Annulée par le tribunal de Paris au motif qu'il s'agissait d'une vente judiciaire, la dispersion des sculptures d'Alberto Giacometti provenant de la succession de sa veuve qui devait être organisée par Christie's le 29 septembre 2002 à Paris a finalement eu lieu le même jour à Drouot.
Décidée à la suite d'une ordonnance judiciaire obtenue par l'administrateur de cette succession, cette vente a été un franc succès puisqu'elle a rapporté 7 640 000 euros pour 24 lots sur les 36 du catalogue.
En fait, l'administrateur a arrêté la vente lorsque le montant net de 6 millions d'euros requis suite à cette ordonnance a été atteint et ce, au grand dam de nombreux enchérisseurs qui espéraient remporter les 12 lots restants.
Un buste d'homme en bronze à patine brun-vert foncé, fonte Susse numéro 2/8, conçu en 1961 et fondu en 1973 (hauteur 45,8 cm) a atteint 1 074 411 euros (frais compris).
Le lot vedette de cette vente, « La Cage » première version, un bronze à patine brun-vert, Susse Fondeur N°3/8, conçu en 1950 et fondu en 1990 (hauteur 90,5 cm) a été adjugé pour 1 772 224 euros (frais compris). Ce lot aurait été acquis par le marchand bâlois Ernst Beyeler.
L'engouement pour les œuvres en bronze de Giacometti, fondues pour la plupart après sa mort en 1966, ne s'est donc pas démenti. Le marché est plus que jamais demandeur et en ces temps de crise, de telles pièces représentent des valeurs sûres.
Un petit buste sur colonne (hauteur 152 cm avec la colonne, conçu en 1952 et fondu en 1974 à patine brun-vert et une Femme debout (hauteur 49,2 cm), un bronze conçu en 1952 et fondu en 1981, ont chacun été vendus pour 800 000 euros (sans les frais).
Un Buste de Diego, le frère d'Alberto, conçu en 1954, fondu en 1981, à patine brune a atteint 600 000 euros (sans les frais).
Il est utile de rappeler qu'une Grande Femme debout 1 (hauteur 268 cm) a été adjugée au prix record de 14 306 000 dollars (frais compris) en 2000 chez Christie's et qu'une Grande Tête de Diego (hauteur 64,8 cm) a culminé à 13,76 millions de dollars le 8 mai dernier chez Sotheby's.
En dehors de la vente Giacometti, les ventes organisées entre le 23 et le 29 septembre ont donné lieu à quelques résultats intéressants.
Le 25 à Drouot, une paire de vase en porcelaine de Sèvres datés de 1845 représentant en buste le duc et la duchesse de Nemours a frôlé son estimation basse à 25 000 euros.
Une paire de tableaux du XVIIIe siècle sur des plaques d'étain gravées et dorées rehaussées de gouaches, attribuée à Compigné et représentant un cours d'eau dans un paysage avec des personnages, a atteint 9 000 euros. Une pendulette (hauteur 19,5 cm), vraisemblablement anglaise, en bronze argenté émaillé composée d'une montre surmontée d'une statuette d'un rémouleur a été adjugée pour 6 800 euros.
Une tapisserie de Bruxelles du XVIIIe siècle (420 x 620 cm) représentant Diane chassant dans une forêt a atteint 22 500 euros.
Le 27 septembre, l'étude Massol a vendu pour 7 200 euros une sculpture en bronze (hauteur 56,5 cm) de Carrier Belleuse titrée « Amazone » et une sculpture de Barye, « Thésée et le centaure Biénor » (hauteur 34,1 cm), fonte Barbedienne à patine brun-vert nuancé réalisée vers 1890, a atteint le même prix.
Annulée par le tribunal de Paris au motif qu'il s'agissait d'une vente judiciaire, la dispersion des sculptures d'Alberto Giacometti provenant de la succession de sa veuve qui devait être organisée par Christie's le 29 septembre 2002 à Paris a finalement eu lieu le même jour à Drouot.
Décidée à la suite d'une ordonnance judiciaire obtenue par l'administrateur de cette succession, cette vente a été un franc succès puisqu'elle a rapporté 7 640 000 euros pour 24 lots sur les 36 du catalogue.
En fait, l'administrateur a arrêté la vente lorsque le montant net de 6 millions d'euros requis suite à cette ordonnance a été atteint et ce, au grand dam de nombreux enchérisseurs qui espéraient remporter les 12 lots restants.
Un buste d'homme en bronze à patine brun-vert foncé, fonte Susse numéro 2/8, conçu en 1961 et fondu en 1973 (hauteur 45,8 cm) a atteint 1 074 411 euros (frais compris).
Le lot vedette de cette vente, « La Cage » première version, un bronze à patine brun-vert, Susse Fondeur N°3/8, conçu en 1950 et fondu en 1990 (hauteur 90,5 cm) a été adjugé pour 1 772 224 euros (frais compris). Ce lot aurait été acquis par le marchand bâlois Ernst Beyeler.
L'engouement pour les œuvres en bronze de Giacometti, fondues pour la plupart après sa mort en 1966, ne s'est donc pas démenti. Le marché est plus que jamais demandeur et en ces temps de crise, de telles pièces représentent des valeurs sûres.
Un petit buste sur colonne (hauteur 152 cm avec la colonne, conçu en 1952 et fondu en 1974 à patine brun-vert et une Femme debout (hauteur 49,2 cm), un bronze conçu en 1952 et fondu en 1981, ont chacun été vendus pour 800 000 euros (sans les frais).
Un Buste de Diego, le frère d'Alberto, conçu en 1954, fondu en 1981, à patine brune a atteint 600 000 euros (sans les frais).
Il est utile de rappeler qu'une Grande Femme debout 1 (hauteur 268 cm) a été adjugée au prix record de 14 306 000 dollars (frais compris) en 2000 chez Christie's et qu'une Grande Tête de Diego (hauteur 64,8 cm) a culminé à 13,76 millions de dollars le 8 mai dernier chez Sotheby's.
En dehors de la vente Giacometti, les ventes organisées entre le 23 et le 29 septembre ont donné lieu à quelques résultats intéressants.
Le 25 à Drouot, une paire de vase en porcelaine de Sèvres datés de 1845 représentant en buste le duc et la duchesse de Nemours a frôlé son estimation basse à 25 000 euros.
Une paire de tableaux du XVIIIe siècle sur des plaques d'étain gravées et dorées rehaussées de gouaches, attribuée à Compigné et représentant un cours d'eau dans un paysage avec des personnages, a atteint 9 000 euros. Une pendulette (hauteur 19,5 cm), vraisemblablement anglaise, en bronze argenté émaillé composée d'une montre surmontée d'une statuette d'un rémouleur a été adjugée pour 6 800 euros.
Une tapisserie de Bruxelles du XVIIIe siècle (420 x 620 cm) représentant Diane chassant dans une forêt a atteint 22 500 euros.
Le 27 septembre, l'étude Massol a vendu pour 7 200 euros une sculpture en bronze (hauteur 56,5 cm) de Carrier Belleuse titrée « Amazone » et une sculpture de Barye, « Thésée et le centaure Biénor » (hauteur 34,1 cm), fonte Barbedienne à patine brun-vert nuancé réalisée vers 1890, a atteint le même prix.
Une huile sur toile du Maître de la Fondation Langmatt représentant une vue du Grand Canal avec le Pont du Rialto à Venise (81 x 124 cm) a été vendue pour 55 500 euros. Actif entre 1730 et 1770 et souvent confondu avec Francesco Tironi (1745 ?-1797), ce peintre dénommé ainsi reste inconnu des spécialistes, ses œuvres figurant en grande partie à la Fondation Langmatt située à Baden, en Suisse. En juin dernier, l'étude Piasa avait obtenu une enchère de 206 000 euros pour une vue de l'Ile de San Giorgio et une vue du Pont du Rialto, une paire mesurant 45 x 71 cm.
En 2001, le groupe Million & Associés avait vendu une vue du Grand Canal et de la façade de l'église de Scalzi et Sainte Lucie (56 x 82 cm) pour 220 000 FF. Apparemment, la cote de ce peintre est en pleine ascension.
L'étude Tajan a vendu pour 12 000 euros une documentation sur l'affaire Dreyfus comprenant 200 imprimés et 400 aquarelles ou estampes ainsi que le numéro original de « L'Aurore » contenant l'article « J'accuse » de Zola.
Une lettre de six pages de Zola à Anthony Valabrèque datée d'août 1864 et constituant un manifeste littéraire en faveur du naturalisme où l'écricvain signala qu'il était impossible de refléter la réalité exacte dans une œuvre d'art a atteint 52 000 euros.
Le 28 septembre chez Christie's, une huile sur toile par Henri Manguin (1874-1949) intitulée « Les Oliviers » et datée de 1906 (81,5 x 60 cm) a été vendue pour la belle somme de 283 250 euros (frais compris), au double de son estimation. Une huile sur toile de Louis Valtat (1869-1952) titrée « Catalogne, le mas Reig à Banyuls » (54 x 65,2 cm) a atteint 105 000 euros et une petite vue du port de Marseille, une huile sur carton (26,6 x 35,4 cm) par Paul Signac, a recueilli une enchère de 46 000 euros, 2 000 euros de moins que pour une toile de Charles Camoin peinte en 1947 et intitulée « Coup de mistral dans le port de Saint-Tropez » (54 x 80,6 cm).
Une huile de Maurice Utrillo titrée « Rue de Banlieue » (54,5 x 65,2 cm) a atteint 62 000 euros, une huile de Valtat datée de 1935 et titrée « Un après-midi dans le jardin de Choisel » (54,3 x 73,3 cm) a été vendue pour 46 000 euros et une huile sur carton marouflée sur panneau de Raoul Dufy intitulée « L'Orchestre mexicain » (41,2 x 51,9 cm) a culminé à 54 000 euros.
L'étude Cornette de Saint-Cyr a recueilli une enchère de 45 000 euros sur une installation de Joseph Kossuth (né en 1945) intitulée « One and Three Plants » composée d'une plante, d'une phortographie de celle-ci et d'un agrandissement de l'œuvre en question. Une aquarelle de Vlaminck représentant un paysage (49 x 60 cm) a pour sa part été vendue pour 11 000 euros.