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JOZEF WALCZAK

Les toiles touchent le ciel de l'Himalaya par la jonction des souvenirs – rétrospectives qui se traduisent par la «figuration- abstractive». Parallèlement c'est une peinture remplie de souffrance et de catastrophisme, si proches de la terre.

– Dans son enfance, Jozef Walczak étant malade de diphtérie, séjourne dans des hôpitaux polonais et connaît l'univers obscur de ces lieux, dont il enregistre les images au plus profond de lui-même. C'est alors ses parents, lui offrent des feuilles de papier et des crayons de couleur comme remède à la cure et à la réhabilitation prolongée.
Ses toiles sont impressionnantes, par leur dimension (140x220 cm), elles dégagent une force démoniaque, par la décomposition du corps humain et une puissance viscérale qui expriment parfaitement les maux de notre époque.
Sépia, violet et vert fluo : telle est la triade chromatique que l'artiste associe volontiers, comme pour renforcer l'impact d'une atmosphère ténébreuse («Méru», «Baskerville dog's»). Il peint sans modèles. Le magma des détails qui constitue la matière provient de sa mémoire et de son imagination.
Seul l'acte d'une jeune toxico woman est une rare exception.
Jozef Walczak «communie» avec la nature, il observe les cataclysmes et les stresse qui secouent une civilisation absurde.
Dans ses compositions, s'inscrivent les références aux plus grands peintres, tels que Bosch, Bacon, Velickovic…

En 1977 Walczak devient assistant dans l'atelier de peinture du professeur Jacek Waltos, et en 1992, il est nommé professeur à Académie des Beaux-Arts de Poznan. Il expose à Paris pour la troisième fois dans sa carrière artistique.

Ses œuvres se trouvent dans les collections suivantes :

- Musée National de Poznan
- Musée National de Cracovie
- Musée National de Katowice
- Musée National de Prague
- Ministère de Culture et de l'Art de Pologne
- «Sala San Antonio Abad», Las Palmas
- «Galerie Marek», Paris,
- «Galerie Dmochowski», Paris
- «Galerie T&T», Nürnberg

et aussi dans les collections privées en Pologne et à l'étranger.
(Allemagne, Hollande, Danemark, France, Angleterre, Autriche, Bulgarie, Tchécoslovaquie, Espagne, Etas-Unis)

PIOTR SZUREK

Visages…

Piotr Szurek cherche à aller au plus profond pour découvrir l'identité, pour révéler plus une nature plastique que psychologique, - histoire de définir la fatigue ou l'extase. Szurek s'exerce sur son propre visage en le répétant et en le transformant à travers ses eaux-fortes de grands formats (plus d'1 mètre).

Le travail sur plaques est pénible, plein de surprises, de déception et d'espoirs. Ses visages, se lisent comme des cartes géographiques parce qu'ils sont avant tout des «auto-paysages» émotionnels. Ses portraits nous touchent par la profondeur de la quiétude, de la méditation sereine. Il travaille toujours avec la même gamme de coloris – une gamme douce (comme la taille-) un blanc, gris et noir. Son œuvre vibre d'émotion et de rêves personnels. Rigoureux, Szurek travaille par touches délicates et légères, on gravant dans la profondeur du métal, en utilisant la chimie, l'encre, la presse et surtout sa main mystérieuse.

Piotr Szurek se révèle un maître de la gravure qui n'a de cesse d'aller toujours plus loin dans sa démarche. Aujourd'hui, agé de 42 ans, il a étudié à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Plastiques de Poznan, dans l'atelier de gravure du professeur Tadeusz Jackowski.