A Drouot-Montaigne, l'étude Kohn a vendu pour 400 000 FF une toile (91 x 124 cm) de Pierre Angillis (1685-1734) intitulée « Les Réjouissances villageoises » alors qu'une nature morte de Peter Casteels (1684-1734) représentant une orbeille de Fleurs sur un entablement (82 x 115 cm) a été adjugée pour 426 000 FF. La meilleure enchère de cette vente a été portée sur une commode d'époque Louis XIV du début du XVIIIe siècle en marqueterie d'écaille, de cuivre, de laiton, d'étain et de nacre en première partie, la façade se divisant en six cadres séparés par un faux dormant portant les entrées de serrures des tiroirs inférieurs et leur pendant entre les deux demi-tiroirs supérieurs vendue 980 000 FF.
Le 9 novembre, un vase en grès chamotte (hauteur 42 cm) de Pierre-Adrien Dalpayrat (1844-1910) a été vendu 100 000 FF par l'étude Le Mouel et un autre (30,3 cm) à couverte céladon sur fond rouge sang de bœuf nuancé d'affleurement violine et bleu turquoise offrant sur le plat de la panse un visage d'enfant en haut relief à chevelure ondoyante a été adjugé pour 160 000 FF.
Par ailleurs, un lampadaire de parquet (155,5 cm) (vasque en tôle manquante) d'Eugène Printz a été adjugé pour 200 000 FF, au double de son estimation.
Le 11 novembre l'étude de Ricqlès a obtenu une enchère de 2,1 millions FF pour un sarcophage romain du IIIe siècle en marbre blanc (82 x 217 x 91 cm), un prix triplant l'estimation de cette superbe pièce.
Un ex-voto cananéen du Ve siècle avant J.-C. en pierre schisteuse gris-vert et bronze représentant un navire phénicien avec une inscription signifiant «protégé de Baal» (45 cm de long) a été emporté pour 250 000 FF alors qu'une stèle en granit (42 cm) provenant de Karnak faisant partie d'une statue stélophore au nom d'Aménémat Sourer gravée de huit lignes en caractères hiéroglyphiques surmontés d'une double scène figurant Aménophis III ofrant à Amon l'encens d'une part et les vases « nou » de l'autre.
Par ailleurs, un important fragment de stèle hellénistique en marbre (94 cm de hauteur) figurant un vétéran debout et drapé sous un fronton gravé en caractères grecs au nom de « Timotheos Kallikratou Eros » a été adjugé pour 250 000 FF. Un vase à anse de type hydrie (40 cm de haut) en argent, époque grecque ou romaine, la panse constituée de deux hémisphères reliées par deux charnières à clavette a été vendu pour 140 000 FF tandis qu'un torse acéphale romain (hauteur 104 cm) en marbre blanc datant du IIe siècle a été enlevé pour 800 000 FF. Plus intéressante, car complète,une statue en marbre blanc de Vénus à demi drapée appuyée sur un dauphin (154 cm de hauteur) datant du IIe ou IIIe siècle après J.-C. a été enlevée pour 200 000 FF, un prix séduisant pour cette statue alors qu'un exemplaire fragmentaire représentant la déesse Vénus nue (hauteur 23 cm) datant du Ier siècle a vu son estimation tripler pour atteindre 110 000 FF.
JACOB, LE GRAY, PIRANESE, ZIEM, GRAU-SALA ET RIGAUD VEDETTES DES VENTES EN PROVINCE
Les ventes en province ont paru dans l'ensemble plus motivantes avec quelques enchères intéressantes enregistrées ici et là.
Le 7 novembre à Toulouse, une large console en chêne sculpté et ajouré d'époque Louis XV (87 x 149 x 66 cm), a été adjugée pour 170 000 FF sur une estimation de 90 000 FF. Par ailleurs, une paire de buires en bronze patiné et bronze doré à décor d'un triton et d'un faune, modèle de Sigisbert-François Michel, sur un socle en marbre, début du XIXe siècle, a été vendue pour 61 000 FF.
Le 8 novembre à Bordeaux, une sculpture équestre en bronze d'Isidore Bonheur (1827-1901) intitulée « Le Jockey », fonte de Peyrol, Paris (34,5 cm de hauteur) a été adjugée pour 85 000 FF.
Le 10 novembre, plusieurs grosses enchères ont été enregistrées à Chartres pour des jouets. 205 000 FF pour un pont en tôle peinte, Märklin, écartement O, début du XXe siècle, 130 000 FF pour une voiture impériale, Märklin, écartement O et 170 000 FF pour un manège en tôle peinte avec deux gondoles (30 cm de hauteur) actionné par un mécanisme musical.
A Dijon, un recueil de 68 planches in-folio sur Rome par Giovanni-Battista Piranesi intitulé «Vedute di Roma disegnate ed incise da Giambattista Piranesi architetto veneziano» (Rome 1748-1775), reliure française d'époque en veau brun, encadré à froid, tranches rouges a été vendu pour 410 000 FF alors qu'un Livre d'Heures à l'Usage de Rome de la fin du XVe siècle avec 15 peintures a obtenu une enchère de 250 000 FF.
A Coutances, une coupe libatoire en corne de rhinocéros, Chine XIXe siècle (hauteur 8 cm) a été adjugée pour le prix étonnant de 62 000 FF.
Le 11 novembre une huilke sur bois (54 x 94 cm) de Felix Ziem intitulée « Voiliers et caïk en vue de Constantinople » a été adjugée 345 000 FF à Aubagne tandis qu'à Villefranche-sur-Saône une commode en bois de placage galbée en façade et sur les côtés, ouvrant par 4 tiroirs sur trois rangs estampillée Delaître (reçu maître en 1738) a atteint 215 000 FF.
A Bayeux, c'est un rafraîchissoir de forme mouvementée en acajou et placage d'acajou, façade cintrée, pieds galbés, réunis par deux plateaux, estampillé Canabas, époque Louis XV, qui a été vendu pour 370 000 FF alors qu'une suite de douze chaises en bois naturel à dossier arrondi, en fer à cheval, mouluré à la ceinture ronde, reposant sur des pieds en console, estampille de Jacob (93 x 49 x 44 chacune), époque Louis XVI a atteint 1,1 million FF sur une estimation de 500/600 000 FF.
A Calais, une sculpture en bronze d'A.L Barye, fonte ancienne vers 1850 représentant un cheval surpris par un lion a été adjugée pour 150 000 FF alors qu'une épreuve montrant un aigle tenant un héron a été vendue pour 90 000 FF et qu'une autre figurant Thésée combattant le Minotaure a atteint 85 000 FF. Au cours de cette vacation, une toile de P.E Montézin représentant un bord de Seine a culminé à 198 000 FF alors qu'une huile d'Emilio Grau-Sala (1911-1975) intitulée «A l'heure du goûter» (54 x 65 cm) a été acquise pour 212 000 FF.
A Rouen, une paire de toiles représentant les portraits de Monsieur et Mme Rousseau (83,5 x 67 cm) dans leurs cadres d'origine par Hyacinthe Rigaud (1659-1743) a été adjugée pour 600 000 FF. Au chapitre des céramiques, une assiette en faïence de Rouen à décor polychrome et noir dite « au coq » (XVIIIe siècle) a été emportée à 47 000 FF alors qu'une assiette en sinceny à bord contourné, à décor polychrome en plein d'un paysage maritime en camaïeu bleu, encadré d'un large rocher fleuri, XVIIIe, a trouvé preneur à 44 500 FF.
A noter à Metz l'enchère de 96 000 FF obtenue pour une verseuse en argent au poinçon de Mulhouse, XVIIIe, (hauteur 29,5 cm, poids : 1250 g).
Le 10 novembre à Melun, un tirage négatif sur papier salé de Gustave Le Gray d'après un négatif verre ovale représentant trois «Pifferari» (199 x 149 mm) a été vendu pour 114 000 FF sur une estimation de 50 000 FF. Une série de neuf eaux-fortes de Claude Lorrain, dont les célèbres « feux d'artifice », a d'autre part été adjugée pour 105 000 FF.
Les ventes qui se sont déroulées entre le 6 et le 11 novembre à Paris et en province ont donné lieu à peu d'enchères exceptionnelles.
Le 6 novembre, un statère d'or arverne (IIe-Ier siècle avant J.-C.) a été vendu pour 37 000 FF à Drouot alors qu'un rare demi-louis d'or à la vieille tête de 1772 (Paris) a atteint 120 000 FF. Le lendemain, un décadrachme (pétoncle) d'argent de Syracuse (412-406 av . J.-C.) a été adjugé pour 72 000 FF tandis qu'une « pièce de plaisir » de huit louis, frappée à Paris en 1640, qui servait à la table de jeu de Louis XIII a été enlevée pour 268 000 FF. A noter : l'enchère de 320 000 FF enregistrée pour un portuguez de 10 cruzados en or (Lisbonne après 1525) à l'effigie de Jean III (1521-1557) sur une estimation de 90 000 FF.
Le 6 novembre encore, un collier en or formé de cinq rangs de mailles accolées, formant un ruban noué en nœud dit d'Héraklès et une double pendeloque de fibule en or, a été vendu pour 175 000 FF par l'étude Oger lors d'une vente d'archéologie.
"Le Mausolée d'Halicarnasse" par Hubert Robert
Le 7 novembre, la même étude a obtenu une enchère de 2,8 millions FF, soit le triple de son estimation, pour « Le Mausolée d'Halicarnasse », une huile sur toile (111x 144 cm) datée de 1785 par Hubert Robert alors qu'un tableau (60 x 100 cm) représentant les bords de l'Oise, probablement anciennement titré « Téreil, bord de l'Oise », et attribué à Charles Daubigny a atteint 150 000 FF.
Une huile sur toile marouflée sur carton d'Henri Moret (1856-1913) représentant des Bretonnes en bord de mer (30,5 x 35 cm) a été adjugée pour 230 000 FF tandis qu'une huile sur toile (60 x 74 cm) du Japonais Takanari Oguiss (1901-1986) représentant une cour de ferme à Morannes dans la Sarthe a culminé à 215 000 FF.
A noter également : l'enchère de 595 000 FF prononcée pour un bronze à patine verte d'Auguste Rodin, fonte Thibault Frères Fumières et Cavignot, représentant Saint-Jean Baptiste (hauteur 78 cm).
"Vierge en Majesté", Auvergne XIIe siècle
L'étude Tajan a quant à elle vendu pour 120 000 FF un étrange masque (18,7 cm de hauteur) en tôle de cuivre trouvé à l'emplacement d'une mare dans l'Orne et datant vraisemblablement de la deuxième moitié du IIe siècle alors que trois panneaux de mosaïque (68 x 58 cm et 87 x 53 cm) réalisés en Tunisie vers le IIIe siècle ont atteint 172 000 FF. Vedette de cette vente d'archéologie et de Haute Epoque :une Vierge en Majesté en bois sculpté peint en couleurs, Auvergne XIIe siècle (90 cm de haut), a été vendue pour 980 000 FF. Cette rare statue a d'ailleurs fait l'objet d'une préemption de la part du Musée de Clermont-Ferrand mais devra d'abord subir une longue restauration visant à restituer sa polychromie d'origine. Ce type de Vierge est caractéristique à l'Auvergne où elle est représentée servant de trône à l'Enfant Jésus, lui même assis sur ses genoux, bénissant le monde d'une main et tenant le Livre de l'autre. Cette Vierge provient de la chapelle du château d'Usson (près d'Issoire) qui fut une importante forteresse construite au début du XIIe siècle sur un monticule volcanique. La forteresse fut détruite suite à un ordre royal du roi Louis XIII en 1634 et la Vierge quitta alors Usson pour la chapelle du château de Parentignat où elle fut classée monument historique il y a environ 40 ans. C'est ce classement qui a permis l'obtention d'une enchère très inférieure à la valeur de cette statue sur le marché international.
Pour sa part, l'étude de Ricqlès a obtenu 170 000 FF pour une huile sur toile non signée (école française vers 1860) représentant une jeune femme nue en pied (160 x 72 cm).
A Drouot-Montaigne, l'étude Kohn a vendu pour 400 000 FF une toile (91 x 124 cm) de Pierre Angillis (1685-1734) intitulée « Les Réjouissances villageoises » alors qu'une nature morte de Peter Casteels (1684-1734) représentant une orbeille de Fleurs sur un entablement (82 x 115 cm) a été adjugée pour 426 000 FF. La meilleure enchère de cette vente a été portée sur une commode d'époque Louis XIV du début du XVIIIe siècle en marqueterie d'écaille, de cuivre, de laiton, d'étain et de nacre en première partie, la façade se divisant en six cadres séparés par un faux dormant portant les entrées de serrures des tiroirs inférieurs et leur pendant entre les deux demi-tiroirs supérieurs vendue 980 000 FF.
Le 9 novembre, un vase en grès chamotte (hauteur 42 cm) de Pierre-Adrien Dalpayrat (1844-1910) a été vendu 100 000 FF par l'étude Le Mouel et un autre (30,3 cm) à couverte céladon sur fond rouge sang de bœuf nuancé d'affleurement violine et bleu turquoise offrant sur le plat de la panse un visage d'enfant en haut relief à chevelure ondoyante a été adjugé pour 160 000 FF.
Par ailleurs, un lampadaire de parquet (155,5 cm) (vasque en tôle manquante) d'Eugène Printz a été adjugé pour 200 000 FF, au double de son estimation.
Le 11 novembre l'étude de Ricqlès a obtenu une enchère de 2,1 millions FF pour un sarcophage romain du IIIe siècle en marbre blanc (82 x 217 x 91 cm), un prix triplant l'estimation de cette superbe pièce.
Un ex-voto cananéen du Ve siècle avant J.-C. en pierre schisteuse gris-vert et bronze représentant un navire phénicien avec une inscription signifiant «protégé de Baal» (45 cm de long) a été emporté pour 250 000 FF alors qu'une stèle en granit (42 cm) provenant de Karnak faisant partie d'une statue stélophore au nom d'Aménémat Sourer gravée de huit lignes en caractères hiéroglyphiques surmontés d'une double scène figurant Aménophis III ofrant à Amon l'encens d'une part et les vases « nou » de l'autre.
Par ailleurs, un important fragment de stèle hellénistique en marbre (94 cm de hauteur) figurant un vétéran debout et drapé sous un fronton gravé en caractères grecs au nom de « Timotheos Kallikratou Eros » a été adjugé pour 250 000 FF. Un vase à anse de type hydrie (40 cm de haut) en argent, époque grecque ou romaine, la panse constituée de deux hémisphères reliées par deux charnières à clavette a été vendu pour 140 000 FF tandis qu'un torse acéphale romain (hauteur 104 cm) en marbre blanc datant du IIe siècle a été enlevé pour 800 000 FF. Plus intéressante, car complète,une statue en marbre blanc de Vénus à demi drapée appuyée sur un dauphin (154 cm de hauteur) datant du IIe ou IIIe siècle après J.-C. a été enlevée pour 200 000 FF, un prix séduisant pour cette statue alors qu'un exemplaire fragmentaire représentant la déesse Vénus nue (hauteur 23 cm) datant du Ier siècle a vu son estimation tripler pour atteindre 110 000 FF.
JACOB, LE GRAY, PIRANESE, ZIEM, GRAU-SALA ET RIGAUD VEDETTES DES VENTES EN PROVINCE
Les ventes en province ont paru dans l'ensemble plus motivantes avec quelques enchères intéressantes enregistrées ici et là.
Le 7 novembre à Toulouse, une large console en chêne sculpté et ajouré d'époque Louis XV (87 x 149 x 66 cm), a été adjugée pour 170 000 FF sur une estimation de 90 000 FF. Par ailleurs, une paire de buires en bronze patiné et bronze doré à décor d'un triton et d'un faune, modèle de Sigisbert-François Michel, sur un socle en marbre, début du XIXe siècle, a été vendue pour 61 000 FF.
Le 8 novembre à Bordeaux, une sculpture équestre en bronze d'Isidore Bonheur (1827-1901) intitulée « Le Jockey », fonte de Peyrol, Paris (34,5 cm de hauteur) a été adjugée pour 85 000 FF.
Le 10 novembre, plusieurs grosses enchères ont été enregistrées à Chartres pour des jouets. 205 000 FF pour un pont en tôle peinte, Märklin, écartement O, début du XXe siècle, 130 000 FF pour une voiture impériale, Märklin, écartement O et 170 000 FF pour un manège en tôle peinte avec deux gondoles (30 cm de hauteur) actionné par un mécanisme musical.
A Dijon, un recueil de 68 planches in-folio sur Rome par Giovanni-Battista Piranesi intitulé «Vedute di Roma disegnate ed incise da Giambattista Piranesi architetto veneziano» (Rome 1748-1775), reliure française d'époque en veau brun, encadré à froid, tranches rouges a été vendu pour 410 000 FF alors qu'un Livre d'Heures à l'Usage de Rome de la fin du XVe siècle avec 15 peintures a obtenu une enchère de 250 000 FF.
A Coutances, une coupe libatoire en corne de rhinocéros, Chine XIXe siècle (hauteur 8 cm) a été adjugée pour le prix étonnant de 62 000 FF.
Le 11 novembre une huilke sur bois (54 x 94 cm) de Felix Ziem intitulée « Voiliers et caïk en vue de Constantinople » a été adjugée 345 000 FF à Aubagne tandis qu'à Villefranche-sur-Saône une commode en bois de placage galbée en façade et sur les côtés, ouvrant par 4 tiroirs sur trois rangs estampillée Delaître (reçu maître en 1738) a atteint 215 000 FF.
A Bayeux, c'est un rafraîchissoir de forme mouvementée en acajou et placage d'acajou, façade cintrée, pieds galbés, réunis par deux plateaux, estampillé Canabas, époque Louis XV, qui a été vendu pour 370 000 FF alors qu'une suite de douze chaises en bois naturel à dossier arrondi, en fer à cheval, mouluré à la ceinture ronde, reposant sur des pieds en console, estampille de Jacob (93 x 49 x 44 chacune), époque Louis XVI a atteint 1,1 million FF sur une estimation de 500/600 000 FF.
A Calais, une sculpture en bronze d'A.L Barye, fonte ancienne vers 1850 représentant un cheval surpris par un lion a été adjugée pour 150 000 FF alors qu'une épreuve montrant un aigle tenant un héron a été vendue pour 90 000 FF et qu'une autre figurant Thésée combattant le Minotaure a atteint 85 000 FF. Au cours de cette vacation, une toile de P.E Montézin représentant un bord de Seine a culminé à 198 000 FF alors qu'une huile d'Emilio Grau-Sala (1911-1975) intitulée «A l'heure du goûter» (54 x 65 cm) a été acquise pour 212 000 FF.
A Rouen, une paire de toiles représentant les portraits de Monsieur et Mme Rousseau (83,5 x 67 cm) dans leurs cadres d'origine par Hyacinthe Rigaud (1659-1743) a été adjugée pour 600 000 FF. Au chapitre des céramiques, une assiette en faïence de Rouen à décor polychrome et noir dite « au coq » (XVIIIe siècle) a été emportée à 47 000 FF alors qu'une assiette en sinceny à bord contourné, à décor polychrome en plein d'un paysage maritime en camaïeu bleu, encadré d'un large rocher fleuri, XVIIIe, a trouvé preneur à 44 500 FF.
A noter à Metz l'enchère de 96 000 FF obtenue pour une verseuse en argent au poinçon de Mulhouse, XVIIIe, (hauteur 29,5 cm, poids : 1250 g).
Le 10 novembre à Melun, un tirage négatif sur papier salé de Gustave Le Gray d'après un négatif verre ovale représentant trois «Pifferari» (199 x 149 mm) a été vendu pour 114 000 FF sur une estimation de 50 000 FF. Une série de neuf eaux-fortes de Claude Lorrain, dont les célèbres « feux d'artifice », a d'autre part été adjugée pour 105 000 FF.