"La différence entre le mot juste et le mot presque juste est la même que celle qui existe entre l'éclair de la foudre et la lumière du ver luisant" (Mark Twain)
Les ventes à Paris organisées à Paris entre le 8 et le 18 novembre ont été émaillées de plusieurs bons résultats avec notamment un record français enregistré le 14 par le groupe Libert pour une lithographie de « La Grande Loge » de Toulouse-Lautrec adjugée pour 360 000 euros, un record le jour précédent de 110 000 euros pour « Le Marché aux Puces », un paravent à quatre feuilles peint à l'huile (200 x 99 cm) d'Ismael de la Serna et un record mondial de 195 250 euros (frais compris) obtenu chez Christie's le 18 novembre pour une sculpture en tôle de laiton, bois et armature d'acier formant bar titrée « Chat polymorphe » (hauteur 204 cm, largeur 350 cm) par François-Xavier Lalanne
Le 8 novembre, un lit banquette en placage de loupe d'amboine à deux chevets égaux effilés par Jacques Ruhlmann a été vendu par le groupe Camard & Associés pour 45 000 euros. Un caisson porte-téléphone (27 x 38 x 22 cm) du même créateur en placage d'ébène de Macassar ouvert sur un côté pour loger une corbeille à papier grillagée en cuivre argenté a suscité quant à lui une enchère de 32 500 euros sur une estimation de 4 500 euros.
Un coq ( hauteur 40 cm) porte-bouquet en céramique polychrome par Théodore Deck a été adjugé pour 7 000 euros, un flamand rose accolé à une gerbe de roseau formant sellette pour un cache-pot à décor d'iris (hauteur 164 cm) en barbotine de Vallauris signé de Delphin Massier a été vendu pour 10 000 euros.
Une sculpture en bronze titré « Loïe Fuller » par Raoul Larche formant une lampe de table (hauteur 33,5 cm) a atteint 15 500 euros.
Le 13 novembre, le groupe Kohn a adjugé pour 76 000 euros un cabinet flamand en ébène du milieu du XVIIe siècle, les portes et les tiroirs peints de paysages animés de personnages attribués à Isaac van Oosten (1613-1661) avec cependant un piétement postérieur.
Une paire de tableaux par David Vinckeboons et son atelier représentant l'une « L'Eté et l'Automne », l'autre « L'Hiver et le Printemps » (74 x 104,5 cm) a été vendue pour 50 000 euros. Deux toiles en pendant de Giovanni Battista Migliara (1785-1837) représentant le Grand Canal avec le pont du Rialto et des promeneurs sur la Piazetta ont atteint 48 500 euros et une huile sur cuivre de Jacques Fouquières (1580-1659) titrée « Paysage d'hiver avec des patineurs » (18 x 25 cm) a culminé à 41 000 euros.
Le 13 novembre, l'étude Le Roux a obtenu de jolis scores pour des tableaux de l'atelier d'Ismaël de la Serna provenant de la succession de sa veuve. En dehors du record établi pour « Marché aux Puces », il convient de signaler les enchères suivantes :
« Composition à la viole », huile sur toile de 1935 (61 x 72 cm) : 50 000 euros sur une estimation de 4 600 euros. « Composition au guéridon », huile gouache et crayon sur panneau (52 x 65,2 cm) : 49 000 euros. « Composition cubiste », huile sur panneau d'isorel (23 x 18,5 cm) : 19 000 euros. « Composition cubiste », huile sur toile (72 x 50 cm) datée de 1950 : 16 500 euros. « Composition », huile abstraite de 1949 sur toile : 16 000 euros. Personnage tenant des dessins, réalisé avec des planches de bois simulées, technique mixte sur stuc incrusté (121 x 49 cm) : 15 000 euros.
Une aquarelle, mine de plomb et encre titrée « Composition à la guitare, aux verres et à la bouteille » (44,5 x 59,5 cm) a été cédée pour 14 500 euros. Une autre réalisée avec de la mine de plomb, encre et collage sur papier kraft de 1929 titrée « Composition » (64 x 49,5 cm) a culminé à 20 000 euros.
Les ventes à Paris organisées à Paris entre le 8 et le 18 novembre ont été émaillées de plusieurs bons résultats avec notamment un record français enregistré le 14 par le groupe Libert pour une lithographie de « La Grande Loge » de Toulouse-Lautrec adjugée pour 360 000 euros, un record le jour précédent de 110 000 euros pour « Le Marché aux Puces », un paravent à quatre feuilles peint à l'huile (200 x 99 cm) d'Ismael de la Serna et un record mondial de 195 250 euros (frais compris) obtenu chez Christie's le 18 novembre pour une sculpture en tôle de laiton, bois et armature d'acier formant bar titrée « Chat polymorphe » (hauteur 204 cm, largeur 350 cm) par François-Xavier Lalanne
Le 8 novembre, un lit banquette en placage de loupe d'amboine à deux chevets égaux effilés par Jacques Ruhlmann a été vendu par le groupe Camard & Associés pour 45 000 euros. Un caisson porte-téléphone (27 x 38 x 22 cm) du même créateur en placage d'ébène de Macassar ouvert sur un côté pour loger une corbeille à papier grillagée en cuivre argenté a suscité quant à lui une enchère de 32 500 euros sur une estimation de 4 500 euros.
Un coq ( hauteur 40 cm) porte-bouquet en céramique polychrome par Théodore Deck a été adjugé pour 7 000 euros, un flamand rose accolé à une gerbe de roseau formant sellette pour un cache-pot à décor d'iris (hauteur 164 cm) en barbotine de Vallauris signé de Delphin Massier a été vendu pour 10 000 euros.
Une sculpture en bronze titré « Loïe Fuller » par Raoul Larche formant une lampe de table (hauteur 33,5 cm) a atteint 15 500 euros.
Le 13 novembre, le groupe Kohn a adjugé pour 76 000 euros un cabinet flamand en ébène du milieu du XVIIe siècle, les portes et les tiroirs peints de paysages animés de personnages attribués à Isaac van Oosten (1613-1661) avec cependant un piétement postérieur.
Une paire de tableaux par David Vinckeboons et son atelier représentant l'une « L'Eté et l'Automne », l'autre « L'Hiver et le Printemps » (74 x 104,5 cm) a été vendue pour 50 000 euros. Deux toiles en pendant de Giovanni Battista Migliara (1785-1837) représentant le Grand Canal avec le pont du Rialto et des promeneurs sur la Piazetta ont atteint 48 500 euros et une huile sur cuivre de Jacques Fouquières (1580-1659) titrée « Paysage d'hiver avec des patineurs » (18 x 25 cm) a culminé à 41 000 euros.
Le 13 novembre, l'étude Le Roux a obtenu de jolis scores pour des tableaux de l'atelier d'Ismaël de la Serna provenant de la succession de sa veuve. En dehors du record établi pour « Marché aux Puces », il convient de signaler les enchères suivantes :
« Composition à la viole », huile sur toile de 1935 (61 x 72 cm) : 50 000 euros sur une estimation de 4 600 euros. « Composition au guéridon », huile gouache et crayon sur panneau (52 x 65,2 cm) : 49 000 euros. « Composition cubiste », huile sur panneau d'isorel (23 x 18,5 cm) : 19 000 euros. « Composition cubiste », huile sur toile (72 x 50 cm) datée de 1950 : 16 500 euros. « Composition », huile abstraite de 1949 sur toile : 16 000 euros. Personnage tenant des dessins, réalisé avec des planches de bois simulées, technique mixte sur stuc incrusté (121 x 49 cm) : 15 000 euros.
Une aquarelle, mine de plomb et encre titrée « Composition à la guitare, aux verres et à la bouteille » (44,5 x 59,5 cm) a été cédée pour 14 500 euros. Une autre réalisée avec de la mine de plomb, encre et collage sur papier kraft de 1929 titrée « Composition » (64 x 49,5 cm) a culminé à 20 000 euros.
Lors d'une vente d'estampes organisée par le groupe PIASA, une pointe-sèche de Jacques Villon titrée « Yvonne D. de face » de 1913 a été vendue pour 13 500 euros. L'un des cent exemplaires des « Peintres Impressionnistes » (Paris, Floury, 1906) de Théodore Duret contenant des estampes de Renoir, Cézanne, Pissarro et Guillaumin a atteint 11 000 euros.
Le groupe Beaussant-Lefèvre a vendu pour 15 000 euros un daguerréotype pleine plaque de Vincent Chevalier réalisé en collaboration avec Ambroise Richebourg représentant le Panthéon (19,5 x 13,5 cm) vers 1839-1840. Un tirage sur papier salé d'après négatif papier d'Auguste Laresche représentant la Chapelle au puits (33,2 x 26 cm) vers 1850 a atteint 9 000 euros sur une estimation de 3 000 euros.
A l'Espace Tajan, un vase en grès à corps sphérique et col galbé (hauteur 46 cm) à couverte vert pomme tachetée de fines particules noires par Georges Jouve a fait danser les enchères jusqu'à 60 000 euros. Un bureau de Kjaer Bodil, un créateur danois, en palissandre avec 4 tiroirs reposant sur un piétement formé de deux rectangles de lame de métal chromé (184 x 92 cm) a été vendu pour 18 000 euros.
Le 14 novembre, le groupe Libert a enregistré un total de 1 396 920 euros pour sa vente d'estampes qui a vu « La Grande Loge, 1897 » de Lautrec s'envoler vers un prix record de 360 000 euros. Raison de ce résultat : seulement 12 épreuves de cette lithographie ont été tirées par l'éditeur Stern. On est cependant loin du record mondial de 670 000 dollars (frais compris) enregistré pour celle-ci chez Christie's.
« La Partie de campagne », une autre épreuve de Lautrec tirée à cent exemplaires pour l'Album d'estampes originales de la galerie Vollard en 1897, a été cédée pour 65 000 euros.
Une lithographie sur vélin du 4e état d'Edgar Degas représentant une femme debout nue à sa toilette » (1891-92) a été vendue pour 66 000 euros et une lithographie de Géricault représentant des boxeurs (1818) a atteint 50 500 euros.
Une épreuve du 1er état d'une eau-forte de Canaletto représentant un village au bord d'un fleuve a été adjugée pour 23 000 euros sur une estimation de 6 000 euros et la deuxième planche de la série de gravures de «L'Histoire de la licorne» par Jean Duvet titrée « La Licorne purifie la source » vers 1560 a créé la surprise en atteignant 38 000 euros. Une pointe-sèche, 2e état, d'Andrea Mantegna titrée « La Vierge » a atteint 60 000 euros, une eau-forte et pointe sèche de Rembrandt montrant une femme au bain a séduit un amateur pour 50 000 euros et une eau-forte et pointe-sèche du même artiste titrée « Négresse couchée vue de dos » a atteint 48 000 euros.
A l'hôtel des ventes Artcurial, la première édition des « Enfants du capitaine Grant » (1868) par Jules Verne, relié en cartonnage en percaline à décor spécial doré sur fond bleu Santorin, a été vendue pour 4 500 euros. La première édition de « 20 000 lieues sous les mers » (1871) avec le même genre de cartonnage a atteint 5 750 euros et « Hector Servadac », première édition illustrée par Philippoteaux avec un cartonnage d'essai à « la grenade » couleur brique a été cédée pour 9 100 euros.
A l'Espace Tajan, une photographie de François Gauzi représentant Toulouse-Lautrec en travesti, tirage aux sels d'argent d'après négatif verre, vers 1886 (11,8 x 16 cm) a atteint 17 000 euros. Un tirage original sur papier argentique des années 1940 de la poupée de Hans Bellmer (27,2 x 22,2 cm) a été vendue pour 15 000 euros. Un tirage sur papier salé de Félix Nadar d'après un négatif au collodion d'un portrait d'Eugène Pelletant vers 1856 (23,4 x 18,7 cm) a été adjugé pour 12 000 euros.
L'étude de Maigret a obtenu 14 000 euros d'un portrait d'Alexandre Dumas père réalisé en 1855 par Félix Tournachon dit Nadar (18,6 x 23,4 cm). Un portrait de Théophile Gautier par le même photographe vers 1856 (19,2 x 24,2 cm) a atteint 10 000 euros tout comme deux autres tirages sur papier salé de Richebourg représentant l'un la cour intérieure d'une maison pompéienne (15,4 x 20,9 cm) et l'autre, la véranda d'une maison pompéienne (16,4 x 22,1 cm).
Des photos de reporters étaient également au programme de cette vente le 15 novembre. Un tirage argentique de Mario Giacomelli représentant des curés en 1963 (38 x 27,2 cm) a atteint 3 700 euros, un second du même sujet (24,4 x 28,4 cm) a recueilli une enchère de 6 800 euros, un troisième (39 x 20 cm) a été vendu pour 4 000 euros et un quatrième (39 x 28,7 cm) a été cédé pour 4 500 euros.
Deux portraits de "Charbat Goulat, Afghane réfugiée" datés de 1984 et 2001 par Steve McCurry ont été vendus pour 8 000 euros chacun.
Le 15 novembre, le groupe Beaussant-Lefèvre a obtenu une enchère de 62 000 euros pour un buste de jeune homme (hauteur 42 cm largeur 40 cm) en céramique peinte vernissée du début du XVIe siècle attribuée à Andrea della Robbia (1453-1528) lequel avait réalisé de nombreux médaillons pour la villa Poggioreale construite par Alphonse d'Aragon à Naples dont il ne subsiste plus rien aujourd'hui.
Une sanguine d'Hubert Robert représentant un groupe de personnages dans un escalier antique (48 x 40 cm) a été vendue pour 21 000 euros, au double de l'estimation tandis qu'un prix similaire a été atteint pour un buste sur piédouche en plâtre patiné de Jean Antoine Houdon vers 1786 représentant le marquis de Méjanes (hauteur 86 cm). Une commode de la fin de l'époque Louis XIV en placage satiné à 4 rangs de tiroirs avec des ornementations en bronze marquées du C couronné (hauteur 85 cm, largeur 117 cm, profondeur 64,5 cm) a été adjugée pour 46 000 euros. Une table de changeur d'époque Louis XV marquetée de satiné et d'amarante ouvrant par deux tiroirs sous deux autres simulés avec trois casiers accessibles par le plateau serviette a été vendue pour 17 000 euros, au double de son estimation.
Le groupe Drouot-Estimations a vendu pour 17 000 euros une huile sur toile de l'école italienne du XIXe siècle représentant le portrait d'un des fils de Ferdinand 1er de Naples (150 x 117 cm) alors qu'une huile sur panneau transposée et rentoilée de l'atelier de Tisio Benvenuto Da Garofalo(1481-1556) représentant une Nativité (30,5 x 38 cm) a atteint 38 000 euros sur une estimation de 15 000 euros.
Un cabinet portugais du XVIIIe siècle (60 x 84 x 45 cm) en placage d'ébène et de bois noirci incrusté de filets d'or avec de nombreux tiroirs a été vendu pour 13 000 euros et une table console en bois doré de style Louis XIV (largeur 213 cm) reposant sur huit pieds en balustres plats ajourés de coquilles, réunis par une entretoise en X à 4 volutes a atteint 24 000 euros sur une estimation de 12 000 euros.