Le mois de mars dans les galeries a été marqué par les diverses expositions consacrées à David Hockney, pour ses peintures du Grand Canyon et ses photos qui ont suscité des dizaines d'articles à son sujet dans lesquels il passe tour à tour pour un génie ou un peintre qui ne mérite pas d'être sur le piédestal sur lequel on l'a placé.
L'exposition Mark Rothko organisée à Paris a eu plus d'ampleur tant par le nombre des visiteurs que par l'impression qu'elle a laissée. A Londres, c'est Jackson Pollock qui a tenu la vedette avec une exposition qui lui a été consacrée tandis que celle qui a concerné Monet a battu tous les records d'affluence.
Cela dit, on peut guérir facilement d'un Hockney mais rester K.O debout à jamais après avoir vu l'œuvre de Rothko.
Autre constat : les peintres légendaires devenus aujourd'hui hors de prix ont eu pour la plupart une existence tragique. Van Gogh, mort fou et incompris, Modigliani, disparu sans connaître la gloire, Toulouse-Lautrec et Utrillo, imbibés d'alcool, le premier nabot et de santé fragile, le second à moitié fou, Rothko, conduit au suicide, Pollock, considéré comme le James Dean de la peinture, mort au volant d'un bolide, De Staël, qui s'est défenestré, Basquiat, décédé d'une overdose, Haring, emporté par le Sida, Goya, devenu sourd comme Beethoven, Nussbaum, traqué puis liquidé par les nazis, Géricault, mortellement blessé après une chute de cheval, Marc et Macke tués au combat durant la Première Guerre Mondiale, Le Caravage, rebelle sans repos emporté dans une fuite sans issue, Sisley, artiste sans le sou rongé par le cancer, Bonington et Watteau, vaincus par la tuberculose, Raphaël, bouffé par la syphilis, Holbein, enlevé par la peste, Courbet, plongé dans un exil fatal et j'en passe.
La tragédie a donc une incidence certaine sur les prix des oeuvres qui sont souvent devenues des témoignages poignants de la détresse ou de la brève existence de leurs auteurs.
En attendant, le mois de mars a également été l'occasion de découvrir l'œuvre de Duchamp-Villon, disparu trop tôt, ou les céramiques chinoises exposées à Paris au musée Cernuschi alors que le marché de l'art a semblé plutôt bancal concernant les antiquaires et les galeristes qui n'ont rien vu venir et bizarrement en surchauffe dans les salles de vente où les acheteurs ressemblent de plus en plus à des joueurs de casino pris par le démon du jeu. La moindre croûte peut ainsi atteindre un prix délirant à Drouot qui ressemble à un monde de plus en plus fou.
Le mois de mars dans les galeries a été marqué par les diverses expositions consacrées à David Hockney, pour ses peintures du Grand Canyon et ses photos qui ont suscité des dizaines d'articles à son sujet dans lesquels il passe tour à tour pour un génie ou un peintre qui ne mérite pas d'être sur le piédestal sur lequel on l'a placé.
L'exposition Mark Rothko organisée à Paris a eu plus d'ampleur tant par le nombre des visiteurs que par l'impression qu'elle a laissée. A Londres, c'est Jackson Pollock qui a tenu la vedette avec une exposition qui lui a été consacrée tandis que celle qui a concerné Monet a battu tous les records d'affluence.
Cela dit, on peut guérir facilement d'un Hockney mais rester K.O debout à jamais après avoir vu l'œuvre de Rothko.
Autre constat : les peintres légendaires devenus aujourd'hui hors de prix ont eu pour la plupart une existence tragique. Van Gogh, mort fou et incompris, Modigliani, disparu sans connaître la gloire, Toulouse-Lautrec et Utrillo, imbibés d'alcool, le premier nabot et de santé fragile, le second à moitié fou, Rothko, conduit au suicide, Pollock, considéré comme le James Dean de la peinture, mort au volant d'un bolide, De Staël, qui s'est défenestré, Basquiat, décédé d'une overdose, Haring, emporté par le Sida, Goya, devenu sourd comme Beethoven, Nussbaum, traqué puis liquidé par les nazis, Géricault, mortellement blessé après une chute de cheval, Marc et Macke tués au combat durant la Première Guerre Mondiale, Le Caravage, rebelle sans repos emporté dans une fuite sans issue, Sisley, artiste sans le sou rongé par le cancer, Bonington et Watteau, vaincus par la tuberculose, Raphaël, bouffé par la syphilis, Holbein, enlevé par la peste, Courbet, plongé dans un exil fatal et j'en passe.
La tragédie a donc une incidence certaine sur les prix des oeuvres qui sont souvent devenues des témoignages poignants de la détresse ou de la brève existence de leurs auteurs.
En attendant, le mois de mars a également été l'occasion de découvrir l'œuvre de Duchamp-Villon, disparu trop tôt, ou les céramiques chinoises exposées à Paris au musée Cernuschi alors que le marché de l'art a semblé plutôt bancal concernant les antiquaires et les galeristes qui n'ont rien vu venir et bizarrement en surchauffe dans les salles de vente où les acheteurs ressemblent de plus en plus à des joueurs de casino pris par le démon du jeu. La moindre croûte peut ainsi atteindre un prix délirant à Drouot qui ressemble à un monde de plus en plus fou.