HAUTE EPOQUE : Champagne vers 1300 : « Vierge à l'enfant » en chêne sculpté au dos évidé (hauteur 107 cm) : 31 000 euros (5 juin 2005, Lyon)
AFFICHES :
Cappiello Leonetto : « Café Martin, évitez les contrefaçons » (127 x 200 cm), affiche de 1921 : 3 500 euros (30 mai 2005, Rossini)
Loupot Charles : « Les Galeries Barbès meubles » (126 x 202 cm), affiche de 1927 : 5 100 euros (30 mai 2005, Rossini)
ART DECO :
Marcel Breuer :Chaise longue à lattes horizontales en aluminium chromé et manchettes en bois laqué noir, garnie de son tissu d'origine beige : 13 000 euros (30 mai 2005, Lyon-Anaf)
Eileen Gray : Fauteuil à la sirène en bois massif à laque argent et bleu et rehauts de rouge, vers 1910, exemplaire pour la chanteuse Damia : 1, 52 million d'euros (1er juin 2005, Camard) Record mondial pour un fauteuil, toutes époques confondues. Celui-ci faisait partie d'un ensemble de six- dont un interdit de sortie du territoire français vendu pour 1,02 million d'euros- qui ont totalisé 8 947 488 millions d'euros. Rappelons qu'ils avaient été achetés chez un brocanteur de Bourgogne pour l'équivalent de
2 667 euros par le globe-trotter et écrivain Jean-Claude Libourel qui commit la bêtise d'essayer de les vendre chez Sotheby's sans demander une autorisation de sortie, ce qui lui valut leur saisie et une amende douanière de 275 000 euros tout en étant poursuivi par la personne qui les avait cédés au brocanteur au motif qu'un commissaire-priseur venu faire un inventaire chez elle avait jugé leur valeur minime. Celle-ci a eu gain de cause en appel mais, s'estimant lésé au plus point dans cette affaire, Jean-Claude Libourel s'est pourvu en cassation.
Pierre Legrain : Fauteuil en bois de palmier massif, cuir et bronze chromé (67 x 60,5 x 52 cm) : 400 000 euros (1er juin 2005, Camard) Estimation doublée pour ce rare fauteuil.
Eugène Printz : Bureau muni d'un plateau à pans abattus (160 x 74,5 cm) plaqués de palmier, piétement formé d'une lame de métal arquée, patine nuageuse oxydée : 220 000 euros (1er juin 2005, Camard)
Jean Puiforcat : Pendule éditée par Hour-Lavigne (13,5 x 36,5 x 8 cm), cadran triangulaire en marbre veiné de blanc dans un élément rectangulaire en bronze chromé argent composé de 8 ailettes séparées à leurs extrémités par des cubes de marbre gris : 100 000 euros (1er juin 2005, Camard) Record mondial pour une pendule de Puiforcat.
Jean Royère : Lampadaire « Champignon » constitué de trois tiges en métal tubulaire de hauteurs différentes soudées sur un cercle surmontées chacune d'un abat-jour en tôle perforée de trous (Hauteur 164 cm) : 27 000 euros (29 mai 2005, Sens)
Jacques-Emile Ruhlmann : Paire de tabourets en bois laqué noir Duco et bronze argenté, créés pour son bureau de réception rue de Lis bonne : 165 000 euros (1er juin 2005, Camard) Record mondial pour des tabourets de ce créateur. Chevalet « Haardt » en ébène de Macassar massif : 110 000 euros (1er juin 2005, Camard)
LIVRES ET MANUSCRITS :
La Bande à Bonnot : 13 albums sur l'affaire qui secoua Paris entre décembre 1911 et mai 1912 provenant de l'ancienne collection de M. Tanguy, directeur de la police judiciaire de l'époque comprenant des photographies des membres de la bande, de leurs victimes et de leur capture ainsi que des clichés de l'institut médico-légal de leurs cadavres, des coupures de presse et des journaux relatant leur équipée : 30 700 euros (30 mai 2005, Boisgirard)
« Les Glorieuses conquestes de Louis le Grand ou Grand Beaulieu » (Paris 1727), relié à la Du Seuil en maroquin rouge aux armes de Louis XV, 5 volumes du recueil de l'ingénieur militaire Sébastien de Pontault de Beaulieu, 150 planches doubles dont 11 dépliantes montrant des plans, des profils, des vues de places, des sièges et des batailles des rois Louis XIII et Louis XIV entre 1630 et 1697, recueil complété après la mort de Beaulieu en 1674 par le mari de sa nièce et cette dernière : 70 500 euros (31 mai 2005, Pierre Bergé)
Louis-Philippe : Correspondance du roi des Français au maréchal Soult, 641 lettres écrites de 1830 à 1843 : 56 000 euros (1er juin 2005, Gros & Delettrez)
Louis XV : Lettre de mission au marquis de Durfort pour négocier le mariage du Dauphin avec Marie-Antoinette : 25 000 euros (1er juin 2005, Gros-Delettrez)
Louis XVI : « Réflexions sur es entretiens avec Mr le duc de Vauguion », manuscrit autographe janvier 1767-début 1769, 101 pages. Reliure en maroquin bleu à long grain aux armes de la duchesse d'Angoulême : 165 000 euros (2 juin 2005, Christie's Paris) Préemption des Archives nationales pour ce manuscrit écrit par le futur roi Louis XVI.
Matisse : « Jazz » (Tériade éditeur, Paris 1947 » comprenant 20 pochoirs dont 15 sur doubles pages, un des 250 exemplaires sur vélin d'Arches : 195 000 euros (31 mai 2005, Calmels-Cohen)
Verlaine : Lettre à Arthur Rimbaud, la dernière adressée de Londres le 12 décembre 1875, 4 pages in-12 : 75 000 euros (31 mai 2005, Pierre Bergé) Estimation de 30 000 euros plus que doublée. Dans cette lettre, amer, Verlaine demande notamment à Rimbaud où irait l'argent qu'il lui demande, « à des filles, à des cabaretiers ? »
Lettre du 5 septembre 1872 à sa femme comportant un dessin dans lequel Verlaine se représente à Londres en compagnie de Rimbaud en train de se faire cirer les chaussures (légendé : « Aspect de Cannon Street à 10 o'clock » et les 3 premières strophes de « Birds in the night », poème écrit à Bruxelles et à Londres en septembre-octobre 1872 lequel contiendra 21 strophes et sera publié dans « Romance sans parole » : 43 000 euros (31 mai 2005, Pierre Bergé) Estimation doublée.
ARGENTERIE :
Aiguière et son bassin en argent (1602 g), marque de Bayonne, année 1751, ensemble attribué au M.O Jean Delaine II : 18 000 euros (31 mai 2005, Massol)
EXTRÊME-ORIENT :
Japon : Netsuke en bois naturel et traces de laque rouge représentant une vieille femme à demi dénudée portant un panier (Hauteur 12 cm) : 29 000 euros (1er juin 2005, Piasa) Estimation de 1 200 euros pulvérisée pour ce netsuke très expressif.
Japon : Netsuke en buis à patine brune signé par Tomada (Hauteur 3,5 cm) représentant un tigre assis se grattant, la tête tournée vers l'arrière, les yeux incrustés de corne brune : 24 000 euros (1er juin 2005, Piasa)
Japon : Netsuke en buis à patine brune (Hauteur 11,3 cm) représentant le roi des mers tenant la patte d'une chimère grimpée sur ses jambes : 20 000 euros (Le 1er juin 2005, Piasa) Estimation de 3 500 euros pulvérisée.
ORFEVRERIE-BIJOUX :
Fabergé : Porte-photo de style Louis XVI en argent émaillé blanc et guilloché « tapisserie » sous la forme d'un paravent à trois feuilles (Hauteur 21,6, largeur 31,1 cm) chacune comprenant deux médaillons ronds surmontés d'une guirlande de fleurs de laurier, retenue par un nœud, pieds en forme de toupies et charnières en forme de pommes de pin : 40 000 euros (1er juin 2005, Maigret)
René Lalique : Pendentif en or ajouré vers 1900 (hauteur 8,8 cm) à décor de naïade en émail épaulé de deux feuilles incurvées en émail translucide plique à jour rehaussé de fleurettes de diamants de taille ancienne et de roses couronnées : 42 000 euros (1er juin 2005, Maigret)
CERAMIQUES ET PORCELAINES :
Théodore Deck : Paire de vases balustres en faïence bleu foncé à deux anses appliques bleues à décor de quatre têtes d'éléphants (hauteur 33 cm) : 7 000 euros (30 mai 2005, Lyon-Anaf)
Raoul Dufy : vase en céramique émaillé à décor de baigneurs (Hauteur 23 cm), initiales du céramistes L.L Artigas sous la base, restaurations : 12 500 euros (1er juin 2005, Beaussant)
Sèvres : suite de 24 assiettes à dessert à marli « beau bleu » datées 1827/28 et 1830, diam 24 cm : 30 500 euros (6 juin 2005, Cheverny)
VERRERIE :
Emile Gallé : Vase cylindrique à corps galbé sur talon en verre doublé marron sur fond opalescent décoré de libellules rehaussées d'émaux « bijoux » polychromes sur fond martelé de petites facettes (Hauteur 12 cm) : 20 500 euros (1er juin 2005, Beaussant) Estimation de 6 000 euros plus que triplée.
Mattei Negreanu : « Vague », sculpture en verre découpé, collage UV et sablage (hauteur 65 cm) vers 1998 : 4 800 euros (2 juin 2005, Chochon-Barré)
Czeslas Zuber : « L'Homme animal » (29 x 15 x 16 cm), sculpture de 2005 en taille directe dans un bloc de verre optique, sablé, gravé, poli et peint : 4 200 euros (2 juin 2005, Chochon-Barré)
HORLOGERIE :
Pendule en bronze doré en forme de vase couvert sur piédouche attribuée à Robert Osmond, mouvement de L. Montjoye, Paris époque Louis XVI vers 1770 : 24 000 euros (6 juin 2005, Cheverny)
Pendule squelette d'époque Louis XVI en émail or et argent sur fond bleu, monture en bronze ciselé et doré, socle en marbre rouge griotte (Hauteur 47 cm), cadran principal surmonté d'un plus petit sommé d'un aigle indiquant les phases de la lune, sous le cadran principal se trouve un médaillon représentant un putto survolant un chien et une brebis, riche décor émaillé signé «Joseph Coteau», un des plus grands émailleurs de son époque : 70 000 euros (1er juin 2005, Christie's Paris)
OBJETS D'ART :
Paire de candélabres d'époque Empire attribués à Claude Galle en bronze patiné et doré figurant chacun une Egyptienne agenouillée tenant sur sa tête deux bras de lumière en forme de trompe (Hauteur 46 cm) : 32 000 euros (1er juin 2005, Christie's Paris)
EVENTAILS :
Portugal : éventail de cour portugais ayant appartenu à Armania, dame d'honneur de la reine Maria 1ere, feuille exécutée au Portugal, monture en nacre repercée, sculptée, gravée et incrustée d'or réalisée en Chine, fin du XVIIIe siècle, scène représentant une fête nautique avec la barque royale, chaque personnage étant identifié par une légende, revers de la feuille ornée des armoiries couronnées de Mariana De Vihena Pereira Coutinho de Arriag dite « Armania » : 12 700 euros (2 juin 2005, Deburaux)
ARTS PREMIERS :
Congo : Masque lega lunkungu de grand initié, ivoire à patine brun sombre (Hauteur 20 cm) : 2 millions d'euros (6 juin 2005, Fraysse) Record mondial pour ce rare masque provenant de la collection Bela Hein, marchand d'art africain durant les années 1920 et 1930 à Paris.
ARMES ANCIENNES :
Nicolas Boutet : Coffret de campagne d'une paire de pistolets signés aux canons tromblonnés et marqués « Boutet Directeur artiste », poinçons du canonnier Leclerc et de Boutet ornés d'un damier or aux tonnerres, lumières doublées or, aux platines avec chiens à col de cygnes et bassinets dits « étanches », marqués manufacture à Versailles, dans un coffret de transport postérieur : 22 000 euros (31 mai 2005, Toulouse)
MEUBLES :
Hache fils à Grenoble : Petit bureau de pente à toutes faces en placage de bois indigènes partiellement teintés sur des fonds de merisier, à décor de branchages fleuris dans des encadrements chantournés, l'abattant découvrant deux tiroirs montrant un encrier et un casier, pieds cambrés, estampillé, époque Louis XV (hauteur 84 cm, largeur 58 cm, profondeur 39 cm) : 77 000 euros (5 juin 2005, Lyon-Anaf)
Bernard Molitor : secrétaire à doucine en acajou et en placage d'acajou ouvrant par un tiroir, présentant au centre un abattant, époque Empire vers 1805 : 33 000 euros (5 juin 2005, Lyon-Anaf)