Le 28 septembre 2002, Christie's disperse en France 35 bronzes d'Alberto Giacometti issus de la succession de l'artiste. La vente se déroule dans un contexte des plus favorables puisque la cote de l'artiste a progressé de 78% ces six derniers mois.
Cependant, il s'échange usuellement en vente publique moins d'une trentaine de sculptures de l'artiste par an (20 en 20001). Déjà 17 pièces sont passées en mai et juin dernier. Comment le marché va-t-il digérer autant de bronzes ? La vacation parisienne risque de réserver des surprises. Bonnes ou mauvaises ?
La cote de l'artiste ne s'est jamais aussi bien portée. Ses œuvres s'arrachent en vente publique. Tous médiums confondus, les prix des œuvres d'Alberto Giacometti progressent en moyenne de 26,3% par an. Cette année, 90 % des lots présentés ont trouvé preneur. Certaines œuvres majeures, comme la Grande Tête de Diego et La Forêt, ont largement dépassé les estimations hautes, atteignant respectivement 12,5 et 12 millions de dollars en mai. Elles ont ainsi frôlé le record de l'artiste atteint chez Christie's le 8 novembre 2000 grâce à Grande Femme Debout. Cette œuvre, avec une estimation haute à 15 millions de dollars, soit 4 fois sa valeur de 1989, n'avait trouvé preneur qu'à 13 millions de dollars car à l'époque, la cote de l'artiste tendait à s'infléchir.
Aucune des œuvres présentées le 28 septembre ne peut prétendre atteindre de tels prix. Elles ne sont pas aussi rares et exceptionnelles. Tout d'abord parce que toutes les pièces cédées à Paris sont des tirages posthumes ; ensuite, car la succession en conserve au moins un autre exemplaire. Rien qui ne puisse ici raviver l'appétit des collectionneurs. Aussi, les estimations restent prudentes. La pièce la plus importante proposée reste La Cage, première version, fondue à 8 exemplaires en 1990. Son estimation à 600 000 – 800 000 euros reste inférieure aux prétentions des exemplaires précédemment proposés aux enchères. Une version similaire (numérotée 6/8) avait été adjugée 950 000 USD en 1999 par Sotheby's. Restée invendue, le 8 novembre 2000, La Cage, première version, numérotée 5/8 , avait été estimée 1,2 – 1,8 millions de dollars.
Généralement, c'est aux Etats-Unis que se modèle la cote des sculptures d'Alberto Giacometti. Cette année, Paris va poser la patine…
Le 28 septembre 2002, Christie's disperse en France 35 bronzes d'Alberto Giacometti issus de la succession de l'artiste. La vente se déroule dans un contexte des plus favorables puisque la cote de l'artiste a progressé de 78% ces six derniers mois.
Cependant, il s'échange usuellement en vente publique moins d'une trentaine de sculptures de l'artiste par an (20 en 20001). Déjà 17 pièces sont passées en mai et juin dernier. Comment le marché va-t-il digérer autant de bronzes ? La vacation parisienne risque de réserver des surprises. Bonnes ou mauvaises ?
La cote de l'artiste ne s'est jamais aussi bien portée. Ses œuvres s'arrachent en vente publique. Tous médiums confondus, les prix des œuvres d'Alberto Giacometti progressent en moyenne de 26,3% par an. Cette année, 90 % des lots présentés ont trouvé preneur. Certaines œuvres majeures, comme la Grande Tête de Diego et La Forêt, ont largement dépassé les estimations hautes, atteignant respectivement 12,5 et 12 millions de dollars en mai. Elles ont ainsi frôlé le record de l'artiste atteint chez Christie's le 8 novembre 2000 grâce à Grande Femme Debout. Cette œuvre, avec une estimation haute à 15 millions de dollars, soit 4 fois sa valeur de 1989, n'avait trouvé preneur qu'à 13 millions de dollars car à l'époque, la cote de l'artiste tendait à s'infléchir.
Aucune des œuvres présentées le 28 septembre ne peut prétendre atteindre de tels prix. Elles ne sont pas aussi rares et exceptionnelles. Tout d'abord parce que toutes les pièces cédées à Paris sont des tirages posthumes ; ensuite, car la succession en conserve au moins un autre exemplaire. Rien qui ne puisse ici raviver l'appétit des collectionneurs. Aussi, les estimations restent prudentes. La pièce la plus importante proposée reste La Cage, première version, fondue à 8 exemplaires en 1990. Son estimation à 600 000 – 800 000 euros reste inférieure aux prétentions des exemplaires précédemment proposés aux enchères. Une version similaire (numérotée 6/8) avait été adjugée 950 000 USD en 1999 par Sotheby's. Restée invendue, le 8 novembre 2000, La Cage, première version, numérotée 5/8 , avait été estimée 1,2 – 1,8 millions de dollars.
Généralement, c'est aux Etats-Unis que se modèle la cote des sculptures d'Alberto Giacometti. Cette année, Paris va poser la patine…