La vente des sculptures de Julio Gonzales de la collection Hartung a remporté un formidable succès le 30 juin 1999 chez Christie's à Londres avec 100% de lots vendus pour un produit total de 92 millions de francs avec les frais.
Cette collection avait été prudemment estimée entre 10 et 12 millions de francs et le score final démontre l'engouement des amateurs pour des pièces jugées extraordinaires.
Julio Gonzales, considéré comme le père de la sculpture en fer, avait produit dans les années 1930 des pièces qui avaient notamment subjugué Picasso. L'une d'elle, de 1931, Tête de Femme, d'inspiration nettement cubiste, a atteint 20,3 millions de francs avec les frais, soit dix fois son estimation haute, établissant du même coup un record mondial pour l'artiste dont le meilleur score se situait à environ sept millions de francs pour Le Baiser en 1990 chez Sotheby's à New York.
Autres prix : 6,05 millions de francs pour la Forme Rigide de 1937, 4,6 millions de francs pour une autre Forme Rigide, 5,95 millions pour Les Deux mains de 1937-38, 4,63 millions pour Forme Sévère , 5,73 millions pour une sculpture en argent de 23 cm de 1933, Petite Tête au triangle, 18,7 millions de francs pour un bronze de L'Homme Gothique, soit douze fois son estimation haute, ou encore 2,87 millions pour le bronze intitulé Monsieur Cactus et 2,65 millions pour un bronze de la Tête au Miroir.
Les dessins de Julio Gonzales ont également fait l'objet de vives enchères, les plus beaux dépassant 250 000 francs pièce, ainsi que les gravures, rares sur le marché, emportées à plus de 20 000 francs l'unité.
Cette vente, organisée à l'initiative de la Fondation Hartung, a cependant suscité de vives critiques dans le monde de l'art car l'artiste n'avait jamais indiqué dans son testament que sa collection personnelle soit dispersée pour assurer le financement de celle-ci.
La vente des sculptures de Julio Gonzales de la collection Hartung a remporté un formidable succès le 30 juin 1999 chez Christie's à Londres avec 100% de lots vendus pour un produit total de 92 millions de francs avec les frais.
Cette collection avait été prudemment estimée entre 10 et 12 millions de francs et le score final démontre l'engouement des amateurs pour des pièces jugées extraordinaires.
Julio Gonzales, considéré comme le père de la sculpture en fer, avait produit dans les années 1930 des pièces qui avaient notamment subjugué Picasso. L'une d'elle, de 1931, Tête de Femme, d'inspiration nettement cubiste, a atteint 20,3 millions de francs avec les frais, soit dix fois son estimation haute, établissant du même coup un record mondial pour l'artiste dont le meilleur score se situait à environ sept millions de francs pour Le Baiser en 1990 chez Sotheby's à New York.
Autres prix : 6,05 millions de francs pour la Forme Rigide de 1937, 4,6 millions de francs pour une autre Forme Rigide, 5,95 millions pour Les Deux mains de 1937-38, 4,63 millions pour Forme Sévère , 5,73 millions pour une sculpture en argent de 23 cm de 1933, Petite Tête au triangle, 18,7 millions de francs pour un bronze de L'Homme Gothique, soit douze fois son estimation haute, ou encore 2,87 millions pour le bronze intitulé Monsieur Cactus et 2,65 millions pour un bronze de la Tête au Miroir.
Les dessins de Julio Gonzales ont également fait l'objet de vives enchères, les plus beaux dépassant 250 000 francs pièce, ainsi que les gravures, rares sur le marché, emportées à plus de 20 000 francs l'unité.
Cette vente, organisée à l'initiative de la Fondation Hartung, a cependant suscité de vives critiques dans le monde de l'art car l'artiste n'avait jamais indiqué dans son testament que sa collection personnelle soit dispersée pour assurer le financement de celle-ci.