Les ventes organisées à Paris entre le 28 et le 31 octobre 2002 n'ont pas donné lieu à des enchères exceptionnelles hormis pour une idole cycladique du type de Spédos (2700 à 2400 avant J.-C.) et un tableau de François-Joseph Navez, adjugés respectivement pour 160 000 et 130 000 euros.
Le 29 octobre, le groupe Renaud a vendu pour 19 000 euros un statère d'or (5,88 g) celte du Danube. Une couronne d'or (29 janvier 1340, 5,37 g) de Philippe VI de Valois a atteint 40 000 euros et un double d'or (juillet/août 1420, 6,07 g) du règne de Charles VI frappé à La Rochelle, en réalité une émission du Dauphin, le futur Charles VII, a été vendu pour 38 000 euros. Un salut d'or (11 août 1421, 3,84 g) frappé à Paris a été adjugé pour 26 000 euros et une pièce similaire frappée à Rouen (30 novembre 1421, 3,8 g) pour Henri V a été cédée pour 19 000 euros. Un double ducat d'or de Milan (6,91 g) de Louis XII (1500-1512) a été acquis pour 28 000 euros.
Trois pièces d'hommages de Louis XIII, frappées à Paris en 1640 d'après une épreuve de Jean Warin et offertes par le roi à ses courtisans ou utilisées à la table de jeu du souverain, ont été les vedettes de cette vente. La première de 8 louis (53,55 g) a atteint 49 000 euros, la seconde de dix louis (67,28 g) a été jusqu'à 57 000 euros et la troisième de quatre louis a culminé à 75 000 euros.
Enfin, un écu de Flandres aux insignes dit « Carambole » de Louis XIV frappé à Lille en 1705 a atteint 28 000 euros sur une estimation de 4 000 euros.
A l'Hôtel des ventes du Palais, une huile sur toile de Georges Michel représentant un orage au dessus d'une colline avec un moulin (51,5 x 74 cm) a été adjugé pour 13 000 euros. Une paire de meubles d'appui d'époque Louis XVI estampillés de Jean Frédéric Ratié, maître en 1783, en acajou et placage d'acajou à façade en forme de demi-colonne cannelée et ornementations de bronzes dorés a été vendue pour 50 000 euros.
Le 30 octobre, le groupe Tajan a adjugé pour 160 000 euros une idole cycladique du type de Spédos (hauteur 33,5 cm) en terre cuite. Un capridé stylisé du VIIIe-VIIe siècle avant J.-C. en bronze (8,6 cm) à patine vert clair marron, du nord de l'Iran ou du Caucase a été adjugé pour 6 200 euros et un vase romain du Levant (1er ou 2e siècle) en verre bleu légèrement irisé en forme d'aubergine (hauteur 27 cm) a été vendu pour 26 000 euros, au double de son estimation.
L'étude Coutau-Bégarie a obtenu 130 000 euros pour une huile de François Joseph Navez intitulée «Scène de brigands avec la diseuse de bonne aventure » (104 x 148 cm) et 4 200 euros pour un autoportrait (55 x 46 cm) d'Henri Regnault (1843-1871). Enfin, une huile sur toile d'Ernest Laurent (1859-1929) représentant un vase de fleurs devant un miroir a atteint 11 000 euros.
A l'Hôtel Dassault, une nature morte à la trompette et à la raquette de tennis de Jean Pougny (1892-1956) (72 x 100 cm) peinte à l'huile vers 1925 a atteint le score inattendu de 89 000 euros sur une estimation haute de 8 000 euros. Pougny, qui était de lointaine origine italienne, étudia à Paris entre 1910 et 1912 puis retourna en Russie où il participa à la fondation du Suprématisme. Il alla ensuite à Berlin en 1920 puis s'installa à Paris en 1924, année où il peignit probablement cette toile après s'être distancié du futuro-cubisme pratiqué entre 1914 et cette date.
Une peinture à la caséine sur panneau de Léopold Survage datée de 1945 et intitulée « Plage, Cheval et Voilier » (81 x 129 cm) a été cédée pour 20 000 euros, une aquarelle de Georges Rouault titrée « Nu se coiffant » (vers 1911) (35,5 x 26,5 cm) a atteint 16 000 euros et une toile de Louis Valtat intitulée « Début de printemps dans l'Estérel » (60 x 73 cm) a été enlevée pour 25 000 euros.
Une huile sur carton d'Oscar Dominguez titrée « Mujer con carro » (39 x 48 cm vers 1947) a été adjugée pour 25 000 euros, une composition d'Albert Gleizes datée de 1948 a été vendue pour 19 000 euros alors qu'un acrylique sur papier de Tom Wesselman titré « Bedroom Black Doodle with photo » (135 x 169 cm) a culminé à 48 000 euros. Une sculpture en polyester peint de Niki de Saint-Phalle (N°7/8) représentant Josephine Baker a atteint 32 000 euros. Des affiches lacérées sur toile de Jacques-Mahé de la Villeglé portant le titre « 55, rue Vercingétorix, 1970 » (81 x 64,5 cm) ont été cédées pour 15 000 euros. Une huile de Georges Mathieu, « Dassai » (60 x 80,5 cm) de 1976 a été vendue pour 13 000 euros, une autre du même artiste titrée « Agnetz » de 1965 (92 x 49 cm) a atteint 18 000 euros et une troisième titrée « Ombrage frivole » 1990 a culminé à 19 000 euros. Une lithographie en couleurs de Chagall de 1960 titrée « Les Amoureux de la Tour Eiffel » (64,6 x 49,2 cm) a été vendue pour 13 500 euros et « La Goulue », une lithographie de Toulouse-Lautrec au pinceau, crayon et crachis imprimée en couleur olive, épreuve du 1er état sur 2 avant la lettre, a été adjugée pour 21 000 euros.
Les ventes organisées à Paris entre le 28 et le 31 octobre 2002 n'ont pas donné lieu à des enchères exceptionnelles hormis pour une idole cycladique du type de Spédos (2700 à 2400 avant J.-C.) et un tableau de François-Joseph Navez, adjugés respectivement pour 160 000 et 130 000 euros.
Le 29 octobre, le groupe Renaud a vendu pour 19 000 euros un statère d'or (5,88 g) celte du Danube. Une couronne d'or (29 janvier 1340, 5,37 g) de Philippe VI de Valois a atteint 40 000 euros et un double d'or (juillet/août 1420, 6,07 g) du règne de Charles VI frappé à La Rochelle, en réalité une émission du Dauphin, le futur Charles VII, a été vendu pour 38 000 euros. Un salut d'or (11 août 1421, 3,84 g) frappé à Paris a été adjugé pour 26 000 euros et une pièce similaire frappée à Rouen (30 novembre 1421, 3,8 g) pour Henri V a été cédée pour 19 000 euros. Un double ducat d'or de Milan (6,91 g) de Louis XII (1500-1512) a été acquis pour 28 000 euros.
Trois pièces d'hommages de Louis XIII, frappées à Paris en 1640 d'après une épreuve de Jean Warin et offertes par le roi à ses courtisans ou utilisées à la table de jeu du souverain, ont été les vedettes de cette vente. La première de 8 louis (53,55 g) a atteint 49 000 euros, la seconde de dix louis (67,28 g) a été jusqu'à 57 000 euros et la troisième de quatre louis a culminé à 75 000 euros.
Enfin, un écu de Flandres aux insignes dit « Carambole » de Louis XIV frappé à Lille en 1705 a atteint 28 000 euros sur une estimation de 4 000 euros.
A l'Hôtel des ventes du Palais, une huile sur toile de Georges Michel représentant un orage au dessus d'une colline avec un moulin (51,5 x 74 cm) a été adjugé pour 13 000 euros. Une paire de meubles d'appui d'époque Louis XVI estampillés de Jean Frédéric Ratié, maître en 1783, en acajou et placage d'acajou à façade en forme de demi-colonne cannelée et ornementations de bronzes dorés a été vendue pour 50 000 euros.
Le 30 octobre, le groupe Tajan a adjugé pour 160 000 euros une idole cycladique du type de Spédos (hauteur 33,5 cm) en terre cuite. Un capridé stylisé du VIIIe-VIIe siècle avant J.-C. en bronze (8,6 cm) à patine vert clair marron, du nord de l'Iran ou du Caucase a été adjugé pour 6 200 euros et un vase romain du Levant (1er ou 2e siècle) en verre bleu légèrement irisé en forme d'aubergine (hauteur 27 cm) a été vendu pour 26 000 euros, au double de son estimation.
L'étude Coutau-Bégarie a obtenu 130 000 euros pour une huile de François Joseph Navez intitulée «Scène de brigands avec la diseuse de bonne aventure » (104 x 148 cm) et 4 200 euros pour un autoportrait (55 x 46 cm) d'Henri Regnault (1843-1871). Enfin, une huile sur toile d'Ernest Laurent (1859-1929) représentant un vase de fleurs devant un miroir a atteint 11 000 euros.
A l'Hôtel Dassault, une nature morte à la trompette et à la raquette de tennis de Jean Pougny (1892-1956) (72 x 100 cm) peinte à l'huile vers 1925 a atteint le score inattendu de 89 000 euros sur une estimation haute de 8 000 euros. Pougny, qui était de lointaine origine italienne, étudia à Paris entre 1910 et 1912 puis retourna en Russie où il participa à la fondation du Suprématisme. Il alla ensuite à Berlin en 1920 puis s'installa à Paris en 1924, année où il peignit probablement cette toile après s'être distancié du futuro-cubisme pratiqué entre 1914 et cette date.
Une peinture à la caséine sur panneau de Léopold Survage datée de 1945 et intitulée « Plage, Cheval et Voilier » (81 x 129 cm) a été cédée pour 20 000 euros, une aquarelle de Georges Rouault titrée « Nu se coiffant » (vers 1911) (35,5 x 26,5 cm) a atteint 16 000 euros et une toile de Louis Valtat intitulée « Début de printemps dans l'Estérel » (60 x 73 cm) a été enlevée pour 25 000 euros.
Une huile sur carton d'Oscar Dominguez titrée « Mujer con carro » (39 x 48 cm vers 1947) a été adjugée pour 25 000 euros, une composition d'Albert Gleizes datée de 1948 a été vendue pour 19 000 euros alors qu'un acrylique sur papier de Tom Wesselman titré « Bedroom Black Doodle with photo » (135 x 169 cm) a culminé à 48 000 euros. Une sculpture en polyester peint de Niki de Saint-Phalle (N°7/8) représentant Josephine Baker a atteint 32 000 euros. Des affiches lacérées sur toile de Jacques-Mahé de la Villeglé portant le titre « 55, rue Vercingétorix, 1970 » (81 x 64,5 cm) ont été cédées pour 15 000 euros. Une huile de Georges Mathieu, « Dassai » (60 x 80,5 cm) de 1976 a été vendue pour 13 000 euros, une autre du même artiste titrée « Agnetz » de 1965 (92 x 49 cm) a atteint 18 000 euros et une troisième titrée « Ombrage frivole » 1990 a culminé à 19 000 euros. Une lithographie en couleurs de Chagall de 1960 titrée « Les Amoureux de la Tour Eiffel » (64,6 x 49,2 cm) a été vendue pour 13 500 euros et « La Goulue », une lithographie de Toulouse-Lautrec au pinceau, crayon et crachis imprimée en couleur olive, épreuve du 1er état sur 2 avant la lettre, a été adjugée pour 21 000 euros.
Le 31 octobre, un portrait du Tsar Nicolas 1er (98 x 80 cm) par Ivan Andréevitch Winberg a été vendu 11 500 euros par l'étude Massol.
L'étude Coutau-Bégarie a obtenu 15 000 euros pour une épingle à chapeau en or et verre moulé patiné terminée en forme de pistil auréolé d'un motif de fleur turquoise et vert, vers 1902 (31,5 cm) de René Lalique. Une broche du même créateur, vers 1897 (4,2 cm) représentant un profil de femme en argent légèrement vermeillé avec des mèches formant des volutes se détachant sur un fond émaillé violet a atteint 12 100 euros.