La semaine des ventes à Drouot et en province entre le 22 et le 29 octobre 2001 a été parsemée de surprises et de quelques moments forts qui ont sauvé celle-ci de la monotonie.
Le 21 octobre, deux pots à pharmacie en faïence d'Italie du XVe siècle ont été adjugés 100 000 FF chacun, le premier mesurant 27 cm provenant de Deruta avec un décor polychrome et le second, vers 1480, de Montelupo haut de 19 cm portant un décor polychrome avec deux médaillons séparés par des bandes verticales de croisettes avec cependant des manques à l'émail et une fêlure au col. Le lendemain, une tête de mort sans sa mâchoire du XVIIe siècle, travail allemand du XVIIe siècle (hauteur 6,5 cm) a été enlevée pour 95 000 FF alors qu'un grain de rosaire en ivoire à double face (hauteur 3 cm), travail français ou flamand du XVIe siècle, avec d'un côté le visage d'une vieille femme le front ceint d'un bandeau portant l'inscription « j'ai été ce que tu es, tu seras ce que je suis » et de l'autre une tête de mort d'où sort un lézard de son sommet a atteint 95 000 FF. A signaler : l'enchère de 220 000 FF obtenue pour une vierge en gloire allaitant du XIVe siècle, une plaque centrale d'un triptyque en ivoire sculpté en haut relief, sous une arcature trilobée, d'une représentation de la Vierge assise sur un long coussin tandis que deux anges la couronnent (manques et tâches à l'emplacement des charnières), travail du Nord de la France (hauteur 10,3 cm).
Le 23 octobre, une gouache, détrempe et rehauts d'huile sur un panneau d'isorel par Jacques Majorelle représentant un village des hauts plateaux, « Ait Bou Guemmez » (65 x 80 cm) a atteint 400 000 FF alors qu'une sculpture en bronze, "Léda " (hauteur 28,5 cm), par Maillol, éditée par Vollard, a été adjugée pour 200 000 FF.
Le même jour à l'Espace Tajan, une série de gravures sur la chasse au faucon par Kawanabe Kyösai (1831-1885 ?) intitulée « Le Miroir de la fauconnerie en images » de 1879 comprenant 5 fascicules de 10 feuillets sauf un de 13 (13 x 16 chacune) a été vendue pour 200 000 FF.
Le 24 octobre, une huile de Renoir, « Jeune Fille assise dans l'herbe », vers 1905 (26 x 35,5 cm), a été adjugée pour 2,8 millions FF par l'étude Boisgirard tandis qu'une huile de Guillaumin, « Coucher de soleil sur la campagne » (55 x 71 cm) a atteint 330 000 FF. Au cours de la même vente, une sculpture en bronze de Joseph Csaky, « Femme » (Hauteur 61 cm) fonte Carvillan vers 1921, a été enlevée pour 210 000 FF sur une estimation de 80 000 FF.
Dans la salle 4, l'étude PIASA a vendu pour 960 000 FF une commode Lasalle de Emile Jacques Ruhlmann en placage de loupe de noyer d'Amérique sur bâti de chêne ouvrant au centre par deux tiroirs et latéralement, par deux tiroirs superposés, décorée de filets d'ivoire avec un plateau en marbre blanc (hauteur 103 cm, longueur 177 cm, profondeur 59 cm) alors qu'une sculpture en bronze de Charles Despiau, « Homme nu debout » (hauteur 55 cm) a suscité une enchère de 156 000 FF sur une estimation haute de 25 000 FF. Plus étonnant encore, un moulage en plâtre patiné façon terre cuite du même artiste représentant une femme nue debout (hauteur 85 cm) a atteint 150 000 FF sur une estimation de 8 000 FF. Au cours de cette vacation, une table bureau en acajou à plateau cuvette rectangulaire et dalle de verre ouvrant par trois tiroirs en ceinture reposant sur 4 pieds gainés, attribuée à Marcel Coard, a atteint 200 000 FF sur une estimation de 60 000 FF alors qu'une suite de tables gigognes à trois éléments de Jean Dunand a décuplé son estimation pour atteindre 350 000 FF. A noter, une enchère de 365 000 FF prononcée sur une table basse de Jean Royère avec un plateau en bois laqué rouge sur un piétement en fer forgé plat vieilli à l'or.
Le même jour, un fusil de 1er type à canon rond marqué à l'or « Compagnie des Cent-Suisses du Roi » daté de 1814 a été acquis pour 55 000 FF.
Le 25 octobre, l'étude Dumousset a obtenu une enchère surprenante de 550 000 FF sur la « Réussite ou les cartes » une aquatinte (36 x 54 cm) et vernis mou en couleurs de Jacques Villon (1875-1963) alors qu'une épreuve similaire n'avait atteint que quelque 15 000 FF dans une vente en 1995. La différence de prix s'explique cependant par les variantes notées sur cette planche, le papier japon, le corset bleu pâle au lieu du rose et le fond bistre au lieu du rouge qui font de celle-ci une œuvre unique. Pour cet exemplaire hors catégorie, les amateurs se sont comportés comme des collectionneurs de timbres en quête de variantes rarissimes. Autre explication : Villon a fait l'objet d'une mini-rétrospective sur le stand de la galerie Louis Carré lors de la dernière édition de la FIAC.
Peu d'ivresse donc à Paris sauf le 27 octobre lorsque 12 bouteilles de Latour 1945 ont été adjugées pour 135 000 FF.
La semaine des ventes à Drouot et en province entre le 22 et le 29 octobre 2001 a été parsemée de surprises et de quelques moments forts qui ont sauvé celle-ci de la monotonie.
Le 21 octobre, deux pots à pharmacie en faïence d'Italie du XVe siècle ont été adjugés 100 000 FF chacun, le premier mesurant 27 cm provenant de Deruta avec un décor polychrome et le second, vers 1480, de Montelupo haut de 19 cm portant un décor polychrome avec deux médaillons séparés par des bandes verticales de croisettes avec cependant des manques à l'émail et une fêlure au col. Le lendemain, une tête de mort sans sa mâchoire du XVIIe siècle, travail allemand du XVIIe siècle (hauteur 6,5 cm) a été enlevée pour 95 000 FF alors qu'un grain de rosaire en ivoire à double face (hauteur 3 cm), travail français ou flamand du XVIe siècle, avec d'un côté le visage d'une vieille femme le front ceint d'un bandeau portant l'inscription « j'ai été ce que tu es, tu seras ce que je suis » et de l'autre une tête de mort d'où sort un lézard de son sommet a atteint 95 000 FF. A signaler : l'enchère de 220 000 FF obtenue pour une vierge en gloire allaitant du XIVe siècle, une plaque centrale d'un triptyque en ivoire sculpté en haut relief, sous une arcature trilobée, d'une représentation de la Vierge assise sur un long coussin tandis que deux anges la couronnent (manques et tâches à l'emplacement des charnières), travail du Nord de la France (hauteur 10,3 cm).
Le 23 octobre, une gouache, détrempe et rehauts d'huile sur un panneau d'isorel par Jacques Majorelle représentant un village des hauts plateaux, « Ait Bou Guemmez » (65 x 80 cm) a atteint 400 000 FF alors qu'une sculpture en bronze, "Léda " (hauteur 28,5 cm), par Maillol, éditée par Vollard, a été adjugée pour 200 000 FF.
Le même jour à l'Espace Tajan, une série de gravures sur la chasse au faucon par Kawanabe Kyösai (1831-1885 ?) intitulée « Le Miroir de la fauconnerie en images » de 1879 comprenant 5 fascicules de 10 feuillets sauf un de 13 (13 x 16 chacune) a été vendue pour 200 000 FF.
Le 24 octobre, une huile de Renoir, « Jeune Fille assise dans l'herbe », vers 1905 (26 x 35,5 cm), a été adjugée pour 2,8 millions FF par l'étude Boisgirard tandis qu'une huile de Guillaumin, « Coucher de soleil sur la campagne » (55 x 71 cm) a atteint 330 000 FF. Au cours de la même vente, une sculpture en bronze de Joseph Csaky, « Femme » (Hauteur 61 cm) fonte Carvillan vers 1921, a été enlevée pour 210 000 FF sur une estimation de 80 000 FF.
Dans la salle 4, l'étude PIASA a vendu pour 960 000 FF une commode Lasalle de Emile Jacques Ruhlmann en placage de loupe de noyer d'Amérique sur bâti de chêne ouvrant au centre par deux tiroirs et latéralement, par deux tiroirs superposés, décorée de filets d'ivoire avec un plateau en marbre blanc (hauteur 103 cm, longueur 177 cm, profondeur 59 cm) alors qu'une sculpture en bronze de Charles Despiau, « Homme nu debout » (hauteur 55 cm) a suscité une enchère de 156 000 FF sur une estimation haute de 25 000 FF. Plus étonnant encore, un moulage en plâtre patiné façon terre cuite du même artiste représentant une femme nue debout (hauteur 85 cm) a atteint 150 000 FF sur une estimation de 8 000 FF. Au cours de cette vacation, une table bureau en acajou à plateau cuvette rectangulaire et dalle de verre ouvrant par trois tiroirs en ceinture reposant sur 4 pieds gainés, attribuée à Marcel Coard, a atteint 200 000 FF sur une estimation de 60 000 FF alors qu'une suite de tables gigognes à trois éléments de Jean Dunand a décuplé son estimation pour atteindre 350 000 FF. A noter, une enchère de 365 000 FF prononcée sur une table basse de Jean Royère avec un plateau en bois laqué rouge sur un piétement en fer forgé plat vieilli à l'or.
Le même jour, un fusil de 1er type à canon rond marqué à l'or « Compagnie des Cent-Suisses du Roi » daté de 1814 a été acquis pour 55 000 FF.
Le 25 octobre, l'étude Dumousset a obtenu une enchère surprenante de 550 000 FF sur la « Réussite ou les cartes » une aquatinte (36 x 54 cm) et vernis mou en couleurs de Jacques Villon (1875-1963) alors qu'une épreuve similaire n'avait atteint que quelque 15 000 FF dans une vente en 1995. La différence de prix s'explique cependant par les variantes notées sur cette planche, le papier japon, le corset bleu pâle au lieu du rose et le fond bistre au lieu du rouge qui font de celle-ci une œuvre unique. Pour cet exemplaire hors catégorie, les amateurs se sont comportés comme des collectionneurs de timbres en quête de variantes rarissimes. Autre explication : Villon a fait l'objet d'une mini-rétrospective sur le stand de la galerie Louis Carré lors de la dernière édition de la FIAC.
Peu d'ivresse donc à Paris sauf le 27 octobre lorsque 12 bouteilles de Latour 1945 ont été adjugées pour 135 000 FF.