve siècle (hauteur 132 cm). Une réduction en bronze du XIXe siècle de la statue équestre de Louis XIV par Girardon pour la place Vendôme (hauteur 110 cm) a été adjugée pour 48 000 euros. Une tapisserie de la manufacture des Gobelins datant de l'an XI représentant l'enlèvement d'Orithyrie par Borée (254 x 183 cm) a atteint 72 000 euros.
L'étude Boisgirard a obtenu 255 000 euros pour le portrait de Madame Jean-Henri Adam par Edouard Vuillard (hauteur 88,5 x 81 cm de largeur) sur une estimation de 90 000 euros. « Les patineurs », une huile sur toile de François Desnoyer datée de 1932 a atteint 19 500 euros, au double de son estimation.«La lecture » (60 x 73,5 cm) peinte sur toile par Emilio Grau Sala datée de 1963 a été cédée pour 32 000 euros alors qu'une technique mixte sur toile (60 x 54 cm) par Simon Hantaï a recueilli 24 500 euros.
L'étude Million a vendu pour 530 000 euros« La Tour de Babel », une huile sur panneau de chêne parqueté par Marten van Valckenborch (1535-1612) mesurant 73 x 106 cm et pour 300 000 euros une nature morte aux oignons, coppa et lettre sur un entablement (57 x 79 cm) par Carlo Magini (1720-1806). Deux aquarelles d'Eugène Delacroix datant de 1832 et provenant de l'album du comte de Mornay, la première représentant Coulouglis et un Arabe assis devant la porte de leur maison (16 x 16 cm) a été adjugée pour 270 000 euros et la seconde titrée « Le Caïd Ben Abou, chef militaire » (15,5 x 21 cm) a recueilli 250 000 euros.
Une toile de Jules Laure (1806-1861) représentant le portrait de famille du comte de M. en tenue de chasse (193 x 165 cm) a été vendue pour 105 000 euros et une paire de candélabres en bronze doré d'époque Louis XVI (hauteur 36 cm) formés d'une base ronde en doucine ciselée de feuilles d'acanthe avec un fût en forme de torche a atteint 50 000 euros.
L'étude de Nicolay a vendu pour 330 000 euros un plat en faïence de Deruta, vers 1520 (diamètre 49 cm), au double de son estimation avec un décor représentant un loup déguisé en moine faisant un sermon du haut d'une chaire improvisée à une assemblée de carnassiers, lions, loups, chiens, chat et sanglier, la banderole en arc surplombant la scène portant l'inscription « Audite verbum rapacitatis et estis memores » (Ecoutez le mot de rapacité et faites-en votre profit). Un plat pratiquement similaire est conservé au Musée du Louvre. Une pendule pyramidale d'époque Louis XVI vers 1775 attribuée au bronzier Vion provenant probablement du palais royal de Turin, offerte en 1840 par le roi de Sardaigne au comte de Seyssel, les pans de la pyramide sur un socle en bronze doré en verre églomisé à décor de gouaches en grisaille à la manière de Sauvage ou polychrome agrémenté de sujets galants à la manière de Baudoin donnant l'heure grâce un globe à chiffres tournants émaillés situé à son sommet sur lequel se tient un aigle a été adjugée pour 200 000 euros.
Une Sainte Famille avec sainte Barbe et sainte Catherine (62 x 52 cm) peinte sur panneau par le maître de Hoogstraeten (actif à Anvers vers 1500) a atteint 180 000 euros. Une table à écrire d'époque Louis XV en placage de bois de rose et de violette décorée de branchages fleuris en bois de bout ouvrant à trois tiroirs en ceinture, ornée aux angles de fins bronzes d'arête à masque d'Indiens et de sabots feuillagés a atteint 35 000 euros et une table de salle à manger d'époque Restauration (145 cm) a été vendue pour 58 000 euros.
A l'Espace Tajan, une plaque réalisée par Paul Grandhomme à décor d'émaux polychromes sur cuivre d'après une aquarelle de Gustave Moreau titrée « Phoebus et Borée » avec un cadre chevalet à bordure en laiton et plat ajouré et ciselé à motifs de rinceaux feuillagés, travail de Boin-Taburet (hauteur de la plaque 19 cm, largeur 13,5 cm) a été adjugée pour 95 000 euros. Une autre plaque titrée « La Souris métamorphosée en fille » a recueilli 64 000 euros, une troisième intitulée « La Fortune et le jeune enfant » a été vendue pour 75 000 euros et une quatrième, « Le loup et l'agneau » a atteint 74 000 euros.
Un vase de Gallé titré « Olives et pin » (hauteur 24,5 cm) à corps conique sur piédouche muni de deux anses latérales détachées a atteint 28 000 euros et un autre vase cornet sur piédouche (hauteur 40 cm) réalisé en verre mélangé marron-rouge et orange-marron à traînées intercalaires à filigrane marron foncé à décor de marqueterie de verre a été vendu pour 40 000 euros malgré un col plané et rodé.
Chez Christie's, une scène de la transhumance (40,4 x 52,4 cm) au pinceau et à la peinture à l'huile rouge et verte de Giovanni Benedetto Castiglione (1609-1664) a recueilli 165 000 euros sur une estimation de 250 000 euros. Une vue de Rome depuis le palais Farnèse (14,2 x 21,5 cm) par Joseph Mallord William Turner a été vendue pour 72 000 euros sur une estimation de 80 000 et une plume et encre brune de Giovanni Francesco Barbieri dit Le Guerchin (1591-1666) représentant un Maure (26,4 x 18,7 cm) a atteint 34 000 euros.
Une craie noire et blanche sur papier gris bleu (30 x 27,1 cm) représentant un homme de profil par Giambattista Piazzetta a été vendue pour 28 000 euros et une autre (36,2 x 26,5 cm) montrant Giacomo Piazetta, fils de l'artiste, a atteint 25 000 euros.
Une huile sur toile de Jean-Baptiste Pater titrée « L'Escarpolette » (57 x 65 cm) a été vendue pour 400 000 euros, au niveau de son estimation basse. Un paysage maritime avec des lavandières et des pêcheurs (60 x 73,5 cm) par Claude-Joseph Vernet a culminé à 270 000 euros alors qu'une huile de Michel Garnier titrée « Le Départ de monsieur de Saint Marc pour la bataille de Fontenoy » a été adjugée pour 265 000 euros.
Une toile de Jean-Baptiste Regnault (1754-1829) titrée « Socrate arrachant Alcibiade des bras d'Aspasie » (59 x 72,9 cm) a doublé son estimation pour atteindre 120 000 euros alors qu'une huile sur panneau de Benito Espinos (1748-1818) représentant des fleurs dans un vase en verre (64,5 x 43,5 cm) a atteint le prix record de 115 000 euros.
Une huile sur panneau par Osias Beert l'Ancien (1570-1624) représentant des pommes dans une coupe à pied, des raisins dans une coupe, des prunes dans une assiette en métal, des verres à pied, un morceau de pain et des insectes sur une table (52,5 x 72,5 cm) a recueilli 235 000 euros. « Le Jugement de Salomon » (120 x 149 cm), une huile sur panneau d'Hendrick de Clerck (1570 ?-1630) a atteint 150 000 euros.
Autres enchères : 130 000 euros pour une paire d'huiles sur cuivre (36,5 x 50,5 cm) par Charles François Grenier de Lacroix, dit Lacroix de Marseille représentant un paysage avec un château en ruine surplombant une cascade (1772) et un paysage avec le temple de Sibille à Tivoli (1773).
130 000 euros pour une huile sur cuivre de l'entourage de Jan Brueghel II (1601-1678) représentant un paysage de rivière avec des paysans embarquant et un village au loin (21,2 x 31,2 cm)
Lors de la vente de la bibliothèque Pierre Leroy, Sotheby's a obtenu 114 500 euros pour l'exemplaire de Paul Eluard « Au défaut de silence » (Paris 1925) illustré de 20 dessins par Max Ernst enrichi de 4 dessins orignaux de ce dernier représentant Gala, de deux autres de Giorgio de Chirico représentant la « déesse méprisante et masquée » d'un manuscrit autographe de vers libres avec envoi à Gala, d'un manuscrit d'un poème en prose signé et dédié à cette dernière, d'un manuscrit autographe de René Crevel titré « Au carrefour de l'amour, la poésie, la science et la révolution » et d'un feuillet comportant des dessins et des inscriptions, témoin de la rencontre de Gala et d'Eluard au début de 1913 à Davos.
Une enchère de 54 000 euros a été par ailleurs portée sur 22 lettres adressées par Aragon à Denise Lévy entre août 1923 et août 1928 et une autre de 60 000 euros a récompensé une photographie de Man Ray montrant les mains d'Yvonne Zervos peintes par Picasso (23,2 x 17,1 cm), un tirage argentique annoté au dos par Picasso et daté du 23 mai 1937 accompagné d'une photographie de Man Ray montrant Yvonne Zervos, Picasso et une amie en 1934 et d'un portrait d'Yvonne Zervos réalisé en 1947.
Le 27 juin, une tapisserie des Gobelins au petit point (432 x 280 cm) de la fin du XVIIe siècle représentant Bacchus victorieux a été vendue par l'étude Giafferi pour 48 000 euros.
A l'Espace Tajan, une encre de chine de Pablo Picasso représentant un cavalier à la pique et au taureau (13,5 x 25,5 cm) a été vendue pour 27 000 euros. Une huile de Charles de Botton, « Nus sur la jetée » (215 x 130 cm), a été adjugée pour 13 000 euros. Une marine de Francisco Gutierrez dit Pancho Cossio (1894-1970) a été adjugée pour 20 000 euros tout comme des voiliers (100 x 81 cm), « Les Matelots » (92 x 73 cm) ou « Le Marin » (72 x 60 cm) par ce même artiste.
Le 28 juin, l'étude Delvaux a vendu pour 64 000 euros une paire de commodes siciliennes ouvrant à deux tiroirs et peintes de cartouches de fleurs sur fond bleu dans des entourages rocaille en relief, les plateaux peints à l'imitation du marbre.
Le groupe Tajan a obtenu 56 000 euros pour la suite complète des « Conquêtes de l'empereur de la Chine QuienLong », 16 estampes sous la direction de Cochin d'après des dessins des jésuites Castiglione, Attiret etc.
L'étude Renaud a vendu pour 38 000 euros une huile sur toile attribuée à Irma Stern (1894-1966), une artiste sud-africaine d'origine allemande proche du mouvement die Brücke, peinte vers 1920 et représentant des marins sur un port (97 x 98 cm). Une miniature de Simon Jacques Rochard montrant le portrait du lieutenant James Parry (hauteur 6 cm) datée de juin 1815 a recueilli 3200 euros. Une pendule en bronze ciselé et doré d'époque Transition signée Osmond avec un cadran surmonté d'un vase à anse et entouré de feuillages, de fleurs en chute, avec un mouvement signé de JF Vandercruse dit La Croix a triplé son estimation pour atteindre 32 000 euros.
Une paire de fauteuils en acajou relaqué gris d'époque Louis XVI, les dossiers ajourés d'un décor de trépied à patte de bouc, ornés de sphères superposées réunies par des feuillages par Georges Jacob a été adjugée pour 75 000 euros.
L'étude Beaussant a vendu pour 18 500 euros une esquisse attribuée à Philippe de Champaigne titrée « La Gloire immortelle de Richelieu » (50 x 53 cm). Une huile sur toile de François Boucher représentant trois putti (36,4 x 43,9 cm) a été vendue pour 35 000 euros.
L'étude Libert a adjugé pour 59 000 euros une suite de 6 fauteuils à dossiers plats d'époque Louis XV estampillés Pierre Bara, reçu maître en 1758, en hêtre mouluré et relaqué gris.
L'étude Million, a obtenu 30 000 euros pour une aquarelle et gouache par Henri Michaux représentant une tête d'homme (32 x 24 cm) avec un envoi à Paul Eluard. Un paysage enneigé de Victor Charreton (72 x 91 cm) a été enlevé pour 19 500 euros et une huile sur toile datée de 1930 par Marcelle Cahn, « Femme et Oiseau » (73 x 60 cm) a été vendue pour 27 000 euros.
Une sculpture éclairante ayant la forme d'un babouin assis (hauteur 33 cm) par Muller Frères à Lunéville a quadruplé son estimation pour atteindre 20 000 euros et un bureau des années 1930, en chêne formé de côtés et d'un plateau biseautés de même épaisseur, soutenant deux tiroirs séparés par un dormant central formant un bandeau a atteint l'enchère surprise de 29 000 euros sur une estimation de 1 000 euros.
L'étude Artcurial-Briest a vendu pour 52 000 euros un exemplaire de l'édition originale de la traduction du « Corbeau, the Raven » d'Edgar Poe par Mallarmé et illustré par Edouard Manet et obtenu 24 000 euros du « Voyage en Egypte, en Nubie depuis 1805 jusqu'en 1827 » de Riffaud, illustré de 121 planches et enrichi pour cet exemplaire de 52 planches supplémentaires.