La XIXe Biennale de Paris, qui se tiendra au Carrousel du Louvre du 19 septembre au 4 octobre 1998, sera certainement l'événement de l'année dans la capitale française mais ce grand rendez-vous des grands antiquaires risque d'avoir un impact moins spectaculaire que la Foire de Maastricht dont la dernière édition a été un franc succès.
Quelque 120 professionnels de France, d'Allemagne, de Belgique, de Chine, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, d'Italie, des Pays-Bas, du Portugal et de Monaco ont répondu présent à cette manifestation au cours de laquelle seront présentés des meubles de grande qualité, des pièces d'art asiatique ou tribal, des armes anciennes, de l'argenterie, des tapisseries, des tapis, des sculptures de toutes époques, des objets d'art, des céramiques, des porcelaines, des dessins, des tableaux, des livres rares et des bijoux.
Toutes les pièces exposées ont été sélectionnées avec soin par les participants pour qui la Biennale est un événement incontournable. On regrettera toutefois l'étroitesse du Carrousel du Louvre qui se prête moins à ce genre de manifestation que son lieu habituel du Grand Palais toujours fermé pour rénovation. On notera aussi que la Biennale risquera de souffrir la comparaison avec la Foire de Maastricht au niveau du spectaculaire car les objets et tableaux extraordinaires seront moins en nombre que lors des éditions précédentes. Toutefois, les organisateurs espèrent une fréquentation record de quelque 100,000 entrées avec un nombre important d'acheteurs qui auront l'occasion d'acquérir quelques pièces qui sont assurément parmi les plus belles offertes sur le marché.
La XIXe Biennale de Paris, qui se tiendra au Carrousel du Louvre du 19 septembre au 4 octobre 1998, sera certainement l'événement de l'année dans la capitale française mais ce grand rendez-vous des grands antiquaires risque d'avoir un impact moins spectaculaire que la Foire de Maastricht dont la dernière édition a été un franc succès.
Quelque 120 professionnels de France, d'Allemagne, de Belgique, de Chine, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, d'Italie, des Pays-Bas, du Portugal et de Monaco ont répondu présent à cette manifestation au cours de laquelle seront présentés des meubles de grande qualité, des pièces d'art asiatique ou tribal, des armes anciennes, de l'argenterie, des tapisseries, des tapis, des sculptures de toutes époques, des objets d'art, des céramiques, des porcelaines, des dessins, des tableaux, des livres rares et des bijoux.
Toutes les pièces exposées ont été sélectionnées avec soin par les participants pour qui la Biennale est un événement incontournable. On regrettera toutefois l'étroitesse du Carrousel du Louvre qui se prête moins à ce genre de manifestation que son lieu habituel du Grand Palais toujours fermé pour rénovation. On notera aussi que la Biennale risquera de souffrir la comparaison avec la Foire de Maastricht au niveau du spectaculaire car les objets et tableaux extraordinaires seront moins en nombre que lors des éditions précédentes. Toutefois, les organisateurs espèrent une fréquentation record de quelque 100,000 entrées avec un nombre important d'acheteurs qui auront l'occasion d'acquérir quelques pièces qui sont assurément parmi les plus belles offertes sur le marché.
La Biennale constituera un test extrêmement important pour les marchands français qui restent confrontés à une taxation lourde sur les importations, une TVA pénalisante et des droits de suite qui freinent leurs activités alors qu'un certain marasme perdure sur le marché parisien depuis ces cinq dernières années.
Malgré la crise, les marchands ont fait de louables efforts pour présenter des pièces dignes de figurer dans des musées, notamment une paire de bancs en noyer fabriqués à Florence au XVIe siècle, une console en bois doré d'époque Louis XIV, une petite commode en marqueterie du début du XVIIIe, une commode en bois satiné de Charles Cressent produite vers 1748, une commode en laque au décor chinois de François Rübenstuck vers 1765 et une paire d'armoires italiennes décorées de peintures du XVIIIe siècle.
Parmi les pièces médiévales, à signaler une figurine en cuivre doré et ciselé représentant un berger, travail limougeaud vers 1215, une sculpture en ivoire représentant Sainte Anne et la Vierge, travail parisien du XIVe siècle et une bague byzantine en or et émail du VIIe siècle chez Brimo de la Roussilhe. Jacqueline Boccador, présentera de son côté une série de statues en bois et en pierre des XIVe et XVe siècles.
"Adoration des Mages", Ecole piémonaise, XV siècle
"Avenue Foch" par Carlo Branaccio, (1861-1920), h.s.t.