Les ventes organisées à Paris entre le 3 et le 10 juin 2002 ont donné lieu à des enchères enfin conformes à cette période de l'année.
Le 3 juin, l'étude Digard a vendu pour 85 000 euros un meuble d'appui par André Arbus en bois laqué couleur parchemin ouvrant à deux portes orné en façade d'une tête de Méduse en bronze par Androusov, vers 1940 (hauteur 87 cm, largeur 184 cm, profondeur 48 cm), bien au dessus de l'estimation de 18 000 euros.
Un bureau Boomerang de Maurice Calka créé en 1969 et édité par Leleu-Deshay a atteint 18 000 euros.
A l'Hôtel Marcel Dassault, une huile sur toile de Paul Signac datée de 1899 et mesurant 73 x 92 cm) intitulée « Bellevue »a été adjugée pour 1 150 000 euros. Une autre toile de Signac peinte entre juin 1902 et février 1903 intitulée « Auxerre, le canal » (46 x 55 cm) a atteint 310 000 euros. Un dessin de Picasso de 1963 représentant une maternité (79 x 59 cm) a quadruplé son estimation pour atteindre 320 000 euros.
Une « Femme lisant dans un paysage » (65 x 81 cm) de Henri Le Sidaner datée de 1898 a été vendue pour 190 000 euros sur une estimation de 120 000 euros alors qu'une toile pointilliste de Henri Edmond Cross intitulée « Pin et Chêne » (65 x 81 cm) a culminé à 520 000 euros. « Le Matin », une huile sur toile (92 x 73 cm) de Victor Brauner datée de 1962 a quant à elle atteint 230 000 euros.
L'étude Delvaux a vendu pour 20 000 euros sur une estimation de 6 000 euros un tableau russe représentant le tsar Nicolas 1er en traîneau, en tenue de chevalier de la garde, le forteresse Pierre-Paul à l'arrière plan (55 x 89 cm) et pour 40 000 euros le portrait d'Alexandre II sur fond de paysage (67 x 52 cm) qui n'avait été estimé que 4 500 euros.
Par ailleurs, une gouache de Fikret Moualla (1903-1967) datée de 1957 et intitulée « Le retour du marché » a été vendue pour 25 000 euros alors que « les Spirales désespérées », une huile sur toile (81 x 100 cm) d'André Lanskoy datée de 1964 a recueilli une enchère de 13 000 euros.
Un recueil de 85 gravures de l'école flamande et hollandaise contenues dans une reliure en vélin ivoire du début du XVIIe siècle a atteint 55 000 euros et le « De benefizi, tradotto in volgar fiorentino da M. Benedetto Varchi » de Sénèque (Venise, Gabriel Giolito de Ferrari, 1564) avec une étonnante reliure milanaise à décor ajouré laissant apparaître un fond de tissus aux fils d'argent a recueilli 48 000 euros.
Une écritoire vers 1806 présentée sous la forme d'une pochette déroulante à rabat et étui cylindrique attaché contenant un plumier, le tout en maroquin grain long à décor de filets et de rubans enlacés encadrant un semis d'abeille avec une inscription en son centre « Napoléon, Empereur et Roi » a été adjugé pour 46 000 euros alors que « les Descriptions des cérémonies et des fêtes qui ont eu lieu pour le couronnement de leurs majestés Napoléon… » (A Paris, chez Leblanc, 1807) de Percier et Fontaine avec 12 planches en doubles épreuves, l'une, avant la lettre, restituée à la plume, aquarelle et rehaussée d'or, la seconde en état terminé avec la lettre provenant de la bibliothèque du tsar Alexandre 1er.
Un des 33 exemplaires sur vélin de cuve à la forme des « Calligrammes Poèmes de la paix et de la guerre » (1913-1916) (Paris, Mercure de France 1918) de Guillaume Apollinaire contenant deux gravures du portrait de l'auteur par Picasso a été adjugé pour 45 000 euros alors que les 189 feuillets du manuscrit autographe de « Jack » d'Alphonse Daudet ont atteint 55 000 euros.
L'étude Gros-Delettrez a vendu pour 16 800 euros un chronographe Bréguet de marine en platine au mouvement automatique avec trois compteurs et la date. Un chronographe Bréguet de 1969 en or à cannelure lisse rattachée au poignet par un bracelet en crocodile noir à boucle en or, mouvement mécanique à échappement à ancre avec un cadran argenté équipé d'un calendrier à jour et mois par guichets, d'une date circulaire avec totalisateur 30 mn et 12 heures a été vendu pour 19 000 euros. Une montre de poignet Audemars Piguet Royal Oak en or jaune, bracelet compris, à quantièmes perpétuels à mouvement automatique, triple date et phases de la lune.
L'étude Le Mouel a vendu pour 125 000 euros la troisième étude de « L'Héraclès archer » (hauteur 64,8 cm, largeur 58,5 cm) d'Emile-Antoine Bourdelle, fonte d'Alexis Rudier. Une huile de Raoul Du Gardier (1871-1952) titrée « Petits plongeurs de Djibouti » (161 x 201 cm) a atteint 90 000 euros. Une sculpture de François Pompon représentant un pélican (hauteur 37,3 cm), bronze à patine brun lustré fondu à la cire perdue par Valsuani a été adjugée pour 45 000 euros tandis qu'une gouache marouflée sur papier de Georges de Feure représentant un visage de femme sur fond de végétation luxuriante (vers 1893) a recueilli 40 000 euros et une huile sur toile de Louis Valtat (1869-1952) intitulée « Ouistreham, remorqueur dans le canal de Calvados » vers 1930 (46 x 55 cm) a séduit un amateur pour 30 000 euros. Un bronze à patine brune nuancé de vert de Joseph Bernard représentant une jeune fille à la cruche (32 cm) a doublé son estimation pour atteindre 25 500 euros.
Le 4 juin « Le véritable Aliment blanc » (70 x 70 cm), une technique mixte sur panneau de Robert Malaval a atteint 10 500 euros et « Cuadro 1132 » (103 x 84 cm), une technique mixte du peintre espagnol Manolo Millares formée par une toile acérée recousue par endroits et éclaboussée de peinture noire, a été enlevée à 80 000 euros.
« L'Oiseau » et « Nana sur un Dauphin », deux sculptures en polyester peint, la première datée de 1971 et la seconde de 1994 ont chacune été adjugées pour 70 000 euros. Une toile de Frits Thaulow, « La Grille blanche » (81 x 65 cm), a été adjugée pour 38 000 euros et « La causette » (53,5 x 65 cm), une toile du peintre espagnol Emilio Grau-Sala, a été vendue pour 24 000 euros.
Une broderie sur toile (180 x 150 cm) de Ghada Amer, une artiste égyptienne vivant à New York qui s'est fait connaître par ses broderies sur toile entre l'abstraction et la figuration, a été adjugée pour 39 000 euros, un record mondial.
Un tapis (196 x 116 cm) réalisé par Francis Bacon vers 1929 a été vendu pour 28 000 euros. Un pichet en grès (hauteur 37 cm) d'Antoine Bourdelle, le corps de forme irrégulière recouvert de coulées d'émail, la poignée formée par un corps de femme, créé vers 1892, a atteint 12 000 euros.
Toujours à l'Hôtel Dassault, deux albarelli de forme cintrée, à décor de style gothico-floral à la feuille d'iris pour l'un, à la plume de paon pour l'autre, Faenza vers 1480-1510, ont été vendus pour 60 000 euros.
Une urne sur piédouche (hauteur 22,2 cm) à deux anses torsadées, Castelli, vers 1540-1545, a été vendue pour 58 000 euros. Un albarello (hauteur 37,5 cm) à décor polychrome d'une vierge à l'Enfant, XVII-XVIIIe siècle, attribué à Francesco ou Carlo Antonio Grüe, Castelli, a atteint 20 000 euros tout comme un vase boule (hauteur 28,3 cm) de Venise vers 1565-1575 de l'atelier de Maestroi Domenigo à décor polychrome à rehauts de blanc d'un écriteau surmonté d'un médaillon à l'effigie d'un buste de saint, l'autre face ornée d'un médaillon figurant le buste d'une dame de qualité.
Le groupe Tajan a vendu pour 26 000 euros une affiche de Toulouse-Lautrec réalisée en 1893 et représentant Jane Avril (92 x 130 cm, Imprimerie Chaix)
Le 5 juin, le groupe Tajan a obtenu 95 000 euros pour un ensemble de quatre bandelettes sur lin de momie inscrites en hiératique, le tout présenté sur des bobines laquées noir, époque ptolémaïque (longueur 219 cm, 190, 262 et 181 cm, hauteur entre 5, 8 et 7 cm). Ces bandelettes sont inscrites de différents chapitres du livre des morts destinés à aider le défunt à passer les différentes étapes qui l'attendent dans l'au-delà. Elles sont ornées d'une représentation du cortège funéraire avec le sarcophage de la défunte Néferiou sur la barque solaire.
Une barbe postiche (hauteur 8 cm) de la période ptolémaïque ou du début de l'époque romaine en pâte de verre à décor de petites fleurs cruciformes bleues au contour blanc sur fond rouge a triplé son estimation pour atteindre 28 000 euros.
Un torse d'Apollon (hauteur 32 cm) en marbre blanc-beige d'époque romaine vers le 1er siècle avant Jésus-Christ a été également vendu pour 28 000 euros. Une tête de jeune homme (hauteur 28 cm) en marbre blanc du 1er ou du 2e siècle a atteint 38 000 euros et un torse d'éphèbe d'Apollon nu (hauteur 70 cm) en marbre blanc du 1er siècle portant sur l'épaule gauche un drapé a été vendu pour 60 000 euros.
L'étude Couturier a obtenu une enchère de 12 900 euros pour un dessin aux trois crayons de Paul-César Helleu montrant quatre études de femmes (50 x 69 cm).
L'étude Oger-Dumont a adjugé pour 51 000 euros une paire de natures mortes de Christian Marie Colin de La Biochaye (1750-1816), peintes à l'hule sur panneau (23,5 x 23,2 cm chacune) représentant la première une motte de beurre et un panier de petits pains et la seconde, un panier de groseilles, assiettes de mûres et coupe d'abricots.
Deux huiles sur toile de Jacques de La Joue (1686-1761) représentant des comédiens dans un jardin et des personnages antiques près d'un tombeau (60,5 x 73,5 cm) ont atteint 55 000 euros.
L'étude Buffetaud a vendu pour 125 000 euros, sur une estimation de 20 000 euros, pour une édition originale en grand papier de «Madame Bovary, mœurs de province» (Paris, Michel Lévy frères, 1857) de Gustave Flaubert avec un envoi de l'auteur à Alexandre Dumas. Une édition originale belge des «Chansons des rues et des bois» (Paris, Librairie internationale, Bruxelles, Leipzig, Livourne, A. Lacroix Verboeckhoven et Cie, 1865) de Victor Hugo avec un envoi autographe de l'auteur à Charles Baudelaire a été vendue pour 130 500 euros sur une estimation de 15 000 euros.
Une "Histoire naturelle des oiseaux de paradis et des rolliers, suivie de celle des toucans et des barbus" (Paris, chez Denné le jeune, Perlet, 1806) en deux volumes et une « Histoire naturelle des promperops et des guépiers, faiusant suite à celle des oiseaux de paradis » (Paris, Denné le jeune, 1807), trois parties en 1 volume, ensemble de trois volumes grand in-folio comprenant 198 planches d'après Barraband ont été adjugées pour 130 000 euros.
Deux volumes des « Contes et Nouvelles en vers » (A Amsterdam, Paris 1762) de La Fontaine, illustrés d'un portrait et de 80 figures d'après Eisen, de 4 vignettes et 53 culs de lampe par Choffard, édition dite des Fermiers Généraux reliée en maroquin olive à décor ont été adjugés pour 61 000 euros sur une estimation quelque peu modeste de 4 000 euros.
L'étude Chochon-Barré a obtenu une enchère de 16 000 euros pour une gouache de Galien-Laloue représentant la place de la Nation animée (18,5 x 31,5 cm). Une huile sur toile de Henri de Saint-Delis (1878-1949) montrant le bassin à Honfleur (65 x 80 cm) a été enlevée pour 14 800 euros tandis qu'une toile de Gustave Surand intitulée « Tigre allongé dans un sous-bois » (50 x 75 cm) a suscité une enchère de 11 000 euros.
L'étude Delorme a vendu pour 55 000 euros, au triple de l'estimation, une paire de seaux à rafraîchir en argent (Paris 1819-1826) de Jean-Baptiste Odiot gravés d'armoiries encadrées de fleuron et feuillage, surmontées d'une couronne de comte (poids 5620 g, hauteur 24,5 cm). Des mouchettes et leur plateau réalisées à Toulouse en 1700 poinçonnées par le maître Joachim Samson ont atteint 42 000 euros.
Une Vierge à l'Enfant en bois naturel (hauteur 19 cm) présentée comme de style flamand (époque indéterminée) a atteint 15 200 euros et une tapisserie flamande de la fin du XVIe siècle à décor de scène de chasse au rhinocéros (270 x 377 cm) a culminé à 28 000 euros.
Le 6 juin à l'Hôtel Marcel Dassault, une toile d'Osman Hamdy Bey, fils du grand vizir Edhem Pacha et fondateur de l'école des beaux-arts de Constantinople en 1882, représentant un mendiant et un chef arabe (70 x 55 cm, datée de 1881) a atteint 350 000 euros sur une estimation haute de 16 000 euros.
Une huile sur panneau de chêne d'un suiveur de Josse de Momper et Jan Brueghel le Vieux représentant une scène de marché sur une place de village (74 x 95 cm, vers 1630) a été vendue pour 145 000 euros sur une estimation de 40 000 euros. Une toile de l'atelier du Gréco représentant Saint François et Frère Léon méditant sur la mort (158 x 102 cm) a été adjugée pour 52 000 euros tandis qu'une Descente de Croix (92 x 74 cm) attribuée à Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681), neveu de Philippe de Champaigne, a atteint 49 000 euros.
Un bureau de pente d'époque Louis XV galbé toutes faces en placage de bois exotique marqueté de fleurs et de rubans dans des encadrements de rinceaux, ouvrant à un abattant et un tiroir, a été vendu pour 66 000 euros. Un bureau plat (largeur 162 cm, profondeur 81 cm) d'époque Louis XVI estampillé Nicolas Petit a été enlevé pour 47 000 euros. Une console demi-lune en acajou et placage d'acajou d'époque Louis XVI estampillée par Adam Weisweiler (largeur 75 cm) a culminé à 135 000 euros et une pendule squelette (hauteur 48 cm) d'époque Directoire en bronze doré et émail signée de Lépine à Paris avec trois cadrans annulaires pour le temps et les phases de la lune, un pour les heures, les minutes et les secondes, le second pour les jours de la semaine avec les planètes correspondantes et le quantième, le troisième indiquant les mois avec les signes du zodiaque, muni d'une terrasse en marbre le sommet décoré d'un aigle en bronze doré, l'ensemble souligné par des chutes de fleurs et de cornes d'abondance en bronze doré orné de part et d'autre de deux statuettes de jeunes femmes tenant des paniers fleuris sur leur tête, les émaux attribués à Joseph Coteau, a atteint 66 000 euros.
A Drouot-Montaigne, l'étude Cornette de Saint-Cyr a vendu pour 73 000 euros une huile sur toile d'Armand Guillaumin intitulée « Le moulin Bouchardon à Crozant » et peinte vers 1895.
Un bronze en bas-relief (152 x 81 x 2 cm) d'Henri Laurens de 1926 titré « Guitare » a atteint 48 000 euros et une « main droite levée N°1 » et « Main gauche levée N°2 », deux bronzes à patine brune de Julio Gonzales fondus par E. Godard ont été vendus pour 79 000 euros.
Une gouache sur papier de Marino Marini datée de 1953 représentant un cavalier et personnage (62,2 x 42,2 cm) a été adjugée pour 40 000 euros.
Le 7 juin, une suite de 5 fauteuils et une chaise d'Albert Armand Rateau en chêne sculpté à décor de feuillage stylisé a été vendue pour 450 000 euros, une enchère qui confirme l'engouement des amateurs pour les œuvres de ce créateur.
Une huile sur toile de Nicolino vicomte de Calyo (1799-1884) représentant un campement indien au bord d'une rivière sous la pleine lune » (90,5 x 136,5 cm) a atteint 20 000 euros. Un service à déjeuner en porcelaine de Sèvres dit « Déjeuner des potiers célèbres modernes » a doublé son estimation basse pour atteindre 40 000 euros. Les quatre tasses et leurs soucoupes, la théière, le sucrier et le pot à lait décorés des profils des céramistes les plus célèbres datent de l'année 1839.
Le groupe Tajan a pour sa part obtenu 37 000 euros pour le baudrier porte-glaive du général Lecourbe en drap fin écarlate à médaillon bleu céleste brodé des foudres de Jupiter en fil d'or, alternant avec des rosaces, des palmes, des feuillages et des quadrilobes dans des losanges et des couronnes de palmes en broderie d'or, le tout doublé de maroquin rouge. Le général Claude-Jacques Lecourbe (1759-1815) participa à de nombreuses campagnes sous le Directoire et l'Empire.
Une étoile de dignitaire ayant appartenu à un général, modèle de Joseph Napoléon en or émaillé, légendée à l'avers et comportant un aigle avec couronne articulée a été vendue pour 22 000 euros. Une étoile de commandeur, modèle de Joseph Napoléon en or émaillé avec devise à l'avers «Joseph Napoleo Silarium Rex Instituit» et un aigle sans couronne a atteint 14 500 euros. Un grand collier de la maison d'Ernestine de l'ordre de Saxe Cobourg Gotha sous la forme d'une croix à quatre branches en or émaillé blanc et cantonné de lions couronnés, l'avers à profil du prince avec la date 25 décembre 1833 a été vendu pour 19 000 euros.
Chez Christie's, une pendule mystérieuse Art Déco en cristal de roche, corail, émail, onyx et diamant par Cartier, le mouvement à ancre avec balancier bimétallique signé « European Watch and Clock Co », vers 1927, signée Cartier (hauteur 13 cm, largeur 8 cm, profondeur 4 cm) a recueilli 350 000 euros.
L'étude de Maigret a vendu pour 65 000 euros une tabatière de forme tonneau à décor aux trois ors de rinceaux feuillagés, palmettes et fleurons dans des réserves sur fond guilloché à l'imitation de velours, au centre un chiffre dans un médaillon « CLH », poinçon de C.P Petschler, vers 1820, signée de Borgnis Gallanty, bijoutier de la duchesse d'Angoulême et offerte par la duchesse de Berry.
Le groupe Drouot-Estimations a adjugé pour 21 600 euros, soit près de dix fois l'estimation, un dessin à la sanguine attribué à Wille (18e siècle) représentant une jeune femme au bonnet (28,5 x 21 cm). Un dessin à la plume de Claude Gillot (1673-1722) représentant quatre personnages de la comédie italienne (11,7 x 19 cm) a atteint 14 000 euros.
Une toile de l'école italienne du XVIIe siècle représentant un bouquet de fleurs dans un vase sur un entablement (68 x 54 cm) a été vendue pour 15 000 euros. Une huile sur panneau parqueté attribuée à Gillis Claesz de Hondecoeter (1575-1638) représentant « Orphée et les animaux » (55 x 76,5 cm) a recueilli 35 000 euros.
L'étude Robert a obtenu une enchère de 10 500 euros pour une plaque publicitaire en émail jaune, bleue et blanc, vers 1910, de la marque Voisin, formée d'ailes d'oiseaux ouvertes portant de part et d'autre un médaion figurant une voiture de face et l'inscription « Avions –Voisin » alors que la seule version connue en émail (183 x 83 cm) de la publicité de Cassandre faite en 1935 pour les apéritifs « Dubo, Dubon, Dubonnet » avec les 3 personnages assis sur fond blanc a atteint 10 000 euros.