Les dernières ventes du mois de décembre 2003 organisées à Paris ont été tonitruantes avec moult enchères consistantes qui ont quelque peu masqué le fait que le marché de l'art est victime de la crise, les grosses pièces se vendant bien par effet spéculatif alors que les tableaux et les objets de qualité moyenne ne trouvent pas souvent preneurs.
Le 15 décembre, le groupe Tajan a vendu pour 16 500 euros une paire de plats contours en vermeil (Poids 1260 g, diamètre 26,2 cm) portant les poinçons au titre 84 du XVIIIe siècle, travail moscovite de 1745 du maître orfèvre Slunaj Ilya Ivanov. Une sculpture équestre soclée en argent (Hauteur 16 cm) représentant un officier de l'armée de Nicolas II, poinçons de Fabergé à Saint-Pétersbourg (1908), maître orfèvre Julius Rappoporte (1883-1917) a atteint 15 000 euros et un insigne en cuivre et émail de la garde impériale du prestigieux régiment Izmaylovsky, modèle année 1812, a été cédé pour 6 500 euros.
Le groupe Gros-Delettrez a obtenu une enchère de 14 500 euros pour une montre Bréguet en or gris à mouvement automatique à complication indiquant la date, les phases de la lune et la réserve de marche. Une huile sur toile d'Aimée Lucas-Robiquet vers 1914 titrée « Tahadat et Khadidja » (102 x 77 cm) a été vendue pour 180 000 euros et une huile sur toile de l'artiste américain Frederick Arthur Bridgman titrée « Femmes tissant le burnous à Biskra » datée de 1880 (104 x 132 cm) a culminé à 140 000 euros.
Par ailleurs, une huile sur toile de Gustave Guillaumet (1840-1887) titrée « La Halte » (54,2 x 65,5 cm) a atteint 37 000 euros, une technique mixte de Jacques Majorelle vers 1955 rehaussée d'or et d'argent et titrée « Le Souk au cuir, Marrakech » (64 x 52 cm) a trouvé preneur pour 36 000 euros et une toile d'Adam Styka titrée « La Parure de la fiancée » (81 x 65,5 cm) a séduit un amateur pour 30 000 euros. Une huile sur toile du prince Wolkonsky datée de 1924 et titrée « Dans la cour de la mosquée de Tlemcen » (65 x 81,2 cm) a été cédée pour 22 000 euros et une toile de Léon Cauvy titrée « Sur les quais de l'Amirauté » (37 x 46 cm) a été vendue pour 24 500 euros.
A l'Hôtel des ventes du Palais des Congrès, une Ferrari 250 GTL « Lusso » de 1954, 12 cylindres en V, 240 CV a été adjugée pour 190 000 euros. Une 250 GT cabriolet série II de 1960 carrossée par Pinin Farina a été vendue pour 170 000 euros tout comme une Cougar C20 à moteur flat 6 Porsche 935/79 classée 3e aux 24 Heures du Mans en 1987. Une Porsche 911 Turbo GT2 de 1996 avec 13 900 km au compteur a été cédée pour 114 000 euros.
Le groupe Kohn a vendu pour 30 500 euros une huile sur panneau d'Albert Marquet titrée « Barque à Porquerolles » (33 x 40,5 cm) et une huile sur toile de Kikoïne titrée « Trois Baigneuses, hommage à Courbet » (81 x 65 cm) a été acquise pour 13 800 euros.
Chez Sotheby's, une coupe en jaspe sanguin montée en or émaillé et sertie de deux camés par Jean-Valentin Morel (1794-1860) a été vendue jusqu'à 265 000 euros, record mondial pour l'orfèvre. Une paire de chandeliers à 13 lumières (hauteur 96,5 cm) et une paire de compotiers décorés de 4 Amours dansant et jouant en métal argenté d'après le sculpteur François Gilbert présentées à l'Exposition Universelle de 1878 ont atteint 65 000 euros.
Une paire de chandeliers à 5 lumières en vermeil (16 820 g) par John Samuel Hunt faits à Londres en 1852 portant les armes de la famille de Ponty à Namur a atteint 60 000 euros alors qu'un seau à rafraîchir (8,58 kg, hauteur 39,3 cm) serti entre les feuillages du chiffre du roi Léopold 1er de Belgique, travail de Jean-François Warnots entre 1831 et 1838 a été cédé pour 48 000 euros. Une suite de 4 flambeaux en argent (3 720 g) de François Rigal poinçonnés à Paris en 1736-37 portant les armes de la famille bretonne Picot de Pledran ornés de moulures d'oves, de filets agrafés de cartouches, de canaux, d'écailles, de coquilles, de feuillages et de grecques a doublé son estimation à 112 000 euros tandis qu'une paire de boites de toilette en argent (1 402 g) de Guillielmus van Eesbeeck, poinçons de Bruxelles entre 1707 et 1711 de forme ovale violonée, reposant sur six pieds à enroulement gravées de termes, une joueuse de guitare et une joueuse de tambourin entourées de rinceaux sur fond amati, les côtés gravés de vases couverts, de balustres, de cartouches et de rinceaux a atteint 90 000 euros.
Une table mécanique d'Oeben en marqueterie dite « table à coulisse » vers 1750-1755, époque Louis XV (hauteur 72 cm, largeur 80 cm, profondeur 43 cm) a été adjugée pour , le prix le plus élevé atteint en France pour un meuble. Cette table a pour particularité d'être munie d'un plateau coulissant vers l'arrière qui est à la fois une coiffeuse et une table à écrire. Une paire de vases en porcelaine de Sèvres vers 1792 à monture en bronze doré attribuée à Thomire, peinture et dorure attribuée à Pierre-André Legay et Charles-Antoine Didier (Hauteur 32,5 cm) a atteint 160 000 euros, au double de l'estimation basse.
Une statue d'Andromède en bronze (Hauteur 62 cm), travail français de la fin du XVIIe siècle attribué à Robert Le Lorrain (1666-1743) a culminé à 120 000 euros, au triple de son estimation. Une paire de vases d'ornement en plomb doré (hauteur 102 cm) d'époque Louis XIV à piédouche godronné, la panse ornée d'une frise d'enfants jouant avec des lions et des dauphins, le col ponctué de masques de satyres et de coquilles d'acanthe a été vendue pour 100 000 euros.
Un bureau secrétaire d'époque Transition vers 1770 portant l'estampille de jurande JME avec un cylindre surmonté d'un corps à pans coupés à façade concave fermant par un double rideau à lamelles ( Hauteur 182 cm, largeur 85 cm) en placage de bois de rose, amarante, satiné, ébène et bois teinté à décor de corbeilles de fruits, de motifs géométriques et de bouquets sur fond de paysages architecturés, travail allemand ou hollandais du milieu du XVIIIe a atteint 82 000 euros tandis qu'une paire d'appliques en bronze doré (Hauteur 53 cm) d'époque Louis XVI à deux lumières, d'après un dessin de Charles Delafosse, le trépied enflammé surmontant la console à double enroulement terminée par les bras de lumière retenant des guirlandes croisées de feuilles de chêne a été cédée pour 73 000 euros.
Le groupe Bailly-Pommery a obtenu une enchère de 210 000 euros, record mondial, pour une huile sur toile de Karl-Albert Buehr (1886-1952) titrée « Jeune fille à l'ombrelle » (92 x 73 cm). Du même artiste allemand, une huile titrée «Jeune fille dans une barque» (73 x 92 cm) a atteint 170 000 euros.
Une huile de Le Sidaner titrée « Les deux muses » datée de 1897 (102 x 84 cm) a été acquise pour 32 000 euros. Une huile sur panneau du XVIe siècle de l'atelier de Giulio Romano titrée « La Madone au chêne » a été vendue pour 31 000 euros. Une huile sur toile de Theodor Rombouts (1597-1637) représentant des joueurs de cartes (154 x 225 cm) a atteint 26 000 euros. Une paire de portraits peints sur panneaux de chêne d'un suiveur de Rubens représentant les portraits présumés de l'archiduc d'Autriche Albert le Pieux (1559-1621) et son épouse l'archiduchesse Isabelle fille de Philippe II d'Espagne (90 x 59 cm) a été adjugée pour 62 000 euros alors qu'une théière couverte en porcelaine de Meissen vers 1723 (Hauteur 12,9 cm) marquée KPM à décor polychrome dans le style de Hôrold de Chinois dans des réserves polylobées cernées de filets d'or, de rinceaux feuillagés et d'un lustre de Böttger, de galons d'entrelacs or sur le bord et de fleurs et d'insectes sur l'anse et autour du déversoir a été vendue pour 35 000 euros.
Le 16 décembre, le groupe Blanchet a cédé pour 60 000 euros, la première édition des Essais de Montaigne (Paris, Abel l'Angelier, 1595) in-folio, reliure en maroquin rouge du XVIIIe siècle, un ouvrage qui n'avait estimé que 10 000 euros.
Les 97 planches aquarellées d'Americana, fleurs, fruits, racines et plantes d'Amérique dessinées, réalisées d'après nature en 1820 ont été cédées pour 37 000 euros.
Le groupe Aguttes a obtenu une enchère de 168 000 euros pour une huile sur toile d'André Masson datée de 1937 titrée « Rêve tauromachique » (45 x 54 cm). Une huile sur toile de Claude Monet titrée « Nymphéas » (36 x 63 cm) a été cédée pour 98 000 euros, au double de son estimation. Une huile sur toile de Ziem titrée « Vue du Grand Canal à Venise » (74 x 107 cm) a atteint 71 000 euros, une enchère plutôt décevante, alors qu'une huile de Maurice Poirson (1850-1882) inspirée de James Tissot et titrée « Jeune Femme en barque » a été acquise pour 55 000 euros.
A l'Hôtel Marcel Dassault, une huile sur toile de l'école française datée de 1788 et titrée « Vue imaginaire de la basilique Saint-Marc, du palais des Doges et de la Piazzetta à Venise animée de personnages » (110 x 92 cm) a été vendue pour 120 000 euros. Une huile sur toile datée de 1860 par Alfred de Dreux titrée « La lettre » représentant une cavalière songeuse tenant une missive (64 x 80 cm) a atteint 68 000 euros alors qu'une paire de bas-reliefs en bronze patiné (20 x 32 cm) attribuée à Gilles Guérain (1611-1678) représentant le couronnement de l'Amour et le triomphe de la concorde sur la guerre a été adjugée pour 42 000 euros. Enfin, un bureau plat d'époque Louis XV estampillé par Jean-François Dubut en placage de satiné, rehaussé de bronzes ciselés et redorés ouvrant à 3 tiroirs en ceinture, le plateau (142,5 x 80 cm) entièrement tendu de cuir doré au petit fer a été vendue pour 46 000 euros.
Le groupe Chayette a obtenu une enchère de 65 000 euros pour une pendule de cheminée à sonnerie au passage fabriquée à Londres vers 1680 par Edward East qui n'avait été estimée qu'à 9 000 euros. Une autre pendule signée Brosse à Bordeaux vers 1830, le balancier avec sa pointe en mercure et le poids suspendus au dessus du cadran sous la forme d'un temple oriental (hauteur 125 cm), le cadran et le mouvement indiquant les secondes à 12 heures cerclés d'un bandeau de laiton doré, relié par un piédouche au socle de marbre blanc, sous un portique à 4 colonnes en acier poli soutenant un toit pagode en marbre blanc a également atteint 65 000 euros tandis qu'une pendule anglaise par John Matcham à Covent Garden vers 1700 présentée sous la forme d'un cabinet flanqué de deux colonnes torsadées détachées à chapiteau de bronze, le mouvement comportant des manques avec un balancier pendulaire a été vendue pour 42 000 euros sur une estimation maximale de 900 euros.
Le 17 décembre, le groupe PIASA a vendu pour 360 000 euros une huile sur panneau inédite de Pierre Brueghel le Jeune (1564-1637 ou 1638) peinte en 1621 et titrée « L'Adoration des Mages » (34,3 x 55,3 cm). Une nature morte au panier de fleurs sur un entablement peinte sur panneau (53 x 80,5 cm) par Jan Brueghel le Jeune a été cédée pour 265 000 euros alors qu'une huile sur toile d'Adam Frans Van der Meulen titrée « Entrée triomphale de Louis XIV dans une ville de Flandre » (92 x 120,5 cm) a été acquise pour 115 000 euros.
Une nature morte avec vase de fleurs sur un entablement de Willem Grasdorp (1678-1723) a atteint le prix record de 130 000 euros et une toile de Claude Vignon titrée « Saint Mathieu » (103,5 x 145 cm) a été cédée pour 104 000 euros sur une estimation de 15 000 euros. Enfin, une huile sur panneau d'un suiveur d'Hugo Van Der Goes titrée « Annonciation » (56 x 40 cm) a été vendue pour 68 000 euros sur une estimation de 15 000 à 20 000 euros.
Chez Christie's, une pendule d'époque Louis XVI en bronze doré et patiné, marbre blanc, plaque de porcelaine, cadran et mouvement signés Lépine (Hauteur 53 cm, largeur 65 cm) d'après un modèle dessiné par Dugourc selon Hubert Robert, les bronzes pouvant être attribués à Thomire, les plaques provenant de Sèvres et de Wedgwood, provenant probablement de la collection du banquier de la cour Joseph Duruey a atteint le prix record de 400 000 euros. Une suite de 12 tapisseries des Gobelins vers 1726 de la tenture des Douze Mois grotesques d'après des cartons de Claude Audran le Jeune, Antoine Watteau et Alexandre François Desportes (295 x 71 cm chacune) tissées pour les appartements du Dauphin à Meudon à partir de 1709 a été cédée pour 280 000 euros.
Une paire de chenets aux armes de France d'époque Louis XIV en bronze ciselé et doré reprenant un modèle en argent pour Louis XIV a été vendue pour 210 000 euros.
Un meuble d'appui d'époque Louis XV en placage de bois de rose à panneaux de laque de Chine à décor de branchages fleuris et d'oiseaux (169 x 71 cm) orné d'une riche ornementation de bronzes dorés attribué à Pierre Migeon a été adjugé pour 180 000 euros sur une estimation basse de 200 000. Un lustre à neuf lumières d'époque Louis XIV en bronze ciselé et doré a atteint 150 000 euros. Une pendule à l'éléphant d'époque Louis XV en bronze patiné et doré signée d'Abraham Germain, l'animal posé sur un socle rocaille la trompe levée soutenant sur son dos le cadran et le mouvement signé de Gilbert à Paris a été cédé pour 80 000 euros.
Le groupe Delorme a enregistré une enchère de 70 000 euros sur un guéridon de style Directoire de la fin du XIXe siècle signé Lincke, le plateau et le socle en placage de loupe de thuya marqueté en feuille dans des filets d'ébène, le piétement formé de deux montants en crosse à pieds griffes en bronze doré, le socle carré à bords concaves portant en son centre un vase en porcelaine à fond bleu fouetté. Une commode à ressaut de style Louis XVI de la fin du XIXe siècle estampillé Henry Dasson et datée de 1889, copie d'un modèle de Riesener pour le garde-meuble de Louis XVI, le ressaut à marqueterie de fleurs et de feuillages centré d'un médaillon en bronze doré d'après Clodion encadré de panneaux marquetés de croisillons avec de riches ornementations en bronze ouvrant à deux vantaux inégaux et trois tiroirs a quant à elle atteint 55 000 euros alors qu'un cheval en bronze patiné de la première moitié du XVIIe siècle de l'entourage d'Antonio Susini d'après un modèle de Jean de Bologne (hauteur 25 cm) a été cédé pour 56 000 euros.
Chez Christie's, un dessin à la craie noire, plume et encre brune et lavis de brun de Salvator Rosa (1615-1673) titrée « Allégorie de la peinture en guenilles, assise, chassant des mouches » (22,1 x 10,5 cm) a atteint le prix record de 330 000 euros. Un dessin à la craie noire, plume et encre brune, lavis de brun rehaussé de blanc par Domenico Zampieri titré « Le Martyre de Saint-André » (19 x 22,8 cm) a été cédé au prix record de 150 000 euros. Un dessin à la craie noire, plume, encre brune et lavis brun de Giovanni Francesco Barbieri dit « Le Guerchin » titré « Deux baigneuses près d'un sarcophage romain » (15,6 x 24,6 cm) a été vendu pour 88 000 euros. Un dessin de Girolamo Muziano (vers 1530-1592) titré « Entrée du Christ à Jérusalem » (23,2 x 30,8 cm) a été poussé jusqu'à 80 000 euros. Une craie noire, plume, encre brune et lavis brun par Nicolaes Berchem titrée « Vache traversant un gué avec un couple et un chien » (13,9 x 18 cm) a été cédée pour 58 000 euros, au double de l'estimation, une mine de plomb et aquarelle par Adam Frans Van der Meulen titrée « Vue de la porte Saint-Pierre à Lille » (11,7 x 23,1 cm) a été acquise pour 46 000 euros, un dessin à la craie noire et rouge, plume, encre brune et lavis de brun rehaussé de blanc par François Perrier titré « Procession de Néréides et de Centaures » (13,8 x 31,5 cm) a atteint 32 000 euros, un dessin à la plume, encre brune, lavis brun et vert rehaussé de blanc par Erasmus Quellinus titré « Char musicien tiré par 4 chèvres » (13,7 x 31 cm) a été vendu pour 30 000 euros et un dessin à la craie noire et rouge et lavis bleu par Jacob Lois titré « Portrait d'homme en buste portant une fraise et appuyé sur une épée » (19,3 x 16,3 cm) daté de 1659 a recueilli une enchère de 26 000 euros.
A l'Hôtel George V, une boite à poudre ronde couverte (diamètre 12 cm) en faïence de Moustier, atelier d'Olérys du XVIIIe siècle, a été vendue pour 48 000 euros. Une plaque murale décorative sommée d'une coquille de la même manufacture (21,5 x 19,8 cm) avec un décor représentant Orphée charmant avec sa lyre une foule d'animaux dans un paysage a été cédée pour 33 000 euros. Toujours d'Olérys, une paire de moutardiers couverts à décor polychrome mythologique à guirlandes et médaillons (Hauteur 10,5 cm) a été cédée pour 20 000 euros, mille euros de plus qu'une boule à savon (hauteur 10,5 cm) à décor identique. Une assiette chantournée bleue avec une scène représentant une chasse au sanglier sur fond de paysage montagneux a également atteint 19 000 euros alors qu'une écuelle à bouillon couverte à oreilles ajourées d'anneaux enlacés et son présentoir fabriquée au XVIIIe siècle par la manufacture Veuve Perrin à Marseille (diamètre 25 cm) a culminé à 33 000 euros. Un service en pâte tendre de Sèvres du XVIIIe siècle à décor polychrome « feuille de chou » comprenant 75 pièces complété au XIXe de 34 assiettes à dessert a été cédé pour 24 000 euros.
Un bureau cylindre d'époque Transition en acajou et placage d'acajou moucheté estampillé par François Gaspard Teuné (hauteur 115, largeur 155,5 cm, profondeur 80,5 cm) a atteint 110 000 euros. Une commode à ressaut en placage satiné par Dautriche à pieds légèrement galbés ouvrant à deux tiroirs sans traverse (148,5 x 60 cm) a été vendue pour 48 000 euros et une commode du XVIIIe siècle, travail italien ou du Midi de la France ouvrant à deux tiroirs et présentant un décor polychrome en arte povera de personnages, d'Amours, de rinceaux feuillagés, d'oiseaux et d'arbres a été acquise pour 70 000 euros.
Au chapitre des manuscrits, un manuscrit français de la seconde moitié du XVe siècle « La Fleur des histoires » de Jean Mansel comprenant 254 feuillets avec initiales peintes à l'or, illustré en tête d'une grande miniature a recueilli une enchère de 95 000 euros. 65 000 euros ont été nécessaires pour acquérir des Heures à l'Usage de Rome, un manuscrit autrichien vers 1450 de 193 feuillets, illustré de 12 miniatures en pleine page avec une reliure en veau fauve du XVIe siècle alors que deux enchères de 52 000 euros ont été portées sur un manuscrit flamand vers 1460, Prières à la Vierge comprenant 164 feuillets illustré de 7 grandes peintures en pleine page et pour un manuscrit florentin ou toscan vers 1500, des heures à l'usage de Rome comprenant 154 feuillets exécuté pour un membre de la famille Ridolfi/Strozzi avec une peinture à pleine page et 6 initiales historiées dans le style de l'enlumineur florentin Attavante Degli Attavanti.
Un manuscrit de l'est de la France du XVe siècle, Heures à l'usage de Châlons-sur-Marne, comprenant 131 feuillets avec 11 miniatures encadrées de feuillages, de fleurs et de grotesques a atteint 50 000 euros et l'armorial français de 33 feuillets réalisé vers 1300 et complété en tête et fin de volume au XVe siècle a été cédé pour 48 000 euros.
Le 18 décembre à Drouot-Montaigne, un pastel et crayon de Chagall vers 1978 titré « Bouquet Mauve » (65 x 47 cm) a été adjugé pour 100 000 euros. Une technique mixte sur carton de J. Christo datée de 1969 et titrée « Wrapped Trees (Project for the avenue des Champs Elysées in Paris) » (71 x 55 cm) a atteint 48 000 euros, un « Monochrome Orange M104 » (22 x 16 cm) de Yves Klein a été cédé pour 40 000 euros, un acrylique sur papier marouflé sur toile de Jean Dubuffet de 1981 titré « Site avec quatre personnages » (67 x 50 cm) a été vendu pour 39 000 euros, une huile sur toile d'Eduardo Arroyo titrée « Churchill peintre » (92 x 73 cm) a séduit un amateur pour 38 500 euros et une toile datée de 1972 par Wifredo Lam titrée « Personnage » (46 x 38 cm) a été acquise pour 30 000 euros.
A l'Espace Tajan, une paire d'huiles sur toile attribuées à Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819) titrées « Vue du tombeau de J.J Rousseau à Ermenonville » et « Paysage classique dans la campagne romaine » (117 x 170 cm) a été vendue pour 220 000 euros, au quadruple de l'estimation. Une huile sur toile de Véronèse titrée « L'Adoration des Mages » (73,5 x 56 cm) a été cédée pour 38 000 euros, une huile sur panneau de chêne de Hendrick III Van Clève (1525-1589) titrée « Rome, vue de la place Saint-Pierre » (76 x 106 cm) a été acquise pour 34 000 euros et une toile de Jacob Van Oost datée de 1666 et titrée « Portrait de gentilhomme au manteau rouge » (64 x 79 cm) a été vendue pour 32 000 euros.
Une huile sur toile attribuée à Jacques-François Courtine titrée « La diseuse de bonne aventure » (120 x 165 cm) a atteint 28 000 euros tout comme une huile sur panneau de chêne d'Abraham Willaerts (1603-1669) titrée « Navires hollandais près d'une côte rocheuse » (50 x 74 cm). Une nature morte de raisins, d'artichauts et de citrouilles (80 x 115 cm) d'Alexander Coosemans (1627-1689) a été cédée pour 25 000 euros, une nature morte de fleurs (61 x 88 cm) de Giuseppe Vincenzino, une huile sur panneau de Christiaen Stocklin (1741-1795) titrée « Intérieur d'une synagogue » (31 x 48 cm) et une nature morte à la pastèque, grappes de raisin et bouquets de fleurs de l'entourage de Michelangelo Cerquozzi (97 x 159 cm) ont recueilli chacune une enchère de 20 000 euros.
A l'Hôtel George V, une huile sur toile de Picasso datée de 1921 et titrée « Trois femmes à la fontaine » (48,5 x 56 cm) a été vendue pour 600 000 euros. Une huile et cire sur papier de 1933 par Paul Klee titrée « Frucht der kuste » (35 x 43 cm) a été adjugée pour 160 000 euros. Une huile sur toile vers 1910-14 par Vlaminck titrée « Vins et Liqueurs », enseigne d'un bâtiment dans un village représenté dans cette œuvre (73 x 92 cm) a atteint 115 000 euros. Une sculpture en bronze à patine brun nuancé de noir par Joseph Bernard titrée « Jeune fille à la cruche » (Hauteur 184 cm), fonte Valsuani de 12 tirages, a culminé à 90 000 euros. Une gouache et crayon sur papier par Henri Laurens datée de 1919 et titrée « L'Homme à la pipe » a été vendue pour 78 000 euros et une huile sur toile de Bonnard titrée « Portrait de jeune fille » (46 x 31 cm) a trouvé preneur pour 74 000 euros. Enfin, une huile sur toile de Charles Camoin titrée « Le Port » (65 x 81 cm) a atteint 55 000 euros.
Le 19 décembre, le groupe Delvaux a vendu pour 160 000 euros une suite de trois tapisseries de tenture des arts libéraux réalisée à Bruges durant la seconde moitié du XVIIe siècle (360 x 245 cm). Une huile sur toile d'Elisabeth Vigée-Lebrun titrée « Allégorie de la Poésie » (80 x 65 cm) datant de 1774 a été vendue pour 57 000 euros. Un bronze du XVIIe siècle reprenant un projet de Michel-Ange des années 1530 et titré « Samson et les Philistins » (Hauteur 33,5 cm) a été cédé pour 38 000 euros.
Le groupe Tajan a obtenu une enchère de 17 600 euros pour un cadre d'époque Louis XIV en bois doré sculpté de feuilles d'acanthe, de branchages fleuris et d'enroulement sur fond amati (80 x 64 cm)
Le groupe Joron-Derem a vendu pour 46 000 euros une huile sur toile de Jean Dufy vers 1924 titrée « La Tour Eiffel » (60 x 73 cm) tandis qu'une huile sur toile de Jacques de Lajoue (1687-1761) titrée « Jet d'eau dans un palais » (60 x 73,5 cm) a atteint 43 000 euros.
Le groupe Piasa a enregistré une enchère de 480 000 euros sur une commode de la fin de l'époque Louis XV estampillée de Saunier en placage de satiné marqueté et d'amarante teinté, bronze doré et marbre brèche d'Alep (Hauteur 95, largeur 165 cm, profondeur 63 cm) et une autre de 200 000 euros pour une commode à vantaux en placage de citronnier et filets d'ébène, bronze ciselé et doré, marbre blanc veiné de gris, vers 1785 du même ébéniste (Hauteur 8ç cm, largeur 132,5 cm, profondeur 58 cm). Une console demi-lune d'Adam Weisweiler à ceinture galbée vers 1785 (largeur 128 cm) en acajou et placage d'acajou ouvrant à 3 tiroirs en ceinture soulignée d'une frise en bronze doré, ajourée de cannelures et de feuillages dans des encadrements de perles, les 4 montants carrés cannelés à asperges en bronze doré descendant jusqu'à une tablette d'entretoise pour se transformer en pieds cylindriques fuselés a été cédée pour 62 000 euros.
Le groupe Pierre Bergé a vendu pour 255 000 euros sur une estimation haute de 120 000 une huile sur cuivre de l'entourage du peintre flamand David Vinckeboons titrée « Kermesse d'Hoboken ou Kermesse de St Georges » (45 x 69 cm). Deux tentures de la manufacture des Gobelins réalisées d'après des cartons de Jean I Berain représentant Mars et Pluton et exécutés dans l'atelier du maître licier Gilles Bacor ont été cédées pour 200 000 euros. Une huile sur toile de Jacques de Lestin (1597-1661) titrée « Judith et sa servante » a été acquise pour 58 000 euros.
Le groupe Bondu a obtenu une enchère de 15 800 euros pour une œuvre de Louis Welden Hawkins titrée « Femme pensive sous un arbre » qui n'avait été estimée au mieux que 5 000 euros et 12 000 euros pour « Jeune fille à la coiffe en dentelle » du même artiste.